IranPersiaVoyage
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(✍ENGLISH text is always below the French text)
-De la Perse à l’Iran 3000 ans de Civilisations (3 vidéos) Post 27.05.2021 ⏬ +✍ENGLISH
-IRAN DANS LA BIBLE (article) Post 07.06.2021 ⏬
-✍ENGLISH Documentary – Iran in the Bible (1 video) Post 07.06.2021 ⏬
-IRAN matrice de Religions (article) Post 29.06.2021 ⏬
-✍ENGLISH Ancient Persian Inscriptions Link a Babylonian King to the Man Who Became Buddha (article) Post 29.06.2021 ⏬
-Elamite linéaire, un système d’écriture utilisé en Iran il y a 4400 ans (article) Post 15.07.2021 ⏬ +✍ENGLISH
-✍ENGLISH Iranian Roots of the Legends of King Arthur (article) Post 23.07.2021 ⏬
-✍ENGLISH Iran: Seven Faces of a Civilization (1 video) Post 04.08.2021 ⏬
-Iran, Découverte d’un nouveau pétroglyphe représentant une mante-religieuse de 40 000 à 4,000 ans (article) Post 06.08.2021 ⏬ +✍ENGLISH
-Un mur de plus de 100 kilomètres a été mis au jour dans la province iranienne de Kermanshah (article) Post 06.08.2021 ⏬ +✍ENGLISH
-Histoire de l’artisanat en Iran (1 photo) Post 08.08.2022 ⏬ +✍ENGLISH
-Les Vikings norvégiens ont acheté de la soie à la Perse (2 photos) Post 08.08.2022 ⏬ +✍ENGLISH
-✍ENGLISH 5000 Years of Iranian Engineering: 3200 BC – 1800 AD (1 photo + 2 videos) Post 29.08.2022 ⏬
-Histoire des calendriers d’Iran dont le premier remonte à plus de 4300 av. J.-C (article) Post 02.10.2022 ⏬
-En français, très bon documentaire en trois épisodes sur ARTE: L’Iran vu du ciel (1 photo + 4 vidéos) Post 04.12.2022 ⏬
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➡️ Histoire de l’Iran suite 2
https://iranpersiavoyage.wordpress.com/histoire-de-liran-suite-2/
➡️ Histoire de l’Iran et Islam/Iran and Islam
https://iranpersiavoyage.wordpress.com/histoire-de-liran-et-islam/
➡️ UNESCO Iran Caravansérails / Caravanserais
https://iranpersiavoyage.wordpress.com/unesco-iran-caravanserails/
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Très bon documentaire à voir. De la Perse à l’Iran 3000 ans de Civilisations / Photo: Screenshot de la vidéo
De la Perse à l’Iran 3000 ans de Civilisations
En trois volets, dans les pas de la journaliste Samira Ahmed, une exploration de l’histoire de la Perse au travers de sa culture et de ses œuvres artistiques et architecturales les plus emblématiques.
Un fabuleux voyage au cœur de l’une des plus anciennes civilisations.
Il y a plus de 3 000 ans, dans le sud-ouest du plateau iranien, les Élamites édifiaient des temples, dont la ziggourat de Chogha Zanbil constitue le joyau, en l’honneur du dieu homme-taureau Inshushinak qu’ils vénéraient.
Lorsqu’au VIIe siècle avant J.-C. le roi achéménide Cyrus s’empare de Suse, la capitale de leur royaume, sa conquête scelle la naissance de l’Empire perse. Bien que l’influence culturelle des Élamites survive à leur défaite, les successeurs de Cyrus le Grand impriment leur marque sur un vaste territoire, qui s’étendra à son apogée de la Grèce à l’Indus, de l’Oxus à la Libye. Bâtisseur de la légendaire cité de Persépolis, détruite par les armées macédoniennes d’Alexandre le Grand en 330 avant J.-C., son successeur Darius Ier réalise de grands projets : il entreprend le premier creusement du canal de Suez, introduit des poids et des mesures normalisés et fait frapper une monnaie uniforme. Attisant la convoitise d’envahisseurs, la dynastie des Achéménides s’effondre au IVe siècle avant J.-C., après la mort de Darius III.
-DE LA PERSE À L’IRAN 3 000 ANS DE CIVILISATIONS 1/3 ⛔ Mise à jour, ce documentaire n’est plus disponible.
https://www.youtube.com/watch?v=HiWcA-VjxbU
-DE LA PERSE À L’IRAN 3 000 ANS DE CIVILISATIONS 2/3 ⛔ Mise à jour, ce documentaire n’est plus disponible.
https://www.youtube.com/watch?v=x4cX_usazcY
-DE LA PERSE À L’IRAN 3 000 ANS DE CIVILISATIONS 3/3 ⛔ Mise à jour, ce documentaire n’est plus disponible.
https://www.youtube.com/watch?v=IowtlDmucps
✍ENGLISH
-Art of Persia episode 1: Samira Ahmed journeys to places rarely seen by western audiences to reveal how the Persian Empire was born.
https://ok.ru/video/2064252013081
-Art of Persia episode 2: Broadcaster and journalist Samira Ahmed takes viewers on a remarkable journey to places rarely seen, as she travels through Iran, telling the story of a complex and fascinating people, their culture and their history.
https://dai.ly/x7uzao6
-Art of Persia episode 3: In the last episode, Samira Ahmed travels to the crumbling ruins of an ancient walled city and goes back to when Persia faced her gravest threat – Genghis Khan. But from the death and destruction there emerged a golden age of Persian poetry and art.
https://ok.ru/video/2064251947545
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Iran dans la Bible
« Qui sait que la Bible contient de nombreux textes à propos de l’Iran ? Complètement inconnus, ces derniers attirent l’attention sur un empire qui a montré l’exemple par son humanité, son sens de la justice et sa générosité »
Malgré les centaines de kilomètres de montagne, de plaine et de désert, qui séparent la Palestine de l’Iran, les contacts furent plus nombreux qu’on ne l’imagine généralement. Dès le chapitre 10 du livre de la Genèse, il est question de la Médie – région qui s’étend de Tabriz à Hamadan – et de l’Elam – région montagneuse du Zagros. Ces deux noms se retrouvent dans les paroles des prophètes Esaïe, Jérémie et Ezéchiel, preuve que la Perse faisait partie de l’horizon biblique. C’est particulièrement vrai après la destruction du Temple de Jérusalem en 587 et l’exil forcé des habitants de Jérusalem à Babylone qui les confrontèrent directement aux cultures et aux croyances de la Mésopotamie.
Esaïe 45 désigne le fondateur de l’empire achéménide, Cyrus le Grand (6ème siècle avant Jésus-Christ) comme le messie que le Dieu d’Israël a chargé d’une mission, même si le roi ne connaît pas le nom de celui qui le tient par la main droite. L’empire perse s’étend alors progressivement de la mer Egée aux pieds de l’Himalaya. Le nouveau maître fait preuve d’une remarquable tolérance à l’égard des peuples conquis et de leurs religions. Le peuple juif captif à Babylone depuis deux générations peut enfin prendre le chemin du retour vers Jérusalem. Dans les faits, une partie des exilés rentre sur la terre de leurs ancêtres alors qu’une autre partie demeure en Mésopotamie, constituant la première diaspora ou communauté en exil de la tradition juive. Les Juifs y vivront pendant des siècles et c’est là que les rabbins mettront en forme le fameux Talmud de Babylone datant du 6ème siècle après Jésus-Christ.
Le livre d’Esdras et le livre de» qui lui est lié rapportent les vicissitudes que doivent affronter les exilés de retour à Jérusalem après l’autorisation de l’Édit de Cyrus d’aller y reconstruire le Temple de Jérusalem. Dénoncés auprès de l’empereur achéménide par des adversaires locaux, il faudra l’intervention d’Artaxerxès puis à nouveau de Darius pour que les travaux de reconstruction aboutissent. C’est à cette reconstruction comme aussi à la reconstitution du peuple autour de la loi de Moïse et du rituel du Temple que se consacrent le prêtre Esdras et le conseiller laïque Néhémie, tous deux venus exprès de Mésopotamie. Que le texte de l’Edit de Cyrus soit mentionné à trois reprises ( II Chroniques 36, 22-23 ; repris intégralement dans Esdras 1, 1-3 suivi d’un certain nombres de précisions, v.4-11 ; et restitué par Darius à Ecbatane (Esdras 6, 3-5, avec là aussi les implications concrètes), cela indique toute l’importance de cet Edit pour le rétablissement à Jérusalem de son peuple et de sa religion.
Le livre de Daniel met en avant la fidélité de quatre jeunes exilés à Babylone par Nabuchodonosor. Une succession de récits montre la résistance à différentes formes de pressions et de persécutions que les juifs avaient à surmonter du fait de leur attachement religieux, tels les trois amis dans la fournaise ou Daniel dans la fosse aux lions. C’est avec l’assistance de Dieu que Daniel interprète les rêves de Nabuchodonosor. La seconde partie du livre (ch. 7-12) rapporte quatre visions de Daniel qui indiquent sur le mode apocalyptique l’avenir du monde telle les quatre animaux du chapitre 7 désignant la succession des empires babylonien, mède, achéménide et hellénistique.
Le livre d’Esther est lui aussi associé aux capitales de la Perse, Suze et Hamadan en été où la communauté juive montre encore aujourd’hui les tombeaux d’Esther et de Mardochée. Même si l’histoire ne conserve aucune trace d’une reine juive en Perse ni d’un vizir du nom de Mardochée, ce livre aborde le thème des juifs demeurés en terre d’exil et confrontés à des mouvements de discrimination et d’oppression politiques. Il est de surcroît directement liés à la fête juive de Pourim qui semble bien avoir une origine mésopotamienne et rappelle la délivrance miraculeuse d’un massacre de la population juive avec une dimension de carnaval.
Échos de la présence de communautés juives dans cette partie du Moyen Orient, plusieurs livres dits « deutérocanoniques » parce qu’ils ne font pas partie de la Bible hébraïque mais nous sont parvenus dans la version grecque de la Bible juive réalisée au 3ème siècle avant Jésus-Christ en Égypte à Alexandrie et couramment appelée la Septante (en référence au nombre de traducteurs). Le livre de Tobit est un roman populaire empreint de sagesse, plus que de souci historique, qui a pour cadre Hamadan et Ragès (=Ray au sud de Téhéran). Le livre de Judith (=la juive) débute par une description d’Ecbatane – autre nom de Hamadan – et développe une fiction historique à partir d’un événement probablement situé sous la domination perse.
D’une manière générale, se pose la question de l’influence mésopotamienne et zoroastrienne de nombre de représentations bibliques : C’est de l’exil que date l’affirmation d’un strict monothéisme, le terme de paradis désigne en vieux persan les jardins royaux de Hamadan, le rôle et la personnification de Satan et des anges peut refléter une telle influence ; c’est aussi le cas de la notion de résurrection qui fait débat entre sadducéens et pharisiens à l’époque de Jésus, ou encore du dualisme cosmique entre la lumière et les ténèbres attesté dans la communauté essénienne de Qumran.
Le « livre d’Esdras ou Ezra » est un livre de la Bible hébraïque « Ancient Testament ».
Le Nouveau Testament comporte deux allusions explicites à la Perse : d’une part lors de la naissance de Jésus, les mages venus d’Orient pour saluer le nouveau roi, dans le récit propre à l’Évangile selon Matthieu (ch.2) où il ne s’agit ni de rois ni de magiciens mais bien d’astrologues, représentants de la classe sacerdotale zoroastrienne. D’autre part, à l’occasion de la Pentecôte, le livre des Actes des Apôtres (ch.2) rapporte la présence à Jérusalem de différents représentants du monde connu, notamment de Parthes, de Mèdes et d’Élamites, atteste de liens réguliers entre Jérusalem et ces peuples qui font partie de l’horizon apostolique.
Les traditions chrétiennes ultérieures attestent de différents liens avec l’Orient : un échange épistolaire entre le roi Abgar d’Édesse (=Urfa en Turquie) et Jésus, qui en réponse à une requête du roi, promet l’envoi de disciples à Édesse après sa propre mort ; L’apôtre Thomas est considéré comme l’apôtre des populations de langue araméenne qui, le premier, traverse la Perse pour se rendre en Inde où il serait mort martyr ; Addaï – identifié à Thadée, l’un des douze disciples de Jésus – se serait rendu d’Edesse à Nisibis puis à Arbela (=Arbil en Iraq) pour fonder ce qui deviendra l’Église de Perse. Il est en effet associé à un certain Mari pour l’œuvre missionnaire en Perse ainsi qu’à Bartholomée pour le témoignage en Arménie où tous deux meurent martyrs.
Sur le plan historique, à côté du développement d’un christianisme de langue grecque – et plus tard latine – en direction de l’Occident, un christianisme de langue syriaque – apparenté à l’araméen que parlait Jésus – s’est diffusé dans le Moyen Orient. Les Parthes, vainqueurs des Séleucides et progressivement maîtres de la région qui s’étend du Tigre à l’Indus (entre le 3ème siècle avant et le 3ème siècle après Jésus-Christ) se montrent en principe tolérants à l’égard de ce christianisme oriental.
La situation s’aggrave au cours du 3ème siècle avec l’adoption du zoroastrisme comme religion officielle de la nouvelle dynastie perse des Sassanides (224-651) tandis que chez l’ennemi romain, l’Édit de Milan tend à faire du christianisme la nouvelle religion officielle de l’empire. Au 3ème siècle toujours, les chrétiens de Mésopotamie et au-delà sont aussi confrontés à l’émergence de la religion du Prophète perse Mani. Du fait de l’antagonisme entre les empires romains et sassanides, ils perdent le lien avec le Patriarche d’Antioche dont ils dépendent et en 410 une quarantaine d’évêques se réunissent dans la capitale sassanide de Séleucie-Ctésiphon, pour former une église hiérarchiquement autonome et adopter les décisions du premier concile œcuménique de Nicée (325). C’est le début de l’Église d’Orient, appelée aussi l’Église de Perse.
ARTICLE DE: André Chouraqui, écrivain, avocat, penseur et homme politique israélien, connu pour sa traduction de la Bible.
https://esdras.ch/iran-dans-la-bible/

✍ENGLISH Iran in the Bible: The Forgotten Story | Presented by Our Daily Bread Films
✍ENGLISH For centuries Iran was known as Persia–the greatest empire the world had ever seen. But part of her story is often forgotten.
Woven together in the Bible are prophecies and accounts of Persian kings, epic battles, and royal decrees that changed the world.
And surprisingly to many, the Bible speaks of Persia as being chosen and favored for God’s grand purposes.
In ‘Iran in the Bible,’ this remarkable story is told using ancient Persian texts, archaeological discoveries, and insights from scholars.
What’s revealed is that both Persia and the Jewish people played a strategic role in the fulfillment of God’s promise to Abraham–the promise that through him God would bless the world.
Showing how God is directly involved in history, ‘Iran in the Bible’ offers comfort to those living in a world of uncertainty.
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IRAN matrice de Religions
Le rôle majeur joué par l’Iran dans la conception des grandes religions du monde est souvent méconnu. Oubliant son rayonnement, l’histoire iranienne est ainsi caricaturée, divisée en deux périodes : avant et après l’islam ; la première occupée par l’Avesta, le livre saint Zoroastrien, est rattachée aux écrits védiques, relevant des indianistes ; la seconde, accaparée par les orientalistes, relègue l’Iran au rang de simple province du monde islamique, quand ce n’est pas du monde arabe.
Quant au terme même d’Iran, il fait problème en occident, et spécialement en France où l’usage séculaire du mot Perse était la norme ; or le mot Perse dérive de Fars ou Pars, c’est à dire d’une province iranienne du sud-ouest, qui certes donnera la dynastie achéménide, mais qui ne représente qu’une toute petite partie de l’Iran.
L’Iran bien au contraire, a joué un rôle majeur dans l’histoire du monde, grâce à son génie propre, mais aussi en raison de sa position de carrefour géostratégique majeur entre, à l’ouest tout le proche orient et le monde méditerranéen, au sud la péninsule arabique et l’océan indien, à l’est le sous-continent indien et au nord les immensités de l’Asie centrale.
Enfin sa langue, vieille d’au moins 4 000 ans, issue du groupe des langues indo-européennes, a été, en dehors de la sphère iranienne, la matrice de la langue védique, le véhicule essentiel du monde turc, mais aussi, fait surprenant, du monde arabe.
Les ouvrages et publications consacrés aux religions iraniennes occupent des bibliothèques entières et il ne sera ici question que d’une mise en perspective du rôle éminent, mais souvent négligé, de l’Iran dans ce domaine.
Trois parties dans cet exposé :
1) Les Origines avec les religions indoeuropéennes et mésopotamiennes ;
2) Les courants religieux des Achéménides à la conquête musulmane ;
3) L’Islam iranien.
-(Vous pouvez lire la suite)
https://www.ac-sciences-lettres-montpellier.fr/academie_edition/fichiers_conf/ROBIN-2017.pdf
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✍ENGLISH Ancient Persian Inscriptions Link a Babylonian King to the Man Who Became Buddha
Dramatic evidence has revealed the presence of Siddhartha Gautama, the man who became Buddha, as far west as Persia.
Family seals and records found at Persepolis, the ancient capital of the fourth Persian Emperor, Darius the Great, have been identified and associated with the names of Siddhartha Gautama and his father, Suddhodana Gautama.
The Persepolis Seals identified royals and other important personages within the Persian ruling sphere. Guatama was the name of the royal family of the Saka kingdom.
Analysis of Seals PFS 79, PFS 796 and PF 250 found among the collection of important seals in Persepolis, the Persian capital of Emperor Darius I, are purported to be the Gautama family according to an interpretation by Dr. Ranajit Pal (The Dawn of Religions in Afghanistan-Seistan-Gandhara and the Personal Seals of Gotama Buddha and Zoroaster, published in Mithras Reader: An Academic and Religious Journal of Greek, Roman and Persian Studies. Vol. III, London, 2010, pg. 62).
The family crest bore the etching of a crown-headed king flanked by two totems, each a standing bird-headed winged lion.
The Seal of Sedda depiction of a Sramana (Persepolis Seal PFS 79), a Lion-Sun shaman, is based on information gathered from a number of other seals the name refers to Sedda Arta (Siddhartha), i.e., Siddha (Liberator of) and Arta (Universal Truth).
Persepolis Seal PFS 79 and outline. Seal of Seddha, standing ruler flanked by bird-headed Arya-Sramana priests of Indus-Vedic tradition, linked to Saka tribe (Scythians) royal family of King Suddhodana Gautama, and his son-prince Siddhartha. Seal art courtesy of Oriental Institute, Chicago.
The twin guardians each had the body of lion and the head and wings of a mythic sunbird (i.e., Egyptian Sun-bearing falcon). The lion and falcon-gryphon motifs represented a pair of Sramana shamans. Therefore, the family seal associated with Gautama, described a royal person of the Arya-Vedic tradition.
A similar image of Buddhist iconography shows a Buddha seated on a “lion-throne” under a bejeweled tree with cosmic aides at his side. The Buddhist montage declares his enlightenment under the cosmic Sacred Tree of Illumination.
What would the family crest of the Gautama family be doing in Persia? Was Siddhartha Gautama connected to the Persian Empire?
The inscriptions of Darius the Great (Per. Darayavaush), the Persian emperor for thirty-five years, boast that the Zoroastrian God Assura Mazda (Per. Ahura Mazda) chose him to take the throne (in 522 BCE) from a usurper named “Gaumâta.” Darius shrouds the short-lived reign of his predecessor in a power struggle involving deceit, conspiracy, murder, and the prize of the Persian throne. He characterizes “Gaumâta” as an opportunist who illegally grabbed the throne in Babylon while the sitting Persian Emperor Kambujiya was away in Egypt.
Written in Cuneiform Script on tablets at Mount Bisutun (aka Behistun) in three different languages: Old Persian, Elamite and Babylonian (a form of Akkadian), the Bisutun Inscriptions may have echoed the name of Siddhartha Gautama, the man who became the Buddha, in the name of a little known King of Babylon.
The inscriptions refer to a religious figure named “Gaumâta,” from whom the Achaemenid Persian Emperor, Darius the Great, seized the throne in Babylon. Darius painted “Gaumâta” an imposter and illegal ruler, although the description does not seem to fit the highly educated and beloved leader. Darius identified him as a Magi (practitioner of esoteric knowledge), and sardonically labeled him as a “stargazer.” If the name “Gaumâta” referred to Siddhartha Gautama, this reference would mean that he held a key leadership position in the Magi Order. Moreover, as the headquarters of the Magi was in the temple complex of Esagila, home of the ziggurat tower dubbed “House of the Raised Head,” the designation of “stargazer” suggests that Gautama was involved with Babylon’s star observatory.
The name “Gaumâta” appears to be a variant of Gautama, the Buddha’s family name. In the ancient multilingual land of Babylonia, multiple names and titles with spelling variations referring to the same person were common.
Does evidence of the Babylonian Magi Order’s influences appear in Buddhist literature? Could we discover Mesopotamian references in the Buddhist scriptures?
The earliest mathematical systems, astronomical measurements, and mythological literature were initiated in the ziggurat tower-temples of the Fertile Crescent by the cultures of Sumer/Akkad and Amorite Babylonia.
Both Magi and Vedic seers furthered knowledge of a cosmic infrastructure, well known in the Buddha’s time from the Tigris to the Ganges. Discovering this connection in the Buddhist sutras would challenge the prevailing view that Buddhism was born and developed in isolation exclusively in India. Although the oral legacy of the sutras were assembled and recorded later in India, a Babylonian finding would have major implications regarding the origin, influences, and intentions of the Buddha.
Described as a compassionate philosopher-cosmologist “Gaumâta” decreed freedom for slaves, lowered oppressive taxes across the board, and inspired neighbors to respect one another in a city known for its diverse ethnic groups and many languages. His espousal of liberty, human rights, and generosity supports the thesis that “Gaumâta” and Gautama were one and the same person.
Darius, a military strongman, and a member of the Achaemenid family, prepared for his coup with a propaganda campaign designed to legitimize his overthrow of “Gaumâta.” In his public inscription he referred to his cohorts as witnesses who would confirm the killing of the usurper.
While his story appears to be full of cunning deceptions, the real behind the scenes story of this episode has remained elusive to history. Certainly as Darius had good reason to write #history in his own self-interest, what happened has gone undetected for thousands of years because historians know little to nothing about “Gaumâta.”
Of course, if “Gaumâta” was really Siddhartha Gautama, this assassination had to be a lie, because he did go on to become the Buddha. Either someone else was murdered in the name of “Gaumâta,” or Darius shrewdly produced a disinformation campaign designed to cover up what really happened. With the “death of the imposter” the new emperor wanted to send a message to supporters of “Gaumâta” that he would not tolerate rebellions and suppressed any hope for the return of this popular leader.
But in the wake of the coup nineteen rebellions arose throughout the empire. It would take Darius more than a year of brutal military action to crush the liberation-minded communities inspired by “Gaumâta.”
-(The above article is an extract from ‘The Buddha from Babylon: The Lost History and Cosmic Vision of Siddhartha Gautama’ by Harvey Kraft)
https://books.google.ch/books?id=kLRSDwAAQBAJ&lpg=PT9&hl=fr&pg=PP1#v=onepage&q&f=false
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Elamite linéaire, un système d’écriture utilisé en Iran il y a 4400 ans
Un Français « craque » une écriture non déchiffrée de plus de 4 000 ans, remettant en cause la seule invention de l’écriture en Mésopotamie.
François Desset est parvenu à déchiffrer l’élamite linéaire, un système d’écriture utilisé en Iran il y a 4400 ans.
Dans sa version archaïque proto-élamite (dès 3 300 avant J.-C.), celle-ci rejoint les deux systèmes d’écritures les plus anciens connus au monde, le proto-cunéiforme des Mésopotamiens et les hiéroglyphes égyptiens.
De quoi modifier les connaissances que l’on avait jusque-là sur l’origine de l’écriture !
-(Vous pouvez lire la suite)
https://www.archeorient.mom.fr/annuaire/desset-fran%C3%A7ois
✍ENGLISH
Linear elamite, a writing system used in Iran 4,400 years ago
François Desset has managed to decipher Linear Elamite, a writing system used in Iran 4,400 years ago. In its archaic proto-Elamite version (as early as 3300 BC), it joins the two oldest known writing systems in the world, the proto-cuneiform of the Mesopotamians and the Egyptian hieroglyphics. Enough to change the knowledge we had until then about the origin of writing!
The announcement – very rare – must have delighted the mast of Abbé Barthélémy, Sylvestre de Sacy or even Champollion. The French archaeologist François Desset, from the Laboratoire Archéorient in Lyon, announced on 27th November 2020 that he had succeeded in deciphering inscriptions dating back 4,400 years! All were written in linear Elamite, a writing used by the Elamites who inhabited Iran at the time. The scholars gathered online to learn about this discovery from the Department of Cultural Heritage at the Universita degli Studi di Padova in Padua, Italy, were enthusiastic. For more than a century, this writing system, used on the Iranian plateau in the ancient kingdom of Elam (now Iran) between the end of the 3rd millennium and the beginning of the 2nd millennium BC, escaped decipherment, as is still the case with the Cretan linear A or the writing of the Indus Valley. Between marks of admiration and congratulations from his colleagues, the Frenchman, freshly arrived from the University of Teheran (Iran) where he has been teaching since 2014, explained in English that: “This writing had been discovered for the first time on the ancient site of Susa (Iran) in 1901 and that for 120 years we hadn’t managed to read what had been written 4,400 years ago because we hadn’t found the key”. Something that has now been done this year (thanks to the opportunity offered by the forty-somethings in his flat in Teheran and the collaboration of three other colleagues, Kambiz Tabibzadeh, Matthieu Kervran and Gian-Pietro Basello).
-(You can read more)
https://leparisdepatrick.com/en/linear-elamite-a-writing-system-used-in-iran-4400-years-ago/
Photo above: Linear Elamite “B” inscription found on an engraved pebble from Susa, Iran, attributed to the ruler Puzur-Shushinak (2150-2100 BC), (Louvre Museum), left; Linear Elamite “K” inscription found on a silver Gunagi vase dated 1900/1880 BC (Iran), right. Credits: François Desset / Sylviane Savatier for Sciences et Avenir
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✍ENGLISH Iranian Roots of the Legends of King Arthur.
We often consider Arthur to be one of the first Christian knights, the pure derivate of Roman and Christian culture, moreover, the ideal and prototype of European nobility and Christian ethics.
But to think of about exotic origins of the myth? Connecting King Arthur with the Middle East and the vast Iranian steppes? That would seem absurd.
However in my thesis I will try to show that the legend of King Arthur may have completely different roots than most of us believe. I aim to show the similarities between the Arthurian legends and the legends of a remote European region and its ancient civilization – the Caucasus and the Scythians.
-(You can read more)
https://is.muni.cz/th/dwi26/Iranian_Roots_of_the_Legends_of_King_Arthur.pdf
By: Department of English and American Studies
MASARYK UNIVERSITY IN BRNO
Baccalaureate Thesis – Lucie Málková
-Theory of Iranian origin of Arthur’s Knights of the Round Table
https://www.kavehfarrokh.com/arthurian-legends-and-iran-europe-links/theory-of-iranian-origin-of-arthurs-knights-of-the-round-table/
-King Arthur [Part I]: Some Literary, Archaeological and Historical evidence
https://www.kavehfarrokh.com/military-history-1900-present/king-arthur-part-i-some-literary-archaeological-and-historical-evidence/
-King Arthur (Part II): Some Literary, Archaeological and Historical Evidence
https://www.kavehfarrokh.com/uncategorized/king-arthur-part-ii-some-literary-archaeological-and-historical-evidence/
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“Drawing on historical and archeological evidence, this fascinating documentary by Dr. Farzin Rezaeian reconstructs 7,000 years of Iranian history.
The film’s advanced animation techniques bring ancient wonders to life, giving an unprecedented look at Iran’s historical and cultural achievements.” In his accompanying book, Rezaeian has reconstructed the major monuments from seven key periods in Iranian history, bringing to life the settings in which Iranian civilization developed and the context through which the greatest figures of Iranian history, from Cyrus the Great (the Achaemenid Emperor) to Shah Abbas (the Safavid King), can be understood “Farzin Rezaeian is an award-winning documentary and educational film producer and director.
-Video and Photo By: Iranian Film Festival: http://vimeo.com/53253260
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Iran : découverte d’un nouveau pétroglyphe représentant une mante-religieuse (de 40 000 à 4,000 ans)
Un dessin d’environ quatorze centimètres représentant une sorte de mante religieuse à six pattes vient d’être identifié.
Découvert sur le site de Teimareh, dans la province de Markazi dans le centre de l’Iran, le motif a été comparé à d’autres gravures autour du monde et à des insectes locaux. Ce nouveau dessin a été révélé dans le cadre d’une enquête de deux ans, réalisée entre 2017 et 2018, portant sur les pétroglyphes et autres gravures préhistoriques.
Sur le dessin, on peut observer six pattes suggérant un insecte. Une particularité surprenante dans la mesure où les pétroplyphes représentant des animaux invertébrés sont rares. C’est d’ailleurs la raison qui ont poussé les scientifiques à approfondir leur examen pour identifier le motif. Avec une tête triangulaire, de grands yeux et des pattes-avant repliées, les scientifiques ont réussi à identifier une mante religieuse.
Plus étrange encore, les pattes du milieu sur le pétroglyphe, possèdent des extrémités en forme de cercles. Dans le milieu archéologique, cette représentation s’apparente à celle du « Squatter man », un pétroglyphe, retrouvé partout dans le monde, et faisant figure d’un humain encadré également par des cercles. Ces cercles pourraient, selon les historiens, représenter des aurores boréales.
Il pourrait donc s’agir du dessin d’un homme-mante, d’après les identifications des scientifiques : un pétroglyphe qui pourrait suggérer l’association de l’insecte au surnaturel dans les temps anciens, les mantes religieuses considérés comme des animaux mystiques.
Malgré les examens approfondis de la gravure, les scientifiques n’ont pas pu déterminer l’époque exacte du dessin. En Iran, l’utilisation de matériel radioactif étant interdite, il n’est en effet pas possible de procéder à une datation selon la méthode dite de datation radiométrique fondée sur l’activité radiologique du carbone 14. Certains experts estiment néanmoins que le pétroglyphe pourrait dater d’il y a 40 000 à 4 000 ans.
https://www.geo.fr/histoire/iran-decouverte-dun-nouveau-petroglyphe-representant-une-mante-religieuse-200248
(En cours pour inscrire ce site ancien sur la liste de l’UNESCO)
✍ENGLISH
Squatting (squatter) mantis man: A prehistoric praying mantis petroglyph in Iran (40,000 to 4,000 years ago)
14-cm motif of a six-legged creature with raptorial forearms was discovered in the Teymareh rock art site in central Iran (Markazi Province) during a 2017 and 2018 survey of petroglyphs or prehistoric stone engravings. In order to identify it, entomologists and archaeologists compared the motif to local insects and to similar motifs and geometric rock art from around the world.
The inspected motif resembles a well-known ”squatter man” motif based on aurora phenomena and found all over the world, combined with a praying mantid (Mantodea), probably a local species of Empusa. The petroglyph proves that praying mantids have been astounding and inspiring humans since prehistoric times.
-(You can read more) Published in the Journal of Orthoptera Research
https://jor.pensoft.net/article/39400/
(Underway to place this valuable ancient work on the UNESCO list)
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Un objet comparable au célèbre mur d’Hadrien en Grande-Bretagne a été découvert par des archéologues dans l’ouest de l’Iran, fait savoir Live Science.
Les chercheurs estiment que l’objet fut érigé entre le IVe siècle av. J.-C. et le VIe siècle après J.-C., sans pouvoir être plus précis.
Selon une hypothèse, c’est un des monarques de la dynastie des Sassanides (224-651 après J-C) qui a fait construit le mur.
Photo: Vue satellite: https://www.livescience.com/hadrians-wall-of-iran-discovered.html
✍ENGLISH
Archaeologists have identified the remains of a stone wall in Iran about the length of the famous Hadrian’s Wall.
Ancient 70-Mile-Long Wall Found in Western Iran. But Who Built It?
Archaeologists have identified the remains of a stone wall in Iran about the length of the famous Hadrian’s Wall that was built across England by the Romans. The wall, which extends about 71 miles (115 kilometers), was found in Sar Pol-e Zahab County in western Iran.
« With an estimated volume of approximately one million cubic meters [35,314,667 cubic feet] of stone, it would have required significant resources in terms of workforce, materials and time, » wrote Sajjad Alibaigi, an assistant professor of Iranian Archaeology at Razi University in Kermanshah, Iran, in an article published online in the journal Antiquity. The structure runs north-south from the Bamu Mountains in the north to an area near Zhaw Marg village in the south, Alibaigi wrote.
Pottery found along the wall suggests that it was built sometime between the fourth century B.C. and sixth century A.D., Alibaigi wrote. « Remnants of structures, now destroyed, are visible in places along the wall. These may have been associated turrets [small towers] or buildings, » wrote Alibaigi, noting that the wall itself is made from « natural local materials, such as cobbles and boulders, with gypsum mortar surviving in places. »
Though the wall’s existence was unknown to archaeologists, those living near it have long known about the wall, calling it the « Gawri Wall, » Alibaigi wrote.
A spokesperson for Antiquity said that since Alibaigi’s paper was published, the journal has learned that another group of archaeologists carried out earlier research on the wall; that research was never published in a journal.
Mysterious wall
Archaeologists are not certain who built the structure, and for what purpose. Because of the poor preservation of the barrier, the scientists aren’t even sure of its exact width and height. Their best estimates put it at 13 feet (4 meters) wide and about 10 feet (3 m) high, he said.
« It is unclear whether it was defensive or symbolic, » wrote Alibaigi, noting that it might mark the border for an ancient empire, perhaps the Parthians (who flourished between 247 B.C. and A.D. 224) or the Sassanians (A.D. 224-651). Both empires in western Iran built large castles, cities and irrigation systems, so it’s likely that both had the resources to build the Gawri Wall, wrote Alibaigi.
The newly discovered Gawri Wall is not the only ancient long wall in Iran. Archaeologists have previously found similar structures in the north and northeastern parts of Iran. Those may have had a defensive purpose.
Alibaigi hopes to carry out more research on the Gawri Wall in the future, he wrote. He did not respond to requests for comment.
https://www.livescience.com/hadrians-wall-of-iran-discovered.html
-Photo:
This satellite image was taken on July 31, 2019 by the WorldView-2 satellite.
The red arrows show a surviving section of the Gawri Wall. (Image credit: 2019 Maxar Technologies)
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« Les Iraniens croient qu’un artisanat n’est pas seulement une activité physique, mais que les artisans sont comme des poètes ou des auteurs qui reflètent leurs émotions sur leur travail »
L’art de l’artisanat en Iran a une longue histoire. En voici quelques exemples;
Comme l’attestent les recherches archéologiques dans la province iranienne Mazandaran, divers objets ont été découverts datant de différentes époques, depuis l’âge de glace (il y a 75 000 ans) jusqu’au Néolithique, Chalcolithique, l’âge du bronze et l’âge du fer.
-Grotte de Hotu et Kamarband, le Mâzandarân une province plus historique que l’Histoire.
La grotte Kamarband, ont été découvertes surtout des pièces de tissu de 6500 avant J.-C. C’est une preuve qu’à cette époque, les habitants de cette région connaissaient déjà les techniques de tissage de laine d’animaux domestiques.
La grotte Hotu, à 50 mètres de la grotte Kamarband, les anthropologues américains ont pu découvrir trois squelettes, appartenant à un homme, une femme et une jeune fille. La datation au carbone 14 montre que ces squelettes datent du Mésolithique.
Quelques silex de l’époque du Paléolithique ont également été découverts.
Les experts américains ont donné le nom de « Huto Man » à cette espèce humaine qui était beaucoup plus avancée que l’homme de Neandertal.
Pour lire plus: http://www.teheran.ir/spip.php?article2683#gsc.tab=0
-Iran Carrefour de cultures millénaires. L’Art sacré dans la culture persane UNESCO
https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000053893_fre
-Sept mille ans d’art en Iran
https://www.parismuseescollections.paris.fr/fr/ressources-bibliographiques/sept-mille-ans-d-art-en-iran-exposition-paris-petit-palais-octobre-1961#infos-principales
-Iran, Jarre de conservation décorée de bouquetins en céramique peinte. Date: v. 3800–3700 av. J.-C.
https://www.metmuseum.org/fr/art/collection/search/324917
-Vase animation
Récipient en poterie datant du IIIe millénaire avant J.C et retrouvé à Shahr-e Sokhteh (Iran). En 5 images, une chèvre saute vers un arbre, y grimpe, mange des feuilles et redescend.
Il s’agit de l’un des premiers exemples de représentation du mouvement à l’aide d’une techinque d’animation.
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Vase_animation.gif
-L’artisanat persan et son évolution historique
http://www.teheran.ir/spip.php?article1726#gsc.tab=0
-La 19ème exposition de l’artisanat iranien s’est tenue à Isfahan UNESCO
Toutes les provinces d’Iran témoignent de savoir-faire artisanaux spécifiques, qui ont été perpétués à travers l’histoire et qui sont basés sur différentes conditions environnementales.
La ville d’Isfahan a été le foyer de la création artisanale iranienne, ce pourquoi elle est l’hôte depuis plusieurs années de cette exposition nationale qui met en évidence la diversité des cultures iraniennes à travers l’artisanat.
https://fr.unesco.org/creative-cities/events/la-19eme-exposition-de-lartisanat-iranien-sest-tenue-isfahan
✍ENGLISH
« Iranian people believe that a craftsmanship is not just a physical activity, but craft artists are like poets or authors who reflect their emotions and contemplations on their work »
The art of craftsmanship in Iran has a long history. Here are some examples;
The oldest milestone of human life in Iran dates back to Mesolithic Era (10,000 to 12,000 years ago), the evidence of which is the artefacts found by Charlton S. Coon in “kamarband” cave in today Behshahr City, Mazandaran Province.
-Huto and Kamarband Cave
Cave site near the southeast corner of the Caspian Sea in northern Iran with occupation levels spanning the late Palaeolithic to early farming period c 10,000-5000 BC.
After c 6000 BC there is evidence of increasing sheep and goat, possibly indicating domestication, and evidence of harvesting of wild cereals. Pottery appears c 5300 BC; shortly afterwards the cave was abandoned.
Read more: https://www.archaeologs.com/w/ghar-i-kamarband/en
-Iran Cultural Crossroads For 2,500years Sacred art in Persian culture UNESCO
https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000053893
-7000 Years of Iranian Art
https://books.google.ch/books?id=eElIAQAAIAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
-Iran, Storage jar decorated with mountain goats in ceramic paint. Date: ca. 4000–3600 B.C.
https://www.metmuseum.org/art/collection/search/324917
-The history of Iranian animation, which began in its modern form in the mid 20th century in Iran, can also be traced back to the Bronze Age.
A 5,200 year old earthenware goblet discovered in Burnt City in Sistan and Baluchestan Province, southeastern Iran, depicts a series of drawings of a goat that jumps toward a tree and eats its leaves.
https://en.wikipedia.org/wiki/History_of_Iranian_animation
-Bushel with ibex motifs, c. 4200–3500 B.C.E., Susa
https://www.youtube.com/watch?v=eeNfDr4ojZg
-Timeline of Art History Iran 8000–2000 B.C.
https://www.metmuseum.org/toah/ht/02/wai.html
-19th Iranian Handicraft Exhibition Held in Isfahan UNSECO
All of Iran’s provinces bear witness to specific crafts know-how that have been carried out throughout history and that are based on different environmental conditions.
The city of Isfahan has been the main base of Iranian handicrafts, this is why it is the host for several years of this national exhibition which highlights the diversity of Iranian cultures through handicrafts.
https://en.unesco.org/creative-cities/events/19th-iranian-handicraft-exhibition-held-isfahan
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MOTIFS PERSANS: Des textiles en soie de la région persane ont été trouvés dans le navire Oseberg. Parmi les motifs, nous pouvons voir des parties d’oiseaux spéciaux associés à la mythologie perse, combinés avec des haches de feuilles de trèfle, un symbole zoroastrien tiré du zodiaque.
Les textiles ont été coupés en fines bandes et utilisés pour la parure des vêtements. Des bandes similaires ont également été trouvées dans d’autres sites funéraires de l’âge viking.
-Article du 12.30.2013
De la soie persane dans les sépultures vikings
Le commerce de la soie était bien plus étendu que ce qui était supposé jusqu’à présent; et une récente étude pourrait changer notre perception de l’histoire des Vikings norvégiens.
Après quatre années d’étude approfondie du commerce sous l’ère viking, Marianne Vedeler, professeur agrégé au Musée d’histoire culturelle à l’université d’Oslo, a constaté que les Vikings norvégiens ont eu des liens commerciaux avec la Perse et l’Empire byzantin.
Un réseau de commerçants de divers endroits et différentes cultures apportaient la soie aux pays nordiques.
Une centaine de petits fragments de soie.
Dans le navire d’Oseberg, qui a été mis au jour il y a environ cent ans, plus d’une centaine de petits fragments de soie avaient été trouvés.
C’est la plus ancienne découverte de soie de l’époque viking en Norvège.
A l’époque où la soie d’Oseberg était découverte, personne ne pensait qu’elle avait été importée de Perse. On imaginait généralement qu’elle avait été pillée dans les églises et les monastères en Angleterre et en Irlande.
Depuis les fouilles d’Oseberg, de la soie datant de la période Viking a été trouvée en plusieurs endroits dans les pays nordiques. La dernière découverte a été faite il y a deux ans à Ness dans la municipalité de Hamarøy, le comté de Nordland. Mais il y a eu aussi des découvertes à Gokstad dans le comté de Vestfold, Sandanger dans le quartier de Sunnmøre et Nedre Haugen dans le comté d’Østfold.
Quinze textiles de soie différents
Le plus grand nombre de lieux de sépulture de l’ère Viking contenant de la soie ont été trouvés à Birka dans la région d’Uppland, à quelques kilomètres à l’ouest de Stockholm.
Cependant, il n’y a pas d’autres endroits où une aussi grande variété de soie a été trouvée dans un site d’enfouissement unique comme l’Oseberg.
De la soie de quinze textiles différents, ainsi que des broderies, des textiles tissés en soie et des bandes de laine ont été découverts.
Beaucoup de pièces de soie avait été coupées en fines lanières et utilisées pour des habits.
Les textiles ont été importés, tandis que les bandes tissées ont probablement été fabriquées localement à partir de fil de soie importé.
Marianne Vedeler a recueilli des informations sur la soie et son commerce dans les pays nordiques. Elle a également étudié les manuscrits de la production de soie et de son commerce le long des fleuves russes ainsi qu’en Byzance et en Perse.
En voyant tout cela dans son ensemble, il est plus logique de supposer que la plupart des soies ont été achetées à l’Est, plutôt que pillées dans les îles britanniques.
Les voies navigables.
Vedeler estime que, sous l’ère viking, la soie était importée à partir de deux principales régions. La première était byzantine, c’est-à-dire dans et autour de Constantinople, ou Miklagard, qui était le nom Viking. L’autre grande région était la Perse.
La soie peut avoir été apportée vers le nord par différentes routes. Une possibilité est depuis le Sud, à travers l’Europe centrale puis vers la Norvège, mais Mme Vedeler estime que la soie est arrivée principalement par le biais des rivières russe Dnepr et Volga.
Le Dniepr était la principale route vers Constantinople, tandis que la Volga menait à la mer Caspienne.
Les routes commerciales fluviales étaient extrêmement dangereuses et difficiles. Une des sources décrit le parcours laborieux le long du Dniepr à Constantinople: « Un groupe de commerçants a rejoint à Kiev. Le long de la rivière, ils ont été attaqués par des tribus dangereuses. Ils avaient besoin de passer à travers les rapides et les cataractes. Ensuite, les esclaves devaient transporter leur bateau ».
Les motifs persans.
Sur la base de la soie qui a été trouvée, il semble que la soie venait principalement de Perse plutôt que de Constantinople.
De grandes quantités de soie d’Oseberg ont des motifs de l’Empire perse. Cette soie est tissée en utilisant une technique appelée samite, une méthode de tissage Oriental sophistiquée.
Beaucoup de motifs en soie peuvent être liés à des motifs religieux d’Asie centrale.
Un autre modèle représente un Shahrokh, un oiseau qui a une signification très particulière dans la mythologie perse, il représente une bénédiction royale.
Puissance et force
En Orient, la soie était importante car elle symbolisait le pouvoir et la force. Il y avait toute une hiérarchie de différentes qualités de soie et modèles réservés aux fonctionnaires et à la royauté.
Même si la soie était un symbole de statut social important pour les Vikings, ils n’ont pas réussi à mettre la main sur la meilleure soie. Très probablement, la majeure partie de la soie importée en Scandinavie était de qualité moyenne ou inférieure à la moyenne.
A Byzance, d’importantes restrictions avaient été imposées sur la vente de la soie vers les terres étrangères. Les terres perses ont également imposé des restrictions strictes sur la vente et la production de la soie.
A Byzance, il était illégal d’acheter plus de soie que la valeur d’un cheval.
Cependant, plusieurs accords commerciaux qui ont été conservés montrent que les commerçants en provenance du Nord avaient des privilèges commerciaux spéciaux à Byzance.
La soie n’était pas seulement une denrée commerciale. Certains types de soie étaient réservés aux cadeaux diplomatiques à l’étranger, comme décrits dans les sources byzantines et perses.
En Europe, la soie est devenue particulièrement populaire pour envelopper des reliques sacrées dans les églises.
Une partie de la soie trouvée en Norvège était peut-être des cadeaux ou des butins de guerre, mais des sources archéologiques ainsi que des écrits indiquent que la soie était échangée dans les pays nordiques.
Donc, les Vikings étaient plus honnêtes que ce que l’on pensait ?
Nous pouvons supposer que les Vikings étaient engagés dans le commerce, le pillage, l’échange de cadeaux et les relations diplomatiques en égale mesure.
Un exemple possible de butin trouvé dans le bateau d’Oseberg est un morceau de soie avec l’image d’une croix. C’était bien avant l’introduction du christianisme. Le morceau de soie peut avoir été cousu au niveau local, mais il est également très probable qu’il fut volé dans une église irlandaise.
La Chine, une autre source possible.
A Gokstad, de fines lamelles d’or martelées et enroulées autour de fils de soie figuraient parmi les découvertes. L’origine est inconnue, mais il est probable qu’ils proviennent de Chine, estime Vedeler, qui va maintenant se rendre en Chine pour en savoir plus.
Pour l’instant, Vedeler doit tirer des conclusions quant à l’origine de la soie en étudiant les techniques et les modes de tissage. Avec le temps, elle souhaite faire usage d’une nouvelle méthode qui est en cours d’élaboration à l’Université de Copenhague et qui sera en mesure de révéler l’origine géographique des artéfacts.
-Photo+Article
http://decouvertes-archeologiques.blogspot.com/2013/12/de-la-soie-persane-dans-les-sepultures.html
-Article du 17 SEPT. 2020
Les origines des Vikings révélées par de nouvelles analyses ADN
Alors que notre vision moderne des Vikings est celle d’un groupe très homogène de robustes guerriers scandinaves aux cheveux blonds, la réalité était tout autre.
https://www.nationalgeographic.fr/histoire/2020/09/les-origines-des-vikings-revelees-par-de-nouvelles-analyses-adn
✍ENGLISH
PERSIAN PATTERNS: Silk textiles from the Persian region were found in the Oseberg ship. Among the motifs, we can see parts of special birds associated with Persian mythology, combined with clover-leaf axes, a Zoroastrian symbol taken from the Zodiac. The textiles have been cut into thin strips and used for adornment on clothing. Similar strips have also been found in other Viking Age burial sites. Photo: KHM- UiO
-Published Nov. 1, 2013
Norwegian Vikings purchased silk from Persia
The Vikings did not only go West to pillage and plunder. Most of the silk found in the Oseberg ship may have been purchased by honest means from Persia.
The Norwegian Vikings were more oriented towards the East than we have previously assumed, says Marianne Vedeler, Associate Professor at the Museum of Cultural History, University of Oslo in Norway. After four years of in-depth investigation of the silk trade of the Viking Age, she may change our perceptions of the history of the Norwegian Vikings. The silk trade was far more comprehensive than we have hitherto assumed.
The Norwegian Vikings maintained trade connections with Persia and the Byzantine Empire. A network of traders from a variety of places and cultures brought the silk to the Nordic countries. Her details are presented in the book “Silk for the Vikings”, to be published by Oxbow publishers this winter, but in this article you can glimpse some of her key findings.
In the Oseberg ship, which was excavated nearly a hundred years ago, more than one hundred small silk fragments were found. This is the oldest find of Viking Age silk in Norway.
At the time when the Oseberg silk was discovered, nobody conceived that it could have been imported from Persia. It was generally believed that most of it had been looted from churches and monasteries in England and Ireland.
Lots of Viking silk
Since the Oseberg excavation, silk from the Viking Age has been found in several locations in the Nordic countries. The last finding was made two years ago at Ness in Hamarøy municipality, Nordland county. Other Norwegian findings of silk from the Viking Age include Gokstad in Vestfold county, Sandanger in the Sunnmøre district and Nedre Haugen in Østfold county.
The highest number of burial sites containing silk from the Viking Age have been found at Birka in the Uppland region, a few miles west of Stockholm.
– Even though Birka has the highest number of burial sites containing silk, there are no other places where so much and such varied silk has been found in a single burial site as in Oseberg, says Marianne Vedeler to the research magazine Apollon.
In Oseberg alone, silk from fifteen different textiles, as well as embroideries and tablet-woven silk and wool bands were discovered. Many of the silk pieces had been cut into thin strips and used for articles of clothing. The textiles had been imported, while the tablet-woven bands most likely were made locally from imported silk thread.
Marianne Vedeler has collected information on silk and its trade in the Nordic countries. She has also studied manuscripts on silk production and trade along the Russian rivers as well as in Byzantium and Persia.
– When seeing it all in its totality, it’s more logical to assume that most of the silk was purchased in the East, rather than being looted from the British Isles.
Waterways
Vedeler believes that in the Viking Age, silk was imported from two main areas. One was Byzantium, meaning in and around Constantinople, or Miklagard which was the Vikings’ name for present-day Istanbul. The other large core area was Persia.
The silk may have been brought northwards along different routes.
– One possibility is from the South through Central Europe and onwards to Norway, but I believe that most of the silk came by way of the Russian rivers Dnepr and Volga.
The Dnepr was the main route to Constantinople, while the Volga leads to the Caspian Sea. The river trade routes were extremely dangerous and difficult. One of the sources describes the laborious journey along the Dnepr to Constantinople:
– A band of traders joined up in Kiev. Along the river they were attacked by dangerous tribesmen. They needed to pass through rapids and cataracts. Then, slaves had to carry their boat.
Persian patterns
On the basis of the silk that has been found, there are indications that more silk came to Norway from Persia than from Constantinople.
– Large amounts of the Oseberg silk have patterns from the Persian Empire. This silk is woven using a technique called samitum, a sophisticated Oriental weaving method. Many of the silk motifs can be linked to religious motifs from Central Asia.
Another pattern depicts a shahrokh, a bird that has a very specific meaning in Persian mythology; it represents a royal blessing. In the Persian myth, the shahrokh bird is the messenger that brings the blessing to a selected prince. In a dream, the bird visits the prince holding a tiara, a tall head adornment, in its beak. The prince then wakes up and knows that he is the chosen one. The image of the imperial bird was popular not only in silk weaving, but also in other art forms in Persia. The motif gained widespread popularity in Persian art.
– It’s an amusing paradox that silk textiles with such religious and mythological images were highly prized and used in heathen burial sites in the Nordic countries as well as in European churches.
Exclusive
In the Orient, silk was essential for symbolizing power and strength. There was an entire hierarchy of different silk qualities and patterns reserved for civil servants and royalty.
Even though silk was a prominent status symbol for the Vikings, they failed to get their hands on the best silk.
– Most likely, the bulk of the silk imported to Scandinavia was of medium or below-medium quality.
In Byzantium, major restrictions were imposed on the sale of silk to foreign lands. The punishment for illegal sale of silk was draconian. The Persian lands also imposed strict restrictions on the sale and production of silk.
In Byzantium, it was illegal to buy more silk than what could be bought for the price of a horse. A foreign trader was allowed to buy silk for ten numismata, while the price of a horse was twelve numismata.
– However, several trade agreements that have been preserved show that traders from the North nevertheless had special trade privileges in Byzantium.
Silk was not only a trade commodity. Certain types of silk were reserved for diplomatic gifts to foreign countries, as described in Byzantine as well as Persian sources. In Europe, silk became especially popular for wrapping sacred relics in churches.
– Some of the silk found in Norway may be gifts or spoils of war, but archaeological as well as written sources indicate that silk was traded in the Nordic countries.
– So the Vikings were more honest than has been assumed?
– We may safely assume that the Vikings engaged in trade, plunder, exchange of gifts and diplomatic relations in equal measure.
A possible example of loot found in the Oseberg ship is a piece of silk with an image of a cross.
– This was long before the introduction of Christianity. The silk piece may have been sewn locally, but it is also highly likely that it was purloined from an Irish church.
Possibly China
At Gokstad, thin strips of hammered gold wrapped around silk threads were among the findings.
– These threads are highly exclusive. We do not know their origin, but we suspect that they may have come from even further east, in the direction of China, says Vedeler, who will now travel to China to find out more.
As yet, Vedeler must draw conclusions regarding the origin of the silk by investigating weaving technologies and patterns. With time, she wishes to make use of a new method which is being developed at the University of Copenhagen and which will be able to reveal the geographic origin of artefacts.
https://www.apollon.uio.no/english/vikings.html
-PUBLISHED SEPTEMBER 16, 2020
Scientists raid DNA to explore Vikings’ genetic roots
While our modern ideas of these ancient seafarers paint a very homogenous picture, their reality was decidedly diverse.
https://www.nationalgeographic.com/history/article/scientists-raid-viking-dna-explore-genetic-roots
-Photo
http://decouvertes-archeologiques.blogspot.com/2013/12/de-la-soie-persane-dans-les-sepultures.html
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✍ENGLISH
5000 Years of Iranian Engineering: 3200 BC – 1800 AD – By Dr. Farzin Rezaeian
This film gives viewers a stimulating glance into the big, bold and beautiful engineering masterpieces of Iran throughout 5000 years of its history.
It is skillfully enhanced by exquisite images and filled with limpid quotations by renowned scholars. It truly comes alive with state-of-the-art computer-generated reconstructions of Iranian heritage in science and technology.
The movie demonstrates not only the range but also the skill and virtuosity of the Iranian engineers and provides an indispensable overview of one of civilizations most resplendent technological traditions.
Dr. Farzin Rezaeian is a world-renowned writer, director and producer who has generated multiple works on Iran’s civilization and arts. During the past 20 years he has worked on research, compiling texts and directing documentary movies, some of which have been recognized by by national and international awards.
-Photo: https://www.archaeological.org/5000-years-of-iranian-engineering-with-aia-stanford/
-Video: TheFanniAlumni
-« Five Thousand Years of Iranian Engineering »
Co-Sponsored by Stanford’s Persian Student Association and Stanford Iranian Studies
http://aia-stanford.org/FarzinRezaeian.html
-Documentary and book release, « 5000 Years of Iranian Engineering. » By Dr. Farzin Rezaeian
Video: Sam Ghazi
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Histoire des calendriers d’Iran dont le premier remonte à plus de 4300 av. J.-C
PAR: CALENDRIERS SAGA
Un tout premier calendrier (connu) remonterait à la dynastie PISHDAADI sous le règne de de son quatrième roi JAMSHEED le Grand. Nous sommes alors en 4300 av. J.-C environ.
Ce calendrier que nous allons qualifier de « Vieil Avestan » était solaire et se caractérisait par une année de 12 mois de 30 jours plus cinq jours. Ces cinq jours n’étaient pas rajoutés chaque année mais faisaient l’objet d’un regroupement pour constituer un mois complémentaire tous les 116 ans.
Parallèlement, il existait un autre calendrier de type Babylonien et donc luni-solaire. Il était identique au calendrier babylonien mais faisait débuter l’année à l’équinoxe d’automne.
On voit ensuite arriver (de 478 av. J.-C ou 441 av. J.-C selon les sources à 875 ap. J.-C environ) l’influence du zoroastrisme et de son calendrier avec toutes les modifications qu’il a subies au fil des siècles. Je les résume ici :
- Après avoir utilisé le « Vieil Avestan », les zoroastriens, sous influence des relations directes entre Perse et Égypte et après l’établissement de Combyses puis de Darius le Grand ont certainement adopté le calendrier égyptien beaucoup plus simple que le « Vieil Avestan ».
Rapidement, les prêtres ont trouvé nécessaire de corriger le glissement du calendrier vague et inventer une année fixe pour des besoins religieux. Il fut donc institué un calendrier de 12 mois de 30 jours avec intercalation d’un mois complémentaire plein tous les 120 ans. Ce mois était régulièrement déplacé et ajouté au premier mois, puis au second, puis au troisième, etc. Cette réforme, qui s’est certainement produite en 441 av . J.-C. a vu aussi le début de l’année déplacé à l’équinoxe de printemps. - C’est en 226 ap. J.-C, sous le règne d’Ardachir Ier que les 5 jours manquants à l’année sont ajoutés systématiquement à la fin de celle-çi. On sait que ce ne s’est pas fait sans mal.
- Un peu comme dans le calendrier égyptien, les Perses utilisaient l’année d’accession des rois au trône comme origine du calendrier. Ce n’est qu’après l’assassinat du dernier roi Sassanide(et zoroastrien) Yazgard III que l’origine du calendrier fut déclarée immuable et fixée à 631 ap. J.-C. C’était le calendrier Yazdgardi.
Notre résumé de la période zoroastrienne du calendrier étant terminée, continuons à avancer dans le temps. Mais avant, souvenons nous que c’est à cette époque (VIIème siècle ap. J.-C) qu’on voit entrer dans l’usage perse un nouveau calendrier : le calendrier lunaire islamique. Du coup, les événements historiques furent aussi bien enregistrés avec des dates du calendrier solaire qu’avec des dates du calendrier lunaire.
En 1075,le Sultan Malik Shah, féru d’astronomie, décide de réformer le calendrier. Cinq personnes vont s’atteler à la tâche dont un homme d’exception Omar Khayyam. Après quatre ans d’observations, Khayyam va fixer la longueur de l’année tropique à 365,24219858156 jours et inventer le calendrier Jalali (Jalal-ud-din étant un des autres noms de son « roi-patron »). Il fixe de façon claire le début de l’année (Nowruz), la longueur des mois et les « règles » d’intercalation des années « bissextiles ». Ce calendrier exceptionnel de précision trouve ses racines dans les anciens calendriers de l’Avesta et deviendra beaucoup plus tard le calendrier actuel de l’Iran. Nous reviendrons sur sa structure quand nous parlerons du calendrier iranien (et pakistanais) d’aujourd’hui.
Omar Khayyam, né le 18 mai 1048 et mort le 4 décembre 1131.
Il était à la fois Poète, mathématicien et astronome. Il fut auteur de méthodes géométriques et algébriques.
Il a contribué à la réforme du calendrier perse et son calendrier jalali fut un des plus précis au monde avec le calendrier grégorien.
Cette première apparition du calendrier Jalali ne va pas durer longtemps puisque nous en arrivons aux périodes d’invasion turco-mongoles. Naturellement, on voit s’instaurer un calendrier turco-mongol dont les années sont solaires et les mois lunaires (29 ou 30 jours). Une nouveauté de ce calendrier va perdurer : l’utilisation de noms d’animaux pour nommer les années. Ce calendrier sera officiellement accepté en Iran durant la dynastie Safavide (XVIème siècle).
Les calendrier iraniens modernes
Vers le milieu du XIXème siècle, le calendrier Jalali commence à devenir d’un usage courant et c’est en 1911 que le Parlement Perse l’adopte comme Calendrier officiel en lieu et place du calendrier Turco-mongol. Ses mois portent les noms des signes du zodiaque et les années héritent des noms des animaux du calendrier turco-mongol dans un cycle duodécimal (12 ans). Dans ce cycle, les animaux sont les suivants : rat, vache, tigre, lapin, baleine, serpent, cheval, mouton, singe, poule, chien et cochon. (l’an 1382 du calendrier iranien qui correspond à 2003-2004 AD est l’année du mouton).
C’est en 1925, le 31 mars 1925 pour être précis, que le calendrier jalali devient calendrier officiel de l’Iran de part l’Assemblée Consultative Nationale Iranienne (Maijlis) et de la constitution de la République Islamique d’Iran dont je vous cite l’article 17 :
« Article 17: Le calendrier officiel du pays prend son point de départ au moment du début de l’émigration du Prophète de l’Islam – Que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur lui et sur sa famille. Les deux calendriers solaire et lunaire islamique sont reconnus, mais les actes gouvernementaux seront datés selon le calendrier solaire. Le jour chômé hebdomadaire officiel est le vendredi. »
Belle victoire posthume pour le génial Omar Khayyam.
Si on y ajoute le calendrier grégorien pour les échanges économiques, l’Iran est donc dotée de trois calendriers : un calendrier « mondial » grégorien, un calendrier solaire (Jalali ou Khorshidi), un calendrier lunaire (Ghamari).
Penchons nous un peu plus sur ce calendrier solaire iranien qui est, sans aucun doute, le plus précis au monde.
Point de départ
Comme indiqué dans l’article 17 de la Constitution Iranienne, ce point de départ est l’Hégire qui marque le moment où le prophète Muhammad (Mahomet) quitte La Mecque et ses persécutions pour rejoindre Médine : l’an 622 dans le calendrier grégorien, et, pour être plus précis, le 22 mars 622 du calendrier grégorien. À noter que le calendrier iranien ne comporte pas d’année 0 et commence en l’an 1. Pour prendre un exemple : le 21/03/2003 AD correspond au 01/01/1382 S. S (Samsi) étant le suffixe pour indiquer les dates dans le calendrier solaire iranien.
Précision : le 22 mars 622 ne correspond pas au départ de Muhammad pour Médine mais bien à la date de début de l’ére iranienne. 622 a été retenue et le 22 mars correspond au début calculé de l’année iranienne pour cette année 622.
Année
Après avoir relu la page astronomie du site, voyons pourquoi le calendrier iranien est si précis qu’on l’a dit.
C’est tout simplement parce qu’il « colle » à l’année tropique. La longueur d’une année solaire correspond au temps qu’il faut au soleil, dans son mouvement apparent, pour partir d’un point fixe dans le ciel et y revenir. Dans le calendrier iranien, ce point est l’équinoxe vernal (Équinoxe Farvardin pour les astronomes iraniens, Équinoxe de Printemps pour nous). Pour les astronomes, c’est le moment où la longitude solaire est égale à 0 (ou 360 degrés). Pour le non initié que je suis, c’est le jour du printemps en France aux alentours du 21 mars. Pour les astrologues, on entre dans le signe du bélier.
Ce moment précis (nommé tahvil-e saal) où le soleil passe par l’équinoxe vernal correspond au début de l’année iranienne dont le « jour de l’an » portera le nom de Nowruz.
Comprenons bien que ce moment correspond à une heure précise à Téhéran (en heures, minutes et secondes). Il n’est pas déduit de l’observation mais de calculs astronomiques (pour ceux qui savent les faire) ou de tables. Vous trouverez de telles tables sur le site du Bureau Des Longitudes (BDL). Ces tables donnent l’heure exacte de l’équinoxe de printemps UT. N’oubliez quand même pas d’y rajouter la longitude de Téhéran pour avoir l’heure locale : 3,425.
Si vous me suivez bien, vous êtes en train de vous poser une question : va-t-on interrompre une journée de 24 heures pour commencer une nouvelle journée (et une nouvelle année) ? Je vous rassure, la réponse est NON. On va tenir compte d’une règle : si l’heure exacte de l’équinoxe vernal est avant midi (heure de Téhéran), le jour est le premier jour de l’année. Sinon, le premier jour de l’année sera le lendemain. C’est dans cette règle qu’est la clé de l’extrême précision du calendrier iranien. Tout le reste va suivre de soi : mois, saisons, jours complémentaires…
Observation : notons au passage que si, nous occidentaux, fêtons le Jour de l’An à minuit, les utilisateurs du calendriers iraniens peuvent s’embrasser sous le sapin (le font-ils ? je vous pose la question. Euh… je parle du sapin) à des heures variables selon le résultat des calculs astronomiques.
Mois
Toujours très logique, le calendrier iranien : nous avons vu que le début de l’année correspond à l’entrée du soleil dans le signe zodiacal du Bélier. Et comme les 12 signes du zodiaque sont régulièrement répartis dans la voûte céleste, la longueur des mois correspond à l’intervalle de temps qu’il faut au soleil pour passer d’un signe à l’autre. Nous avons donc six premiers mois de 31 jours, et six autres de 30 jours. Le dernier mois peut compter seulement 29 jours lors des années « communes » (non « bissextiles »). Nous y reviendrons.
Je ne peux résisterà l’envie de vous dire que les Iraniens ont eu la chance de ne pas connaître de « semeurs de pagaille » (je ne parle ici que des calendriers) comme César ou Auguste qui, pour leur propre gloriole, ont décidé de changer la longueur des mois.
Dans le tableau suivant, sont indiqués les noms des mois iraniens et afghans, leur nom ancien à différentes époques et leur correspondance zodiacale.
(*) : 29 jours pour les années « communes » – 30 jours pour les années « bissextiles ».
Semaine
Il n’y a pas grand chose à en dire, sinon qu’elle commence le samedi et que, conformément à la Constitution, Jomeh (vendredi) est jour de repos hebdomadaire.
Années « bissextiles »
On peut lire ici ou là que le calendrier iranien utiliserait des règles compliquées pour déterminer les années de 365 et 366 jours. Pour ma part, j’ai plutôt l’impression (et la conviction jusqu’à ce qu’on me prouve le contraire) qu’il n’y a aucune règle et que la longueur de l’année se déduit tout naturellement. Essayons d’y voir plus clair :
Nous avons vu que, selon l’heure de l’équinoxe vernal, l’année commence dans la journée ou dans la journée suivante. Il n’en reste pas moins vrai qu’une année iranienne durera un nombre entier de jours.
Or, une année tropique dure 365 jours cinq heures et 49 minutes environ. Si nous arrondissons à 365 jours et six heures, on constate qu’il faut quatre ans pour que les six heures accumulées constituent une journée. Nous aurons donc une année de 366 jours tous les quatre ans.
Mais nous avons 11 minutes de trop par rapport aux 365 jours cinq heures et 49 minutes. Nous allons les accumuler pendant 33 ans avant qu’elles ne puissent constituer une journée. Au bout de ces 33 ans, l’année qui aurait dû comporter 366 jours n’en comptera plus que 365.
Pour résumer, si nous comptons les années à partir d’une année de 366 jours (à condition de prendre la bonne), nous aurons trois années de 365 jours, puis une année de 366 jours sept fois de suite. Ensuite, nous aurons quatre années de 365 jours puis une année de 366 jours. Le total des années de ce cycle s’élève à 33.
Et comme il nous reste des poignées de secondes pour en arriver à la longueur réelle à la seconde près de l’année tropique, ces secondes vont s’accumuler jusqu’à constituer une journée et procéder à une « rupture » dans le cycle des 33 ans.
Où sont les « règles compliquées » dans tout cela à part la simple déduction de calculs astronomiques ?
Je n’ai pas procédé aux calculs moi-même mais je vous livre ceux de Kazimierz M.Borkowski qui a déterminé quelles sont les années qui devraient constituer une rupture dans le cycle des 33 ans.
Nous constatons, d’après le tableau, que le cycle de 33 ans n’est jamais interrompu entre 1831 et 2256 grégorien (1210-1635 jalali). 1635 sera une année de 366 jours à la place de 1634 et on repartira pour une série de cycles de 33 ans.
Pour ceux qui ne veulent pas se livrer à de savants calculs les années de 366 jours sont celles dont le reste de la division par 33 de l’année jalali est 1, 5, 9, 13, 17, 22, 26 ou 30.
Notons au passage que la règle de la divisibilité des l’année grégoriennes par 100 mais pas par 400 remet le calendrier grégorien « sur ses pattes » tous les 400 ans alors que le calendrier iranien ne met que 33 ans pour arriver au même résultat. Omar Khayyam était vraiment un génie dans son domaine.
Tentatives de modifications ultérieures à 1925
Le 14 mars 1975, l’Assemblée Consultative Nationale Iranienne décrète une nouvelle ère basée sur l’accession au trône de Cyrus le Grand (559 av. J.-C.) et le 21 mars 1971 devient le premier jour de l’an 2535.
Constatant la pagaille occasionnée par ce changement d’ère, le gouvernement iranien retourne à l’ère initiale le 24 août 1978.
Le calendrier Afghan
Pourquoi avoir mis les noms des mois afghans dans le tableau des mois du calendrier jalali ? Tout simplement parce que l’Afghanistan a adopté le calendrier jalali comme calendrier officiel en 1957 en utilisant les noms arabes des signes du zodiaque comme noms des mois.
https://icalendrier.fr/calendriers-saga/calendriers/perse
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Les Montagnes | L’Iran vu du ciel | ARTE de Peter Latzko
En trois épisodes, l’incroyable richesse des paysages iraniens à travers la rencontre de ceux qui les habitent. En Iran, les reliefs montagneux occupent un tiers du territoire. Terre de guerriers, refuge pour de nombreuses communautés et rempart naturel contre les envahisseurs, les montagnes ont joué un rôle important dans l’histoire et la culture du pays.
Les montagnes sont aussi le berceau de traditions comme le shabdiz – le tir à l’arc à cheval –, une discipline ancestrale toujours pratiquée par Ali. Près de l’immense mont Savalan, la ville de Tabriz est un lieu d’échange entre les communautés, comme en témoigne un jeune musulman sunnite en charge de la préservation d’une église orthodoxe. Après un passage par les vallons du Kurdistan iranien, le périple s’achève au pied du majestueux mont Damavand, qui surplombe Téhéran, où la jeunesse, malgré les interdits, n’a de cesse de s’ouvrir sur le monde.
Série documentaire (France, 2020, 43mn) Disponible jusqu’au 29/01/2023
https://www.youtube.com/watch?v=OyHRTvpTMzw ⛔ Mise à jour, ce documentaire n’est plus disponible.
Les Déserts | L’Iran vu du ciel | ARTE de Peter Latzko
En trois épisodes, l’incroyable richesse des paysages iraniens à travers la rencontre de ceux qui les habitent. Au centre de l’Iran, les déserts de dunes sont les berceaux de l’Empire perse. Malgré un climat hostile, l’homme a su se faire une place parmi leurs paysages uniques. Le lac Namak, qui forme un immense miroir naturel, est l’un d’entre eux. Seules quelques espèces végétales peuvent survivre sous sa croûte salée.
Plus au sud se trouve Ispahan, ancienne capitale de l’Empire. Sa grande mosquée, abîmée durant le conflit avec l’Irak, est restaurée par la famille Pakdel, que nous rencontrons. Après un passage par Maymand, renommée pour ses maisons troglodytiques, ce deuxième épisode se termine dans la cité légendaire de Persépolis, détruite par Alexandre le Grand, et dont les ruines témoignent encore d’une immense civilisation.
Série documentaire (France, 2020, 43mn) Disponible jusqu’au 29/01/2023
https://www.youtube.com/watch?v=vue5cwdQUEM ⛔ Mise à jour, ce documentaire n’est plus disponible.
Les Plaines de l’Est | L’Iran vu du ciel | ARTE de Peter Latzko
De grandes plaines s’étendent dans l’est de l’Iran, entre le Golfe persique et la mer Caspienne. Ces immenses territoires arides sont devenus fertiles, comme en témoignent les champs et les vergers entourant la cité de Gonabad, irrigués par d’ingénieux canaux souterrains érigés il y a 2 500 ans.
Sur l’île de Qeshm, dans le détroit d’Ormuz, des femmes s’inspirent de la nature pour créer des broderies traditionnelles. À Madan-e Olya, près de la frontière avec le Turkménistan, on extrait depuis 7 000 ans une pierre rare convoitée dans le monde entier : la turquoise. Plus au nord, dans la province du Golestan, nous rencontrons la communauté semi-nomade des Turkmènes et son animal-roi, le dromadaire.
Série documentaire (France, 2020, 43mn) Disponible jusqu’au 29/01/2023
https://www.youtube.com/watch?v=PL_PGwibXHA ⛔ Mise à jour, ce documentaire n’est plus disponible.
Quelques mots de Peter Latzko réalisateur de cette série, L’Iran vu du ciel
https://www.youtube.com/watch?v=8ogGV9T7tUc
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➡️ Histoire de l’Iran suite 2
https://iranpersiavoyage.wordpress.com/histoire-de-liran-suite-2/
➡️ Histoire de l’Iran et Islam/Iran and Islam
https://iranpersiavoyage.wordpress.com/histoire-de-liran-et-islam/
➡️ UNESCO Iran Caravansérails / Caravanserais
https://iranpersiavoyage.wordpress.com/unesco-iran-caravanserails/
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