Ruines archéologiques d’Urartu (858 – 585 av. J.-C.) dans le nord-ouest de l’Iran
(De 1 à 9, Liste des sujets avec photos, textes et liens)
1-Ruines archéologiques d’Urartu (858 – 585 av. J.-C.) dans le nord-ouest de l’Iran.
2-L’Urartu devient une puissance majeure et en mesure de rivaliser avec son voisin Assyrien.
3-Inscription de la porte Meher en texte ourartéen.
4-Temple de Musasir d’Urartu.
5-Stèle d’Urartu, roi Ishpuini, 800 avant J.-C.
6-Le royaume d’Urartu possédait de riches ressources en bronze et en fer.
7-La fin d’Urartu.
8-Le début de l’Arménie: Inscription de Behistun Iran (Inscrit par l’UNESCO en 2006).
9-Vestiges des sites archéologiques urartiens en dehors de l’Iran
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URARTU EN IRAN
(De 10 à 21, Liste des sujets avec photos, textes et liens)
10-URARTU les sites archéologiques en Iran
11-Le royaume d’Urartu et le lac d’Urmia en Iran
12-Aux abords du lac Urmia des vestiges de la première étape de la culture de Koura-Araxes (3500 à 2200 avant J.-C.)
13-Le lac d’Urmia se trouve dans la province iranienne d’Azerbaïdjan
14-Village historique des Urartiens à Chors, Iran
15-Urartu forteresse de Bastam, Iran
16-Château d’Urartu à Qoban, Iran
17-Château d’Urartu Bari, lac d’Urmia Iran
18-Catacombes Urartuiens (858 – 585 av. J.-C.)
19-Inscriptions en écriture cunéiforme ourartéennes en Iran
20-Bulle ourartéenne découverte à Ziwiye dans nord-ouest de l’Iran
21-Bracelet en bronze avec inscription urartéenne de Toul, Gilan, Iran






(1)
Ruines archéologiques d’Urartu (858 – 585 av. J.-C.) dans le nord-ouest de l’Iran
Le traçage lointain de l’histoire d’Urartu a pu se faire grâce aux tablettes d’argile en écriture cunéiforme Assyrienne ainsi qu’aux découvertes archéologiques et à la collecte de plusieurs anciens récits.
Quand Urartu s’organise en Empire, il atteint son apogée en couvrant un territoire allant des hautes vallées du Tigre et de l’Euphrate jusqu’au Lac Van, s’étendant jusqu’au Lac de Sevan et au Lac d’Urmia.
L’emplacement historique d’Urartu va changer de nom aux files de l’histoire mais l’un des premiers noms connus était Biainili et sa capitale était Tushpa. Tushpa tire son nom d’une Déesse urartéenne Turushpa.
Mais les premiers rois d’Urartu désignaient leur Royaume sous le nom Nairi, nom d’origine akkadienne.
Et pour les Babyloniens Urartu était connu sous le nom Urašṭu. La carte babylonienne du monde (Mappa Mundi), place Urartu parmi les lieux importants du monde connu d’alors.
Par ailleurs, la référence Biblique à l’Arche de Noé sur les montagnes d'(Ararat) désigne en réalité les montagnes d'(Urartu). Le nom « Urartu » a été remplacé par une version d’hébreu « Ararat » qui signifie « Le fléau est renversé ».
Et en persan cette montagne est connue sous le nom « Kūh-e Nūḥ » qui veut littéralement dire la « Montagne de Noé ».
L’Urartu était situé sur le plateau montagneux Arménien, entre la Mésopotamie, le plateau Iranien et les montagnes du Caucase.
De nos jours, les sites archéologiques d’Urartu sont en partie en Arménie, en Iran et en Turquie.
Photos de 1 à 6
1-Biainili (Carte géographique avec le nom Biainili)
https://garystockbridge617.getarchive.net/topics/maps+of+urartu
2-Near_East_1400_BCE (Carte géographique avec le nom Nairi)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nairi
3-Babylonian Mappa Mundi-Urartu (Carte babylonienne du monde)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Carte_babylonienne_du_monde
4-Ce site web est consacré à la recherche archéologique et historique dans la région de l’ancien royaume proche-oriental de « Biainili », mieux connu sous le nom assyrien d' »Urartu ».
http://www.biainili-urartu.de/
5-Royaume d’Urartu 9e_6e siècle avant J.-C.
https://ancawr.org/press-release/the-ancient-kingdom-of-urartu/
6-Frontières de la carte archéologique de l’Urartu (rouge) avec les sites archéologiques urartiens (orange) d’après les recherches de Paul Zimansky et H. Kessler et les zones tampons des montagnes Gordyene, Taurus et Zagros.
https://www.noahsarksearch.com/resources/overview/
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-ASSYRIENS ET URARTIENS
https://www.ucl.ac.uk/sargon/downloads/radner_ohaa_2011.pdf
-Urartu: Le Royaume de Van Opposition aux Assyriens
https://warfare.x10host.com/Ancient/Urartu.htm
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-Dans les textes akkadiens antérieurs, les Urartiens utilisent le nom de Nairi pour désigner leur terre, qui, dans les documents du Moyen Assyrien et du début de la période néo-assyrienne, semble se référer à une région de hautes terres au sud et à l’est d’Ouratri, plus proche du lac d’Ourmia.
Les rois de Biainili ne fournissent pas de désignation ethnique ou linguistique pour leurs sujets, au-delà du sens littéral de Biainili lui-même, « ceux du pays de Bia ». Comme il s’agissait d’un empire constitué par la force militaire et l’importation de peuples captifs, l’hypothèse d’une large uniformité ethnique ou linguistique parmi ses sujets n’est guère justifiée.
Après l’effondrement de Biainili et de l’Empire assyrien, on trouve des références cunéiformes éparses au pays d’UraStu et à des individus qui y sont associés d’une manière ou d’une autre. En l’absence d’une entité politique autonome dans la région à cette époque, le terme est probablement à nouveau géographique.
Le trilingue de Behistun de la fin du sixième siècle avant notre ère utilise Urastu dans la version akkadienne, mais le remplace par Armina et Arminiya dans les versions vieilles perses et élamites, respectivement (King, Thompson et Budge 1907:1) – la première apparition historique du terme Arménie (voir Radner, chapitre 33 dans ce volume). Si l’UrartuJ Urastu a jamais eu une connotation linguistique, à cette époque, elle doit appartenir au passé.
https://www.academia.edu/10023756/Urartian_and_the_Urartians
-CONFÉDÉRATION TRIBALE DE NAIRI
Nairi était le nom akkadien d’une région habitée par un groupe particulier (peut-être une confédération ou une ligue) de principautés tribales dans les hauts plateaux arméniens, couvrant approximativement la zone entre l’actuelle Diyabakır et le lac de Van et la région à l’ouest du lac d’Ourmia.
https://history-maps.com/fr/story/History-of-Armenia/event/Nairi-Tribal-Confederation
-Les Urartéens avant leur ascension en tant qu’Empire au 9ème siècle avant J.-C., ils étaient une tribu puissante qui appartenait à une fédération dirigée par les Naïri.
http://www.tacentral.com/erebuni/history.asp
-Nairi
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nairi
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-Tout le monde – le plus souvent sans le savoir – connaît le nom de l’Ourartou : car c’est lui qui se cache, dans la Bible, sous celui d’Ararat, point culminant des monts d’Arménie (5 157 m).
https://www.clio.fr/bibliotheque/pdf/pdf_l_ourartou_et_les_ourarteens.pdf
-La référence biblique à l’arche de Noé sur les « montagnes d’Ararat » désigne les montagnes d’Urartu, un royaume de l’âge du fer qui est devenu une puissance majeure du 13e au 9e siècle avant JC. La découverte des manuscrits de la mer Morte en 1947 a confirmé que « Ararat » était dérivé de « Urartu » par la substitution grecque de la lettre « a » aux voyelles dans la forme hébraïque écrite uniquement avec des consonnes (rrt).
https://www.armenianmuseum.org/ancient-armenia
-ARARAT ăr’ ə răt (אֲרָרַ֖ט). Un pays d’Arménie, son centre étant le lac de Van.
Selon Genèse 8:4, l’arche de Noé s’est arrêtée, après que les eaux se sont retirées, sur « les montagnes d’Ararat ». Si le déluge biblique avait atteint Noé quelque part en Mésopotamie, alors les plus hautes montagnes des environs, que les eaux en retrait auraient d’abord exposées, auraient été celles du nord (Urartu). 2 Rois 19:37 et Ésaïe 37:38 rapportent le fait que deux fils de Sennachérib, appelés Adrammelech et Sharezer dans l’Ancien Testament, tuèrent leur père et s’enfuirent au pays d’Ararat (Urartu). Cette affirmation est partiellement confirmée par la Chronique babylonienne (iii 34-38). Les détails supplémentaires donnés dans l’Ancien Testament ne sont en aucun cas improbables ou tendanciels. L’association dans Jérémie 51:27, 28 d’Ararat, Minni (Manéens), Ashkénaze (Scythes) et Mèdes s’accorde avec la situation militaire du début du VIe siècle. av. J.-C., lorsque l’Ourartu, les Manéens, les Scythes et les Mèdes étaient tous actifs.
https://www.biblegateway.com/resources/encyclopedia-of-the-bible/Ararat
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(2)
L’Urartu devient une puissance majeure et en mesure de rivaliser avec son voisin Assyrien.
Et à cette époque Urartu était aussi voisin avec un autre Royaume, le Royaume Mana (nom Biblique Minni/Mannaï) basé à l’ouest du Lac Urmia en Iran.
Les Urartiens parlaient une langue apparentée au hurrien, parlé par des tribus indo-iraniennes installées dans le nord-ouest de l’Iran, une langue qui n’a pas d’autres liens connus.
Les Hurriens sont connus dans la Bible sous le nom de Horites. Les Horites étaient un peuple qui avait des relations très proches avec la famille d’Abraham et les Édomites.
La capitale d’Urartu, Tushpa, a été construite sur une colline calcaire sur les rives orientales du lac Van. Tushpuea était une Déesse urartéenne dont la ville de Tushpa tire son nom.
Les Urartiens vénéraient près de 80 Dieux différents. Mais aucun n’était aussi vénéré que Khaldi (Haldi), le Dieu du Ciel qui aidait les rois urartéens dans les guerres. Les Urartiens représentaient souvent leurs Dieux avec des ailes, comme leurs rivaux du sud, les Assyriens.
Les Urartiens pratiquaient régulièrement des sacrifices rituels d’animaux dans des sanctuaires en plein air.
Photos de 7 à 14
7-Bas relief de Haldi
Haldi (Khaldi) était le dieu suprême du panthéon ourartéen, et il y avait un temple qui lui était dédié dans l’ancienne Erebuni. Erebuni a été la première forteresse ourartéenne construite au nord de la rivière Araxes dans les hauts plateaux arméniens.
https://www.worldhistory.org/image/7162/bas-relief-of-haldi/
8-Dieu Urartien
http://rubens.anu.edu.au/raider4/europe.0602/germany/karlsruhe/badisches_landesmuseum/archaeology/urartu/index.html
9-Urartu, Des êtres à tête d’aigle
https://armeniaaeterna.weebly.com/the-gods-of-urartu.html
10-Urartien fragment de trône avec divinité sur un taureau vers la fin du VIIIe-VIIe siècle avant J.-C.
https://www.metmuseum.org/essays/urartu
11-Dieu urartéen Khaldi debout sur le lion et son épouse Arubani, Déesse de la Fertilité
12-Déesse urartienne
13-Fragment de casque en bronze de l’époque d’Argishti Ier. L’arbre de vie, très populaire dans les sociétés anciennes, y est représenté.
Le casque a été découvert lors des fouilles de la forteresse de Teyshebaini sur le Karmir-Blur (colline rouge) en Arménie.
https://en.wikipedia.org/wiki/Urartu#/media/File:Urartu_Helmet_Fragment_1.jpg
14-Arbre de vie dans une fresque urartienne
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Tree_of_life_in_Urartian_Fresco.jpg
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-Qui étaient les Horiens dans la Bible ?
https://www.gotquestions.org/Francais/Horites.html
*
-Tushpa
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tushpa
-LES DIEUX D’URARTU
Khaldi/Haldi était la divinité suprême des Urartéens, le roi des dieux. Les indigènes du pays s’appelaient eux-mêmes Khaldiens d’après lui. Tous les rois d’Urartu se considéraient comme ses descendants directs.
Khaldi était le dieu de la victoire et de la guerre, de la fertilité et de l’agriculture, de la félicité et de la famille, bref, ses nombreux attributs couvraient les principaux aspects de la vie. Il représentait également le soleil et était toujours représenté debout sur un lion.
https://armeniaaeterna.weebly.com/the-gods-of-urartu.html
-Religion d’Urartu
https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-16792/religion-durartu/
-Les Déesses
https://flamingoftherose.com/The-Goddesses
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(3)
Inscription de la porte Meher (texte ourartéen)
Le Meher Kapısı est une niche monumentale sculptée dans la roche située à quatre kilomètres au nord-est de Van Kalesi, le site de la capitale ourartéenne de Tušpa. À l’intérieur de la niche a été sculpté un texte cunéiforme, qui définit le panthéon ourartéen et définit les instructions rituelles.
Le texte contient une longue liste de divinités, à commencer par Ḫaldi. Le chef du panthéon ourartéen est suivi par Teišeba, le dieu de la météo, et Šiuini, une divinité solaire. Après la triade des dieux les plus importants vénérés à travers l’État ourartéen, le texte contient une longue liste de noms, dont beaucoup sont des divinités inconnues.
Pour chaque dieu répertorié, il y a des instructions concernant le type et le nombre d’animaux à sacrifier lors d’un rituel annuel. Le texte mentionne aussi les dieux de certaines villes, sans donner leurs noms, et les dieux du lac et de la vallée.
Ourartu s’est développée à partir d’une série de petites chefferies réparties sur le plateau arménien et a eu sa capitale établie par Sarduri I sur les rives orientales du lac de Van au milieu du 9ème siècle avant notre ère. De ce qui est aujourd’hui la ville moderne de Van, la dynastie royale créée par Sarduri a régné jusqu’à la première moitié du VIe siècle avant notre ère.
À un moment donné, principal antagoniste de l’Empire néo-assyrien, les territoires ourartéens s’étendaient du lac Sevan à la rive sud du lac d’Ourmia, et aussi loin à l’ouest que les sources de l’Euphrate.
Surtout connus pour leur métallurgie et leurs fortifications, les Ourartéens avaient une religion bien établie avec Ḫaldi à la tête du panthéon. Bien que la plupart des temples et des inscriptions ourartéens lui soient dédiés, l’inscription de Meher Kapısı montre une image plus complexe, avec des dizaines de dieux vénérés sur les territoires de l’ancien État.
https://open.library.ubc.ca/cIRcle/collections/ubccommunityandpartnerspublicati/52387/items/1.0416079
Photo
15-Niche rocheuse Meher Kapisi avec inscription d’offrande du roi Minua (première moitié du VIIIe siècle av. J.-C.), photo: Mirjo Salvini, juillet 2003
Electronic Corpus of Urartian Texts (eCUT)
https://www.en.ag.geschichte.uni-muenchen.de/research/ecut/index.html
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(4)
Temple de Musasir d’Urartu
Musasir apparaît dans les textes assyriens du IXe siècle av. J.-C. comme une petite principauté située au nord de leur royaume.
Les chercheurs sont en quête depuis longtemps d’un ancien temple dédié à un Dieu guerrier ailé, Haldi.
Haldi (Khaldi) était l’une des trois divinités principales de l’Urartu. De tous les Dieux du panthéon urartéen, c’est à lui que sont consacrées le plus grand nombre d’inscriptions.
On pense généralement que le temple a été construit à la fin du IXe siècle avant J.-C. pour honorer le Dieu Haldi, un guerrier ailé monté sur un lion, et la Déesse Bagbartu dans le royaume de l’âge de fer d’Urartu, qui considérait Haldi comme sa divinité nationale.
Dans les temps anciens, Musasir était surnommée la « Cité du Corbeau ». Les chercheurs interprètent ce terme de différentes manières.
Certains pensent que le corbeau pourrait être lié à Haldi car Mithra était un autre visage de Haldi à l’époque romaine, et le corbeau était l’un des symboles de Mithra.
D’autres archéologues ont proposé que la Cité du Corbeau tire son nom du fait que les maisons de la cité étaient construites sur le flanc d’une montagne rocheuse et qu’elles y nichaient comme des corbeaux.
La capitale fait depuis longtemps l’objet d’écrits, d’abord par un roi Assyrien qui l’a qualifiée de « Ville sainte fondée sur le roc », puis par un roi ultérieur qui a qualifié le dirigeant de la ville de « Montagnard », et son propre sceau l’a appelée « Ville du corbeau ».
Selon des anciens textes, la localisation de Musasir pourrait être dans les zones du site archéologique de Rabat Tepe, situé dans le nord-ouest de l’Iran.
Ou peut-être, dans les zones montagneuses du moderne Kurdistan Irakien vers l’actuelle ville de Rowanduz.
Photos
16-Temple of Mussassir.1
Bas-relief de la salle XIII du palais royal de Khorsabad : le sac du temple du dieu Haldi à Musasir par les troupes assyriennes, scène de la huitième campagne de Sargon II, 714 av. J.-C. Copie d’un bas-relief du palais de Dur-Sharrukin (Khorsabad) par Eugène Flandin, Monuments de Ninive (1849).
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fichier:Khorsabad_Salle_XIII.Bas-relief_4-_sac_de_Musasir.jpg
16-Temple of Mussassir.2
https://armeniaaeterna.weebly.com/the-gods-of-urartu.html
16-Temple of Mussassir.3
https://armeniaaeterna.weebly.com/the-gods-of-urartu.html
16-Temple of Mussassir Maps.4
-A la recherche du Royaume de Musasir
Musasir était une ancienne ville d’Urartu, attestée dans des sources assyriennes des le 9ème et 8ème siècles avant Jésus-Christ.
L’emplacement de la ville n’est pas connu avec certitude, bien qu’il existe un certain nombre d’hypothèses, toutes dans la région générale de 36°N 46°E, dans le Zagros au sud du lac Urmia.
L’urartologue Paul Zimansky a émis l’hypothèse que les Urartiens (ou du moins la famille dirigeante) auraient émigré de Musasir vers le nord-ouest dans la région du lac de Van.
https://www.penn.museum/sites/expedition/searching-for-the-kingdom-of-musasir/
-Le roi Sargon II d’Assyrie s’empara de la ville ourartéenne d’Ardini ou Mussassir en 714 av. J.-C. Nous apprenons de ses gravures rupestres à Khorsapat, qu’après cette victoire et le pillage du temple, le roi Russe Ier d’Urartou « se jeta à terre, déchira ses vêtements et ses bras pendaient mollement. Il lui arracha le bandeau, s’arracha les cheveux, se frappa la poitrine à deux mains et se jeta à plat ventre sur le visage… et s’est suicidé.
Pour comprendre la réaction extrême du roi Russa à cette défaite, il faut comprendre que Mussassir était dédié au culte de Khaldi et de sa femme, Warubayini. C’était la ville la plus sainte du royaume d’Urartu.
https://armeniaaeterna.weebly.com/the-gods-of-urartu.html
-Interaction culturelle entre l’Assyrie et le Zagros du Nord
Une partie de la ville de Musasir représentée sur un relief du palais de Sargon II à Dur-Sharrukin est appelée par P. Albenda « un bâtiment à quatre étages » (Albenda 1986:91) et par L. Oppenheim « des bâtiments à plusieurs étages ». Cependant, le relief montre les maisons privées sur le flanc d’une montagne. Un mode de construction similaire peut encore être observé dans les villages traditionnels du Zagros.
https://scholarlypublications.universiteitleiden.nl/access/item%3A2855728/view
-Fouilles à Tepe Rabat et son nom ancien
https://www.persicaantiqua.ir/article_195529.html
https://www.persicaantiqua.ir/article_195529_e937e62c22b95709643239ce2b20ae95.pdf
-Rapport préliminaire des fouilles à Rabat Tepe, nord-ouest de l’Iran
https://www.academia.edu/6132426/A_Preliminary_Report_of_Excavations_at_Rabat_Tepe_Northwestern_Iran
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(5)
Stèle d’Urartu (Kelashin), roi Ishpuini, 800 avant J.-C.
L’inscription témoigne de l’acquisition de la ville de Musasir par le roi Ishpuini. L’inscription bilingue témoigne de la complexité linguistique et des pratiques administratives des civilisations urartéenne et assyrienne pendant l’âge du fer.
La stèle décrite pour la première fois par l’archéologue allemand Friedrich Eduard Schulz en 1829, lors de son voyage en Iran, mais ses notes de recherche ont disparu lors de son assassinat par des bandits kurdes.
En 1838, le savant britannique Henry Crawicke Rawlinson tente de dresser un relevé de l’inscription mais les mauvaises conditions atmosphériques (par un froid de −20 °C) rendent le travail impraticable.
Quelques années plus tard, un autre archéologue allemand, R. Rosch, tente d’examiner la stèle, mais il est assassiné avec 38 hommes de son escorte, là aussi tous tués par des bandits kurdes.
Et en 1893, l’archéologue français Jacques de Morgan a publié une description de la stèle et a reconnu qu’elle était rédigée en deux langues.
C’est en 1951 que George G. Cameron, de l’université du Michigan, fait la première empreinte sur latex.
Suivi en 1976, une expédition italienne conduite par Paolo Emilio Pecorello et Mirjo Salvini renouvelle l’examen de la stèle.
Puis, toutes recherches seront suspendues en 1980 quand la guerre entre l’Iran et l’Irak commence. Et pour protéger la stèle, le gouvernement iranien décide de la mettre à l’abri dans le musée d’Urmia. La stèle est toujours là et peut être vue dans ce musée.
Ce n’est que récemment que les recherches ont repris.
La recherche des inscriptions révèle que le monument fut érigé par Ishpuinis, roi d’Urartu, en 800 avant J.-C., le roi revenait de la conquête de la ville de Musasir, qui abrite le temple du Dieu de la guerre Haldi, lorsqu’il franchit le passage de (Kelashin).
Un côté du monument est écrit en urartu, l’autre en assyrien et raconte l’histoire de la conquête de Musasir et du sacrifice fait au nom de Haldi. En effet, le roi Ishpuini a ordonné le sacrifice de centaines d’animaux bovins pour Haldi.
Le roi Ishpuini avait tellement confiance en son pouvoir qu’il commença à utiliser des noms signifiant sa gloire éternelle, tels que (roi glorieux) et (roi de l’univers).
Haldi restera le grand Dieu d’Urartu jusqu’à l’invasion de Musasir par le roi assyrien Sargon II en 714 av. J.-C.
Et les sentences infligées par le roi Ishpuinis avec ces mots au sujet de la stèle:
« Quiconque détruit ce monument,
celui qui lui fait du mal,
celui qui le brise,
celui qui l’enterre sous terre,
celui qui le jette dans l’eau,
celui qui l’arrache,
celui qui le cache au soleil,
que la colère d’Haldi soit sur lui »
L’emplacement d’origine de la Stèle d’Urartu du roi Ishpuini était sur une voie de passage beaucoup fréquentée par divers tribus entre la haute Mésopotamie et le plateau iranien.
Cette zone a été divisée par des frontières modernes pour la création de l’Irak, créé par la Grande-Bretagne en 1920. Et plus tard, en 1932, il y aura aussi l’émergence de la région moderne du Kurdistan en Irak.
Résultant que la (stèle d’Urartu) a été remplacée par le nom de (stèle Kelashin), nom du lieu où la stèle a été trouvée, qui est dans la région moderne du Kurdistan en Irak, près du col de Kelashin, aux abords de la frontière avec l’Iran.
Photos
17-Urartu Stele, King Ishpuini, 800 BC., Iran.1
17-Urartu Stele, King Ishpuini, 800 BC., Iran.2
17-Urartu Stele, King Ishpuini, 800 BC., Iran.3
17-Urartu Stele, King Ishpuini, 800 BC., Iran.4
17-Urartu Stele, King Ishpuini, 800 BC., Iran.5
-L’inscription d’Ishpuini et de Meinua à Qalatgah, Iran. Qalatgah Un site urartien dans le nord-ouest de l’Iran.
https://www.penn.museum/sites/expedition/qalatgah/
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(6)
Le royaume d’Urartu possédait de riches ressources en bronze et en fer. Les habitants de l’Urartu furent réputés en métallurgistes par leurs voisins environnants.
Photos de 18 à 23
18-Collier en argent Urartien 8e – 7e siècles av. J.-C.
https://www.miho.jp/booth/html/artcon/00000921e.htm
19-Fragment Urartien d’une ceinture de bronze 7e siècle avant J.-C.
(The British Museum, London)
20-Carquois décoré d’Urartu 9e-6e siècle avant J.-C.
Carquois en bronze de la civilisation Urartu (IXe-VIe siècle avant J.-C.) provenant de Teishebaini (Kamir-Blur, Arménie). Il porte le nom du roi Sarduri II (r. v. 760-743 av. J.-C.)
(Musée de l’Ermitage, Saint-Pétersbourg)
21-Un chaudron Urantien avec des têtes de taureau trouvé à Van Arménie.
22-Détail d’un trône en bronze des rois Urartéens
23-UN CASQUE URARTIEN EN BRONZE, VERS LE 9E-7E SIÈCLE AVANT J.C.
https://www.orientalartauctions.com/object/art99938-an-urartian-bronze-helmet-circa-9th-7th-century-b-c
*
(Pour voir plus de photos d’autres objets d’Urartu)
-Garniture en bronze urartéen avec motifs d’oiseaux, de sangliers et de lièvres, 900 avant J.-C. – 600 avant J.-C.
https://barakatgallery.eu/artworks/categories/979/74547-urartian-bronze-fitting-with-bird-boar-and-hare-900-bce-600-bce/
-Ceinture de bronze urartienne, 740 avant J.-C. – 640 avant J.-C.
https://barakatgallery.eu/artworks/categories/979/60182-urartian-bronze-belt-740-bce-640-bce/
-Collection de bijoux urantiens
https://www.rhm.org.tr/en/event/rezan-has-museum-urartian-jewellery-collection/
-62 Urartu Images: PICRYL – Public Domain Media Search Engine Public Domain Search
https://picryl.com/topics/urartu
-Art d’Urartu
L’art produit par la civilisation d’Urartu, qui s’épanouit dans l’ancienne Arménie, l’est de la Turquie et le nord-ouest de l’Iran entre le 9e et le 6e siècle avant notre ère (voir Royaume d’Urartu), est surtout visible dans les figurines en bronze de divinités, les chaudrons en bronze décorés de têtes d’animaux et de déesses, et les éclatantes peintures murales. Un mélange de sujets mésopotamiens et indigènes, associé à un savoir-faire artisanal exceptionnel, fait des œuvres d’art d’Urartu l’une des attractions vedettes des collections du Proche-Orient des musées du monde entier, de Londres à Saint-Pétersbourg.
https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-16794/art-durartu/
-Urartian Art Image
https://garystockbridge617.getarchive.net/amp/topics/urartian+art
-Notes Iraniennes XV: Deux Bronzes des Rois d’Urartu
https://www.jstor.org/stable/3249356
-Notes Iraniennes XIV. Deux Oeillères en Bronze des Rois d’Urartu
https://www.jstor.org/stable/3248922
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(7)
La fin d’Urartu
Les Urartiens ont conservé leur royaume pendant environ 250 ans, en affrontant et en résistant à la pression des Assyriens au sud, et des *Cimmériens et des *Scythes au nord.
Mais le processus de la fin d’Urartu se fit par les *Mèdes en 585 av. J.-C. Les Mèdes ont bâti le Royaume Mède (Mada en vieux-persan, signifiant « Pays », « Terre »), qui était situé entre l’ouest et le nord de l’Iran.
Par contre, l’absorption totale d’Urartu se fit à la prise de pouvoir de Cyrus le Grand en 550 av. J.-C., qui établit l’empire Iranien/Perse, Achéménide, qui à son tour va absorber le Royaume Mède. Les Mèdes ont eu une grande influence religieuse sur les peuples dans l’empire Achéménide.
*Les Cimmériens et les Scythes sont des groupes apparentés à la famille iranienne et qui, selon leurs déplacements territoriaux, se sont unis avec d’autres groupes ethniques, créant ainsi d’autres sous-groupes qui vont peupler des parties de l’Occident.
*Dans la Bible, les Mèdes sont décrits comme les descendants de Noé. De plus, les trois Mages Bibliques sont issus de la caste des prêtres Mèdes.
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24-Assyria-Urartur, 800 av. J.-C.
-Les derniers jours du règne d’Urartu, connaissances historiques et preuves archéologiques
https://jhss.ut.ac.ir/article_94751.html?lang=en
-L’« empire » médian, la fin de l’Urartu
http://www.achemenet.com/pdf/in-press/Rollinger-Iran.pdf
-L’« empire » mède, la fin de l’Urartu et la grande campagne de Cyrus en 547 av.
https://www.academia.edu/11349598/R_Rollinger_The_Median_Empire_the_End_of_Urartu_and_Cyrus_the_Great_Campaign_in_547_BC_Nabonidus_Chronicle_II_16_In_Ancient_West_and_East_7_2009_49_63
-Les Mèdes étaient un ancien peuple iranien qui parlait le médian et habitait la Médie, une région s’étendant de l’ouest au nord de l’Iran.
https://history-maps.com/fr/story/History-of-Iran/event/Medes
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(8)
Le début de l’Arménie: Inscription de Behistun à Kermanshah en Iran – (Inscrit par l’UNESCO en 2006)
Après la prise de pouvoir de Cyrus le Grand en 550 av. J.-C., qui établit l’empire Iranien/Perse, Achéménide, le nom Urartu va petit à petit disparaître. Et c’est sous Darius I, qui a régné sur l’Empire Achéménide de 521 à 486 av. J.-C., que le nom « Urartu » a été remplacé par « Armina » en vieux persan.
Toute cette région d’Armina/Arménie sera l’une des vingt *satrapies du vaste empire Achéménide.
L’histoire fera que depuis l’empire Iranien/Perse des Achéménides (de 521 à 331 av. J.-C.), puis suivi des autres empires Iraniens (Empire Parthe de 247 av. J.-C. à 224 apr. J.-C.), puis (L’Empire Sassanide de 224 apr. J.-C. à 651 apr. J.-C.), l’Arménie fut complètement intégrée dans la sphère du monde iranien.
En parallèle, l’Arménie fait aussi son chemin vers l’indépendance et continue de façonner sa propre culture, mais l’Arménie restera une province iranienne jusqu’aux guerres russo-persanes. ( Guerres russo-persanes: https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerres_russo-persanes ).
Après la guerre russo-persane de 1804-13, l’Iran a dû céder de force à la Russie, l’Arménie orientale, le khanat du Karabakh dont la capitale est Choucha et qui comprend l’actuelle province arménienne de Syunik (Zangezur).
Puis, après la guerre russo-persane de 1826-28, l’Iran a dû céder de force à la Russie, l’Arménie occidentale, les khanats d’Erivan (Erevan) et de Nakhicevan. Le khanat de Nakhitchevan comprenait également l’actuelle province arménienne de Vayots Dzor.
Jusqu’à nos jours, les liens entre les deux pays demeurent forts. L’Iran abrite les plus anciennes églises arméniennes. ( Ensembles monastiques arméniens de l’Iran: https://whc.unesco.org/fr/list/1262/ ).
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25-Empire Perse (Iran-Perse)
*Dans l’Empire des Achéménides (560-333), un satrape (mot dérivé d’un mot vieux perse signifiant «protecteur de la province») est le gouverneur d’une satrapie, c’est-à-dire la principale division administrative de l’empire.
Le satrape est le représentant direct du roi dans une province, dans laquelle il exerce toutes les prérogatives royales.
Après la conquête de l’Empire perse par le roi de Macédoine Alexandre (vers 330 av. J.-C), le système des satrapies a été maintenu et s’est poursuivi dans l’empire hellénistique des Séleucides.
Le mot «satrape» est aussi passé dans la langue française usuelle, sans faire précisément référence à l’histoire de l’Empire perse.
Bien que la première utilisation à grande échelle des satrapies, ou provinces, remonte à la création de l’empire achéménide sous Cyrus le Grand, à partir d’environ 530 av. J.-C., l’organisation provinciale est en fait née à l’époque mède à partir d’au moins 648 av. J.-C.
-Liste des satrapies de la Perse achéménide
https://www.thoughtco.com/satrapies-of-the-achaemenid-persians-120229
-SATRAPIES ACHÉMÉNIDES
https://www.iranicaonline.org/articles/achaemenid-satrapies
-Satrapes (vieux persan khšaçapâvâ): gouverneurs des satrapies (provinces) de l’ancien empire achéménide.
https://www.livius.org/articles/concept/satraps-and-satrapies/
-Du royaume d’Urartu à la période achéménide dans le territoire de l’ancienne Arménie: caractérisation d’une période de transition à partir des sources archéologiques et historiques
Le thème de ce travail est la période de transition comprise entre le royaume d’Urartu et la domination de l’Iran Achéménide (VIIe-VIe siècles av. J.-C).
https://theses.hal.science/tel-04166881
-ARMENIA and IRAN i. Armina, Achaemenid province
https://iranicaonline.org/articles/armenia-i
«LA CHUTE DE L’URARTU ET L’ASCENSION DE L’ARMENIE».
https://www.academia.edu/37612879/T._Daryaee_THE_FALL_OF_URARTU_AND_THE_RISE_OF_ARMENIA
-Toponymes Arménie et Urartu
https://www.peopleofar.com/tag/nairi-kingdom/
-Les origines anciennes du peuple arménien.
https://www.vazgentheurartian.com/armenian-history
-Le dieu principal de la mythologie Ararat-Urartu du pays arménien
https://yhm.am/archives/9804?lang=en



Le nom « Arménie » apparaît pour la première fois dans l’inscription en cunéiforme à Behistun. Behistun a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial par l’UNESCO en 2006.
L’inscription de Behistun est une inscription monumentale décrivant les conquêtes de Darius Ier en trois langues: le vieux perse, l’élamite et l’akkadien. Ces trois langues étaient un langage commun entre les peuples.
Le bas-relief avec l’inscription se trouve à une soixantaine de mètres de hauteur et mesure 25 mètres sur 15.
Le relief et l’inscription ont été placés près d’une grande route reliant le plateau iranien aux basses terres de Mésopotamie, afin que les voyageurs puissent les voir en se déplaçant entre les régions les plus importantes de l’empire.
L’inscription de Behistun est à l’écriture cunéiforme ce que la pierre de Rosette est aux hiéroglyphes égyptiens: le document le plus crucial dans le déchiffrement de cette écriture.
Sculpté sur l’ordre du Roi achéménide Darius Ier en 520 avant J.-C.
« Je suis Darius », commence l’inscription de Behistun, « le Grand Roi, le Roi des Rois ». En vieux-persan, le cunéiforme se lit: Dârayavauš xšâyathiya vazraka xšâyathiya xšâyathiy.
Le Roi Darius dit: « Voici les pays qui me sont soumis et dont je suis devenu le Roi par la grâce d’Ahura Mazda:
La Perse, l’Élam, la Babylonie, l’Assyrie, l’Arabie, l’Égypte, les pays du bord de mer, la Lydie, les Grecs, la Médie, l’Arménie, la Cappadoce, la Parthie, la Drangiane, l’Aria, la Chorasmie, la Bactriane, la Sogdia, la Gandara, la Scythie, la Sattagie, l’Arachosie et le Maka, soit vingt-trois pays en tout.
*Ahura Mazda (du vieux-perse Auramazdâ), qui veut dire « Seigneur Sage », était le Dieu suprême de l’ancienne religion iranienne Mazdéenne mais en particulier du Zoroastrisme.
-Les quatre phases de la religion mazdéenne
https://www.college-de-france.fr/fr/agenda/conferencier-invite/les-quatre-phases-de-la-religion-mazdeenne
-Ahura Mazda, ou Ohrmazd, était le dieu et le «Seigneur Sage» de l’ancien Iran.
https://mythologica.fr/perse/ahura.htm
Photos
26-Bisotun, site du patrimoine mondial de Kermanshah Iran
https://www.iranwonders.com/fa/articles-fa/20-behist
(Pour voir plus de photos)
-Behistun Inscription
https://vici.org/vici/24008/?lang=nl
-Behistun – UNESCO
L’inscription de Behistun (qui signifie « siège des dieux »), qui mesure environ 15 m de haut sur 25 m de large, a été exécutée sur l’ordre du roi Darius Ier en 521 avant J.-C..
Une grande partie du message célèbre ses victoires face aux nombreux prétendants au trône de l’Empire perse. L’inscription en écriture cunéiforme apparaît en trois langues : le vieux perse, l’élamite et le babylonien. Une fois décryptée au XIXe siècle, elle a ouvert la voie à des aspects jusque là méconnus des anciennes civilisations. En ce sens, l’inscription de Behistun a eu une valeur pour l’assyriologie comparable à celle de la pierre de Rosette pour l’égyptologie.
https://whc.unesco.org/fr/list/1222/
-Le site du patrimoine mondial de Bisotun de Kermanshah a été habité par les Néandertaliens sur la base des fouilles archéologiques de la période paléolithique, et de la période historique, d’une part, en raison de sa situation géographique et de son emplacement sur le tracé de la route royale qui reliait le plateau iranien à la Mésopotamie, d’autre part, en termes de la position importante que la montagne Bisotun avait dans les anciennes croyances iraniennes, divers monuments des siècles achéménide, parthe, sassanide, islamique et contemporain Il est construit autour de lui.
Ce site, qui s’appelait autrefois la porte de Zagros, contient des antiquités de la préhistoire et de l’histoire.
https://www.iranwonders.com/fa/articles-fa/20-behist
-Le paragraphe 70 de l’inscription de Bisotun
http://barthes.enssib.fr/travaux/Lemerle-Bisotun-par70.pdf
-Dans l’inscription trilingue du roi achéménide Darius à Bisutun, la vingtième satrapie est nommée Urašṭu dans le texte babylonien et Armina (Schmitt 1980) dans le texte persan.
Il s’agit de la plus ancienne mention du pays et de l’ethnie arménienne, qui remonte à l’an 521 avant notre ère (Malbran-Labat 1994, §6, 23, 24).
Cette correspondance nous permet de considérer l’histoire de l’Urartu comme le début de l’histoire de l’Arménie.
https://www.mprl-series.mpg.de/media/proceedings/7/16/proc7chap14.pdf
-Bīsotūn, «Urartiens» et «Arméniens» des textes achéménides
Une nouvelle analyse de l’inscription de Bīsotūn (Behistun) et des preuves tirées d’autres textes de la période achéménide soutiennent la conceptualisation de Biainili-Urartu comme un empire habité par différents peuples parlant une variété de langues.
Les exonymes Urartu, «Urartiens», et Armina, «Arméniens», ne peuvent être interprétés comme des termes ethniques. Il s’agit plutôt de concepts géopolitiques et démographiques synonymes utilisés par les étrangers jusqu’à la fin du cinquième siècle avant notre ère.
Il est fort probable que les peuples habitant le plateau iranien aient utilisé les noms d’Armina ou d’Harminu pour définir l’empire de Biainili à l’époque où les peuples de Syro-Mésopotamie l’appelaient Urartu, au plus tard au septième siècle avant notre ère et peut-être plus tôt.
Cependant, en tant que synonymes, ni l’Urartu ni l’Armina n’avaient signifié une seule et même unité politique et socioculturelle.
L’Urartu est un identifiant géographique et démographique du Haut-Pays arménien et de sa population au cours du premier âge du fer, de l’empire de Biainili qui a suivi, et des périodes ultérieures de domination de ce territoire par le peuple mède et l’empire achéménide.
Apparu à l’époque des Biainili, l’exonyme Armina continue d’exister jusqu’à aujourd’hui dans le nom exonyme Arménie.
https://www.archaeopress.com/Archaeopress/DMS/01395710731745869652C7160519F1A3/9781784919436-sample.pdf
-Le relief monumental de Darius Ier, roi de Perse, représentant la victoire du roi sur l’usurpateur Gaumāta et les neuf rebelles (cf. ii, ci-dessus), est entouré d’une grande inscription trilingue en vieux persan (texte DB en Kent, vieux persan), élamite et babylonien.
https://www.iranicaonline.org/articles/bisotun-iii
-Inscription de Darius le Grand à Bistun
https://www.heritageinstitute.com/zoroastrianism/behistun/index.htm
-LA PLUS ANCIENNE PHOTO DE L’INSCRIPTION DE DARIUS A BEHISTUN: UN NOUVEAU DOCUMENT
https://cidoc.mini.icom.museum/wp-content/uploads/sites/6/2020/02/CIDOC2018_paper_138.pdf
-Une nouvelle édition de la version élamite de l’inscription de Behistun (I)
https://cdli.mpiwg-berlin.mpg.de/articles/cdlb/2017-3
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(9)
Vestiges des sites archéologiques urartiens en dehors de l’Iran
L’Urartu était situé sur le plateau montagneux Arménien, entre la Mésopotamie, le plateau Iranien et les montagnes du Caucase.
Son centre était le haut plateau arménien situé entre les lacs Van, Urmia et Sevan.
De nos jours, la plupart des vestiges urartiens se trouvent entre les quatre lacs Çildir et Van en Turquie, Urmia en Iran et Sevan en Arménie, avec une extension plus rare vers l’ouest jusqu’à l’Euphrate.
Photos
27-Hauts plateaux d’Arménie (Wikipédia)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Haut-plateau_arm%C3%A9nien
28-Description: Carte du royaume d’Urartu et des principaux sites
Crédit: Stephen Batiuk, janvier 2006
https://www.asor.org/resources/photo-collection/maps/mid000036
29-Urartu_forteresses.svg
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fichier:Urartu_forteresses.svg
Cartographie de l’Ourartu antique
Une histoire interactive de l’archéologie et du déchiffrement ourartéens, 1826-1996
https://storymaps.arcgis.com/stories/7c8f30b861084bd7a59d50de908b7430
-La forteresse de Tushpa/Van, le monticule et la vieille ville de Van
https://whc.unesco.org/fr/listesindicatives/6114/
-Urartu
https://www.urartians.com.tr/icerik/35/history-and-geography.html
-Archéologie et histoire de l’Urartu (Biainili)
https://www.jstor.org/stable/j.ctv2crj2n5
-BIAINILI-URARTU (93 pages)
https://www.ucl.ac.uk/sargon/downloads/radner_acta_iranica_51_2012.pdf
-ART ET ARTEFACTS URARTIENS
https://iranianstudiesnews.ir/wp-content/uploads/2024/04/Azarpay_1968_Urartian_Art_Artifacts.pdf
-LES JARDINS URARTIENS
https://belleten.gov.tr/tam-metin-pdf/2553/eng
-Urartian stylisation
https://www.armarch.net/en/encyclopedia/style-urartian-stylisation
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URARTU EN IRAN
(De 10 à 21, Liste des sujets avec photos, textes et liens)
10-URARTU les sites archéologiques en Iran
11-Le royaume d’Urartu et le lac d’Urmia en Iran
12-Aux abords du lac Urmia des vestiges de la première étape de la culture de Koura-Araxes (3500 à 2200 avant J.-C.)
13-Le lac d’Urmia se trouve dans la province iranienne d’Azerbaïdjan
14-Village historique des Urartiens à Chors, Iran
15-Urartu forteresse de Bastam, Iran
16-Château d’Urartu à Qoban, Iran
17-Château d’Urartu Bari, lac d’Urmia Iran
18-Catacombes Urartuiens (858 – 585 av. J.-C.)
19-Inscriptions en écriture cunéiforme ourartéennes en Iran
20-Bulle ourartéenne découverte à Ziwiye dans nord-ouest de l’Iran
21-Bracelet en bronze avec inscription urartéenne de Toul, Gilan, Iran
(10)
URARTU les sites archéologiques en Iran
L’Urartu était situé sur le plateau montagneux Arménien, entre la Mésopotamie, le plateau Iranien et les montagnes du Caucase.
De nos jours, les sites archéologiques d’Urartu sont en partie en Arménie, en Iran et en Turquie.
Il y a actuellement au moins 80 sites ourartiens répertoriés dans la province iranienne d’Azerbaïdjan.
Certains sites archéologiques d’Urartu sont visitables et dans le musée d’Urmia il a plusieurs objets ourartiens exposés.
Le musée d’Urmia est une destination incontournable pour les passionnés d’histoire désireux de découvrir le riche passé de la ville.
Le musée possède une vaste collection d’objets couvrant la préhistoire et l’Antiquité ainsi que l’ère musulmane, notamment des poteries, des pièces de monnaie, des manuscrits et des textiles.
Le musée présente des objets de la civilisation urartienne ainsi que des expositions qui présentent les réalisations culturelles et artistiques des différentes dynasties qui ont façonné Urmia.
En outre, une section est consacrée à l’héritage assyrien et chrétien de la région.
-Musée d’Urmia
https://epiciran.com/place/urmia-museum/
*
Il y a aussi le musée à Mianeh dans la province iranienne de l’Azerbaïdjan oriental qui expose des objets de l’époque d’Urartu.
Mianeh (persan: ميانه, signifiant «au milieu») aussi romanisé Meyaneh, Meyāneh, Miane, Miyāna ou Mīyaneh) est une ville iranienne et la capitale de la en Azerbaïdjan oriental.
C’est la quatrième ville la plus peuplée de la province de l’Azerbaïdjan oriental. Mianeh est situé dans une vallée, à environ 439 kilomètres (273 mi) au nord-ouest de Téhéran et à environ 187 kilomètres (116 mi) au sud-est de la plus grande ville et capitale de l’Azerbaïdjan oriental, Tabriz.
Le nom original de la ville est Miyanej, mais on la nomme souvent Garmrood. Mianeh est l’une des plus anciennes villes de la région.
Ses fondations datent dès 720 av. J.-C. La ville a été un carrefour économique et culturel durant de nombreuses siècles.
-Mianeh
https://mapcarta.com/fr/12593842
-Vidéo du musée à Mianeh
https://www.chtn.ir/news/14000309860176/%D9%85%D9%88%D8%B2%D9%87-%D9%85%DB%8C%D8%A7%D9%86%D9%87-%D8%AA%D8%A7%D8%B1%DB%8C%D8%AE%DB%8C-%D8%A8%D9%87-%D9%82%D8%AF%D9%85%D8%AA-%D9%85%D8%A7%D8%AF%D9%87%D8%A7
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(11)
Le royaume d’Urartu et le lac d’Urmia en Iran
Aux abords du lac Urmia, des traces des cultures néolithiques datant de plus de 7000 avant J.-C. ont été découvertes.
On peut aussi citer le site archéologique Geoy Tapeh à 7 kilomètres au sud-est du lac d’Urmia, qui démontre que cet endroit a été occupé de manière continue du 4ème millénaire avant notre ère jusqu’à 1200 avant notre ère.
Des vestiges de la première étape de la culture de Koura-Araxes (vers 3500-2200 avant notre ère) ont aussi été trouvés dans cette zone.
C’est une région riche en archéologie et en histoire, et dont les recherches continuent de nos jours.
Urmia (en persan Daryācheh-ye Orumieh) a eu une grande importance dans l’histoire iranienne, son importance historique découle de sa position stratégique le long des routes commerciales reliant le Grand Iran, l’Anatolie et le Caucase et de son rôle de creuset de cultures, de religions et de traditions diverses.
Dans les temps anciens, la rive du lac d’Urmia s’appelait Gilzan, jusqu’à ce que cette région soit envahie par les Assyriens et que le lac soit renommé Urmia, dès le 9ème siècle avant J.-C. .
Le nom assyrien « Urmia » signifie « Ville de l’eau » (Ur = Ville et mia = eau).
Gilzan semble avoir été un royaume indépendant avant d’être conquis et transformé en un État vassal de l’Empire assyrien. Au fil du temps, son intégration sous contrôle assyrien s’est approfondie et elle a été entièrement absorbée par l’empire sous le règne de Sargon II à la fin du 8ème siècle av. J.-C. Après cette période, le nom de Gilzan disparaît de l’histoire.
Le lac Urmia était autrefois le deuxième plus grand lac salé du monde.
Le lac a été reconnu par l’UNESCO comme réserve de biosphère et d’une zone humide Ramsar. La convention sur les zones humides, dite «convention de Ramsar» a été signée à Ramsar (Iran), en 1971.
Ce traité intergouvernemental sert de cadre à l’action nationale et à la coopération internationale pour la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides. Cette convention se traduit par la désignation de zones humides d’importance internationale.
Malheureusement, la taille du lac Urmia a diminué d’année en année.
Pour développer son agriculture et son autonomie alimentaire, la région a puisé sans compter dans les rivières qui alimentent le lac et dont les conséquences sont dramatiques. Le changement climatique a aussi accéléré l’assèchement du lac.
Des projets sont faits afin de trouver des solutions.
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30-Lac Urmia en Iran
Les hauts et les bas du lac d’Ourmia, Iran
Le lac d’Ourmia est un grand lac oligotrophe et extrêmement hypersalin situé en Iran. Il est décrit par l’Encyclopædia Britannica dans les termes suivants : « Le lac se trouve au fond de la grande dépression centrale de la région de l’Azerbaïdjan dans le nord-ouest de l’Iran, à une altitude de 1275 m au-dessus du niveau de la mer. Le bassin est entouré de montagnes à l’ouest et au nord, de plateaux au sud et de plateaux et de cônes volcaniques à l’est. Le lac mesure environ 140 km de long et 40 à 55 km de large, avec une profondeur maximale de 16 m. Dans sa partie sud, il y a un groupe d’environ 50 petites îles. Le rivage varie selon le niveau du lac ; Lorsque l’eau est haute, elle s’étend dans de grands marais salants à l’est et au sud.
Le facteur déterminant de l’hydrographie du lac d’Ourmia est son absence d’exutoire. Il forme l’impasse d’un vaste système de drainage qui couvre une superficie d’environ 52 000 km² et est soumis à de grandes variations saisonnières. Les principaux affluents sont la rivière Talkheh (Ājī) au nord-est, qui recueille les neiges fondues des massifs de Sabalān et de Sahand, et les rivières jumelles Zarīneh (Jagātu) et Sīmīneh (Tatavi) au sud. »
https://www.sentinelvision.eu/gallery/html/8ecafc543b69493687d1be4006c1ac49
31-Le royaume d’Ourartu dans le nord-ouest de l’Iran (IXe-VIIe siècle av. n. è.)
https://link.springer.com/chapter/10.1007/978-3-030-41776-5_2
32-Urmia-Lac-fig1
https://www.researchgate.net/figure/Lake-Urmia-and-its-catchment-Urmia-Lake-Hydrography-and-catchment-area-of-Lake-Urmia_fig1_302994508
-Urmia sur la carte de l’Iran
https://mapcarta.com/fr/Ourmia
-Lac Urmia, nord-ouest de l’Iran, c’est en fouillant au fond de ce lac salé que des chercheurs ont pu retracer 200 000 ans d’histoire de la végétation et du climat du Proche-Orient. Grâce aux pollens contenus dans deux carottes de sédiments de 100 mètres chacune, prélevées à l’occasion de la construction d’un pont en 2000 et conservées depuis à l’université de Téhéran, les scientifiques ont pu découvrir quels types d’arbres et de plantes se sont succédés dans la région, et en ont déduit l’évolution du climat.
https://images.cnrs.fr/photo/20090001_0003
-30 000 ans d’évolution paléoenvironnementale du sud-ouest du lac Urmia (Iran) déduite des indicateurs minéralogiques des sédiments du lac et du bassin versant
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1367912022003182
-Les conditions du lac Urmia éclairent les environnements paléozoïques
https://blog.everythingdinosaur.com/blog/_archives/2013/10/03/conditions-at-lake-urmia-shed-light-on-palaeozoic-environments.html
-La région du lac d’Ourmia possède une multitude de sites archéologiques qui abritaient certaines des communautés néolithiques les plus avancées connues.
Les fouilles archéologiques des colonies de la région du lac d’Ourmia ont permis de trouver des artefacts datant de l’âge néolithique (nouvelle pierre), c’est-à-dire d’environ 7 000 avant notre ère. Un certain nombre de ces colonies ont été détruites à l’âge du fer vers 800 av. J.-C., une datation qui coïncide avec les archives des raids assyriens dévastateurs dans la région.
https://www.heritageinstitute.com/zoroastrianism/urmia/index.htm
-Dynamique néolithique à travers le lac d’Ourmia
https://iranhighlands.com/neolithic-dynamics-across-lake-urmia/
-Préhistoire du bassin du lac Urmia, approches et défis
Hasanlu, Préhistoire, Bassin du lac Urmia, Archéologie du nord-ouest de l’Iran
https://journals.basu.ac.ir/article_5056_95d9097ab133e2e4a119831757d3a77b.pdf
https://nbsh.basu.ac.ir/article_5056.html?lang=en
-GEOY TEPE
https://www.iranicaonline.org/articles/geoy-tepe
-Gilzan
https://www.iranicaonline.org/articles/ida
-Service d’information sur les Sites Ramsar
https://rsis.ramsar.org/fr
-Le lac Orumiyeh (également appelé Orumieh ou Ourmia), dans le nord-ouest de l’Iran, est l’un des plus grands lacs salés enclavés du monde, mais il est en train de rétrécir.
https://earthobservatory.nasa.gov/images/76327/lake-orumiyeh-iran
-Chronique d’un désastre annoncé: la politique de restauration du lac d’Ourmia Iran
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0305750X24001839
Le Grand Iran (en persan Irān-e Bozorg) fait référence à une région couvrant des parties de l’Asie occidentale, de l’Asie centrale, de l’Asie du Sud, du Xinjiang et du Caucase, où la culture iranienne et les langues iraniennes ont eu une présence et un impact significatifs.
Historiquement, il s’agissait d’une région longtemps gouvernée par les dynasties de divers empires iraniens, sous la domination desquels la population locale a incorporé des aspects considérables de la culture persane par le biais d’interactions étendues, ou bien où suffisamment de peuples iraniens se sont installés pour maintenir des communautés qui patronnent leurs cultures respectives ; il correspond à peu près géographiquement au plateau iranien et à ses plaines limitrophes.
L’Encyclopædia Iranica utilise le terme « continent culturel iranien » pour décrire cette région. En plus de l’État moderne de l’Iran, le terme « Grand Iran » comprend l’ensemble du territoire gouverné par divers peuples iraniens à travers l’histoire, y compris en Mésopotamie, dans la moitié orientale de l’Anatolie, dans le Caucase du Sud et en Asie centrale.
Le concept de Grand Iran trouve sa source dans l’histoire de l’Empire perse achéménide, en particulier dans la région de la Perse (aujourd’hui la province de Fars), et se chevauche dans une certaine mesure avec l’histoire de l’Iran proprement dit.
Au cours des derniers siècles, l’Iran a perdu de nombreux territoires conquis sous les dynasties safavides et qajars, y compris la majeure partie de l’Irak au profit des Turcs ottomans (via le traité d’Amasya en 1555 et le traité de Zuhab en 1639), l’ouest de l’Afghanistan au profit des Britanniques (via le traité de Paris en 1857 et en 1905) et les territoires du Caucase au profit des Russes (via les guerres russo-perses des XVIIe et XIXe siècles). Le traité de Golestan en 1813 a vu l’Iran céder les régions du Daghestan, de la Géorgie et de la majeure partie de l’Azerbaïdjan à l’Empire russe. Le traité de Turkmanchey de 1828 entre les Russes et les Iraniens a mis fin de manière décisive à des siècles de domination iranienne sur ses provinces caucasiennes et a forcé l’Iran à céder l’Arménie moderne, le reste de l’Azerbaïdjan, ainsi qu’Iğdır (dans l’est de la Turquie), et à fixer des frontières modernes de l’Iran le long de la rivière Aras.
À l’occasion de Norouz en 1935, l’endonyme de l’Iran a été adopté comme nom international officiel de la Perse par son ancien dirigeant, Reza Shah Pahlavi. Cependant, en 1959, le gouvernement de Mohammad Reza Pahlavi a annoncé que les termes « Perse » et « Iran » pouvaient être utilisés de manière interchangeable pour désigner le pays sur une base formelle.
https://dbpedia.org/page/Greater_Iran
-IRAN i. TERRES D’IRAN
https://www.iranicaonline.org/articles/iran-i-lands-of-iran
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Aux abords du lac Urmia des vestiges de la première étape de la culture de Koura-Araxes (vers 3500 à 2200 avant J.-C.) ont aussi été trouvés.
Photos
33-Kura Arax pottery Excavations 1969-1978, Bastam Iran
http://www.biainili-urartu.de/Iran/Bastam/prehistory/Bastamprehistory.html
-L’Iran et la tradition culturelle Kura-Araxes, si proche et pourtant si lointaine
https://books.openedition.org/momeditions/7986?lang=fr
-L’organisation spatiale de la production artisanale dans la colonie Kura-Araxes de Köhne Shahar dans le nord-ouest de l’Iran : Une approche zooarchéologique
La tradition culturelle Kura-Araxes (vers 3500-2200 avant notre ère) est l’un des horizons archéologiques les plus étendus de la préhistoire de l’Asie du Sud-Ouest, s’étendant du Caucase au Levant méridional.
https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0229339
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Le lac d’Urmia se trouve dans la province iranienne d’Azerbaïdjan
L’Azerbaïdjan iranien est généralement considéré comme la partie nord-ouest de l’Iran, comprenant les provinces de l’Azerbaïdjan oriental, de l’Azerbaïdjan occidental et d’Ardabil.
La province iranienne partage ses frontières avec l’actuelle République d’Azerbaïdjan, qui était un ancien territoire iranien appelé Atropatène (vieux persan: Ātṛpātakāna) depuis 323 avant J-C.
L’Atropatène a été séparée de l’Iran en 1918 de notre ère et a été nommée la République d’Azerbaïdjan.
La province iranienne d’Azerbaïdjan partage également des frontières avec l’Arménie, la Turquie et l’Irak. La région compte 17 rivières et deux lacs.
Photo
34-Carte_de_la_région_historique_de_l’Azerbaïdjan_(iranien)
https://en.wikipedia.org/wiki/Azerbaijan_%28Iran%29#/media/File:Map_of_the_historical_region_of_(Iranian)_Azerbaijan.png
-Le parc national du lac d’Oroumieh: un panorama d’exception
http://www.teheran.ir/spip.php?article113
-L’AZERBAÏDJAN IRANIEN
https://www.terroirsdumondeeducation.com/article-sur-le-pays/parent-iran/lazerbaidjan-iranien/
-Fragments d’archéologie et d’histoire de l’Azerbaïdjan
http://www.teheran.ir/spip.php?article1660
-CHEMIN DE L’AZERBAÏDJAN IRANIEN DU ZAGROS AU CAUCASE, EN ANATOLIE ET EN MÉSOPOTAMIE DU NORD : DAVA GÖZ, UN NOUVEAU SITE NÉOLITHIQUE ET CHALCOLITHIQUE DANS LE NORD-OUEST DE L’IRAN
https://zenodo.org/records/258086
-L’Azerbaïdjan oriental ou Azerbaïdjan de l’Est (Şərqi Azərbaycan Ostanı en azéri, آذربایجان شرقی, Āzarbāyjān-e Šarqi en persan) est une province d’Iran faisant partie de l’Azerbaïdjan iranien. Elle est située au nord-ouest du pays, à la frontière de l’Arménie et de la république d’Azerbaïdjan. Sa capitale est Tabriz.
https://dbpedia.org/page/East_Azerbaijan_province
-L’Azerbaïdjan-Occidental ou Azerbaïdjan de l’Ouest (azerbaïdjanais : Qərbi Azərbaycan ostanı ou persan : آذربایجان غربی Azarbāyejān-e-Qarbi) est une des trente et une provinces de l’Iran et constitue l’une des provinces de l’Azerbaïdjan iranien. Elle couvre une superficie de 39 487 km2, ou 43 660 km2 en incluant le lac d’Ourmia. La province compte une population de plus de 3 000 000 habitants. Sa capitale est Ourmia.
https://dbpedia.org/page/West_Azerbaijan_province
-Urmia est la capitale de la province de l’Azerbaïdjan occidental.
https://en.urmia.ac.ir/About-Urmia
-La province d’Ardebil est d’une splendide beauté naturelle et abrite de nombreux sites touristiques.
http://www.teheran.ir/spip.php?article2739#gsc.tab=0
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Le village historique Chors dans le Nord-Ouest de l’Iran est considéré comme l’une des premières grandes villes de la civilisation ourartienne.
Photos
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Le site archéologique de Chors iran
https://www.uibk.ac.at/alte-geschichte-orient/institut/team/vai/chors_nw-iran.html
Le site archéologique de Chors
Les plaines fertiles le long des régions côtières à l’ouest du lac d’Ourmia faisaient partie intégrante du royaume ourartéen depuis sa première formation politique dans le dernier quart du 9ième siècle av. J.-C.
Le village de Chors (چورس) est situé à 40 km au nord de Khoy et à 8 km au sud-est de Qara Zia’eddin sur la frange sud de la plaine éponyme de l’Azerbaïdjan occidental dans les contreforts nord de la montagne Safar Daghi.
La plaine est arrosée par la rivière Aghchay (arm. Deghmoud) qui prennent leur source dans la montagne Aktaş Dağı (2715 m) à 70 km de distance à la frontière entre l’Iran et la Turquie. La colline archéologique d’Anaqizli est située à 200 m au nord du village de Chors, sur un plateau rocheux naturel, à une altitude de 1725 m au-dessus du niveau de la mer.
La région de Chors est généralement localisée comme l’un des lieux les plus probables de la bataille d’Avarayr entre la Perse sassanide et les Arméniens rebelles sous Vartan Mamikonian en 451 de notre ère. De même, à l’époque parthe, la région de Khoy servait de porte d’entrée à l’Empire parthe traversé par l’armée romaine sous Marc Antoine pendant la guerre entre les Romains et les Parthes en 40-33 av. J.-C.
La plaine de Qara Zia Eddin a récemment été soulignée par Dan (2010) comme un exemple primordial pour la recherche sur la politique paysagère du royaume de Biainili-Urartu (Olwig 1996, 2009, 2014). La position prépondérante de cette plaine est due aux recherches archéologiques impressionnantes qui ont été réalisées par l’Institut archéologique allemand (DAI) sous la direction de Wolfram Kleiss en Azerbaïdjan iranien, et plus particulièrement aux fouilles menées dans ce contexte à Bastam, situé à l’accès oriental de la plaine à seulement 10 km à l’ouest de Chors de 1967 à 1978 (Kleiss 1979. Kleiss, 1988).
Il convient de noter la reconnaissance d’un réseau dense de forteresses construites le long et à travers les principales vallées et les routes de col utilisées par les rois ourartéens pour contrôler et relier les plaines fertiles réparties sur la région montagneuse délimitée par les trois lacs de Van, d’Ourmia et de Sevan et judicieusement circonscrite par Zimansky (1995) comme « l’archipel ourartéen ».
L’ensemble des forteresses dépendant du grand centre de Bastam est composé selon la classification de Biscione (2012 : 82-83) des sept forteresses de Qal’eh Haidari, Turki Tepe, Ashagi Korul, Allahverdikand, Uzub Tepe, Duchgagi et Qal’eh Oghlu. La répartition géographique de ces sites indique clairement un alignement principalement orienté ouest-est, ce qui indique l’existence d’une route de base reliant directement Bastam à la capitale Tushpa sur les rives orientales du lac de Van à travers la chaîne du Zagros.
Comme l’a récemment souligné Biscione (2012 : 80), la taille unique de Bastam suggère clairement que cette forteresse représentait le principal centre politique du royaume de Biainili-Urartu dans le nord-ouest de l’Iran au cours du VIIe siècle av. J.-C. Il reliait et contrôlait l’accès à la fois à la capitale Tushpa ainsi qu’aux principales routes Nord-Sud de Livar dans la plaine de Marand et Seqendel dans l’Avar, via la forteresse de Verachram dans la plaine d’Ararat à Erebuni, Karmir Blur, Armavir et plus à l’ouest à Altintepe en Anatolie.
Cette route était cependant sous contrôle bien avant la fondation de Bastam, comme l’indique l’expansion du royaume de Biainili-Urartu par rapport à la mer Caspienne déjà sous Sarduri II, comme en témoigne l’inscription sur pierre de Seqendel (Salvini 1982) trouvée à côté des forteresses éponymes Iron II et Iron III (Kleiss & Kroll 1980) ainsi que dans les inscriptions rupestres du roi Argišti II. (714-680 av. J.-C.) à Shisheh au nord-est d’Ahar, à Nasht-e ban et à Razliq au nord-est de Sarab (Khanzaq et al. 2001).
Il est donc concevable de supposer que le site de Chors était situé le long de l’une des principales voies de communication depuis le début du royaume de Biainili-Urartu, dont la politique, quelle qu’en soit la nature, a certainement également affecté l’histoire de l’établissement de Chors. Cet aspect de recherche est particulièrement pertinent en ce qui concerne la chute du royaume de Biainili-Urartu dans les années 40 du VIIe siècle av. J.-C.
C’est précisément ce destin dramatique pour lequel l’enquête et la datation de la forteresse de Bastam représentent le site clé, qui explique l’importance primordiale de Chors pour la recherche de la relation entre Biainili d’une part et Urartu d’autre part. L’horizon de destruction de Bastam permet, en fait, un « instantané » archéologique unique d’une période d’occupation, complété par un environnement nettement impérial couvrant seulement 20 à 30 ans, comme base d’études comparatives avec le matériel de Chors afin de mieux évaluer l’impact que la fondation et la chute de Bastam avaient eu sur l’occupation de la colonie de Chors.
https://www.uibk.ac.at/alte-geschichte-orient/institut/team/vai/chors_nw-iran.html
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On peut aussi citer la forteresse de Bastam qui est située à côté du village de Bastam, près de la ville de Qaraziadin, dans la province d’Urmia. Il s’agirait du plus grand château de la civilisation ourartienne.
Bastam est située au sommet d’une colline escarpée au bord de la rivière Aq Çay, commandant une plaine située sur une voie de communication majeure entre la capitale urartéenne Tushpa et Urmia.
Le château de Bastam a été construit par le peuple d’Urartu et a été pendant un certain temps l’un des lieux protégés et inaccessibles les plus importants de la civilisation d’Urartu, où personne ne pouvait pénétrer.
La région faisait partie de l’Urartu depuis le 9ème siècle avant J.-C. et une petite forteresse a été construite à cette époque, qui a été démolie plus tard, lorsque la grande citadelle a été planifiée.
Bastam n’a pris de l’importance que dans la première moitié du 7ème siècle avant J.-C., lorsque le roi urartien Rusa II (Rusa, fils d’Argishti, vers 675-650 avant J.-C.) a réorganisé son royaume.
Bastam était la plus puissante des forteresses construites pour ce roi, mais sa puissance fut de courte durée, puisqu’elle fut conquise vers la fin du règne de Rusa II, possiblement par des Scythes.
La forteresse mesure environ 800 m sur 400 m; elle s’étage sur trois niveaux.
Le matériau de construction est la brique séchée, sur des fondations de pierres. La forteresse est protégée par des remparts comportant des tours rectangulaires et des contreforts.
L’entrée dans la partie basse se fait par une porte unique au sud, flanquée par une tour. Dans cette partie de la citadelle, on trouve les baraques de la garnison, des étables pouvant contenir une soixantaine de chevaux, un moulin, des cuisines et de petits magasins.
Dans la partie moyenne, les céréales, le vin et l’huile étaient entreposés dans de larges magasins. On a également retrouvé les os brûlés de plusieurs centaines de carcasses animales. À côté se trouve une plateforme sur laquelle se dressait le temple-tour mentionné dans les inscriptions de fondation, dédié au dieu Haldi.
La partie haute est la résidence royale, où des fragments de plâtre peint ont été retrouvés.
Dans la plaine à l’opposé de la forteresse, un complexe fortifié a été retrouvé, lié à l’élevage des chevaux. Et au pied de la colline, au nord, s’étend une zone d’habitation, où étaient accueillis les officiels et les marchands.
Le texte urartien trouvé dans le château de Bastam est conservé au Musée national de Téhéran. Le château de Bastam a été inscrit sur la liste du patrimoine national iranien en 1972.
Photos
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https://www.visitiran.ir/en/attraction/Bastam–Castle
https://www.kojaro.com/attraction/7347-bastam-castle/
(Pour voir plus de photos)
Ruines de la forteresse d’Urarten, VIIe siècle av. J.-C., site archéologique, Bastam, province de l’Azerbaïdjan occidental, Iran
https://www.alamy.com/ruins-of-urarten-fortress-7th-century-bc-archeological-site-bastam-west-azerbaijan-province-iran-image271821702.html
-BESṬĀM (2)
https://iranicaonline.org/articles/bestam-2
-Fouilles de l’ancienne forteresse ourartienne de Bastam (Iran-Azarbayjan – 1969-1978)
http://www.biainili-urartu.de/Iran/Bastam/Bastam.htm
-L’inscription urartienne de Bastam par Rusa II
https://www.academia.edu/90119970/The_newly_donated_Urartian_inscription_from_Bastam_by_Rusa_II
-Bulle trouvée sur le site ourartien de Bastam en Iran
La région autour des trois lacs Sevan, Van et Urmia a été conquise ou gouvernée par le royaume d’Urartie pendant environ trois siècles, approximativement du 9ème au 6ème siècle avant J.-C.
De nombreux objets et pierres inscrits ont été découverts dans cette culture. Ces éléments de preuve contribuent aux informations détaillées dont nous disposons actuellement sur le royaume et le peuple urartien.
Les rois urartéens ont construit de nombreux édifices et laissé des inscriptions peut-être aussi nombreuses que variées. Rusa II, fils d’Argishti II, a construit de nombreuses villes et forteresses, dont Bastam, à peu près dans la première moitié du VIIe siècle av. J.-C.
Les fortifications de Toprak Kale, Kef Kalasi, Ayanis et Karmir-blur étaient particulièrement importantes et remarquables pour l’établissement et le développement du pouvoir du royaume urartien (Belli 2003-3004 : 68).
https://www.academia.edu/41027249/Newly_Found_Bulla_from_Urartian_Site_of_Bastam_in_Iran
-Exploration de la frontière sud-est du royaume urartien. L’enquête de Qara Zia-eddin : Une prospection archéologique de la Tappeh d’Anaqizly
La plaine de Qara Zia-eddin est considérée comme un excellent exemple d’utilisation des terres dans le sud-est de l’Urartu, dans la région de Khoy, en Azerbaïdjan occidental.
Depuis 2016, des recherches archéologiques ont été menées dans l’arrière-pays de Bastam dans le cadre de la coopération irano-autrichienne, dans le but d’étudier l’interaction des établissements humains avec les forteresses locales situées au sommet des collines et l’utilisation du paysage à l’époque du royaume urartien. Le point de départ du projet se situe dans le sud de la plaine de Qara Zia-eddin, avec une attention particulière pour la chaîne de collines près du village de Chors. L’établissement fortifié urartien d’Anaqizly Tappeh a été exploré à l’aide de levés géomagnétiques et archéologiques.
https://www.magiran.com/paper/2495185/exploring-the-southeast-frontier-of-the-urartian-kingdom-the-qara-zia-eddin-survey-an-archaeological-prospection-of-anaqizly-tappeh?lang=en
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Aussi de l’époque d’Urartu, le Château Qoban à Maku dans la province iranienne de l’Azerbaïdjan occidental.
Des vestiges de l’âge de pierre et de l’âge du fer sont abondants dans cette région, c’est une région intéressante à visiter.
Dans les temps anciens, le terme « Qaban » était utilisé pour nommer des forteresses et certains lieux ou zones.
Le château Qaban a été construit par l’empire Urartu (7ème et 8ème siècles avant J.-C.) et au fil des siècles, cette région étant sous la domination de divers gouvernements et individus, l’architecture du château a été modifiée en fonction des usages religieux, militaires et résidentiels, et une grande partie a été détruite pendant le règne de Shah Abbas Safavid.
Ce monument historique a été construit sur un terrain plat créé par des matériaux fondus refroidis (terre volcanique).
Le château se composait de plusieurs tourelles d’observation.
La zone sud du château, comprenait un bazar, un bain public, un lieu de culte et un lieu de garde de bétail. Dans la partie ouest du château, il y a une grande cuisine, dont certaines sont encore intactes.
À l’intérieur du château, il y a de très grandes cuves enterrées qui étaient utilisées pour stocker de la nourriture et peut-être des objets de valeur.
Et sous les maisons orientales du château, il y a des entrepôts qui ont été isolés avec de l’argile pour empêcher la pénétration de l’humidité et aussi pour être utilisés comme réfrigérateur pour stocker la nourriture.
Au sommet oriental du château, il y a les soubassements sculptés sur lesquels reposaient les poutres en bois, des toits des maisons et peut-être les bases des escaliers.
Les pièces étaient toutes reliées les unes aux autres par des portes pour faciliter les déplacements et l’évacuation des personnes si nécessaire ou lors d’attaques militaires.
Sur le côté oriental des maisons du château, il y a une grande pierre avec des sculptures de la période de la domination arménienne, y compris des croix et des inscriptions; ses inscriptions concernent la mort de plusieurs grands personnages et leurs enterrements.
Photos
42-Château Qoban Maku Iran.1
Omid Reza Ghahremanzadeh
https://omidghahreman.ir/%D9%85%D8%B9%D9%85%D8%A7%D8%B1%DB%8C-%D8%AA%D8%A7%D8%B1%DB%8C%D8%AE%DA%86%D9%87-%D9%82%D9%84%D8%B9%D9%87-%D9%82%D8%A8%D8%A7%D9%86-qaban-castle/%D9%85%D8%A7%DA%A9%D9%88/#:~:text=%D9%82%D9%84%D8%B9%D9%87%20%D9%82%D8%A8%D8%A7%D9%86%20%D8%B8%D8%A7%D9%87%D8%B1%D8%A7%20%D8%AA%D9%88%D8%B3%D8%B7%20%D8%A7%D9%85%D9%BE%D8%B1%D8%A7%D8%B7%D9%88%D8%B1%DB%8C,%D8%A7%D8%B2%20%D8%A2%D9%86%20%D8%AA%D8%AE%D8%B1%DB%8C%D8%A8%20%DA%AF%D8%B4%D8%AA%D9%87%20%D8%A7%D8%B3%D8%AA%20.
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On peut aussi citer le Château d’Urartu Bari, lac d’Urmia Iran
Le château de Bari est situé sur la rive ouest du lac d’Ourmia.
Le château, entouré de murs de pierre mesurant plusieurs mètres de haut, englobe une vaste zone.
Il a été utilisé au premier millénaire avant J.-C., compte tenu des caractéristiques architecturales du château et des restes de tessons de poterie trouvés à sa surface.
Pendant près de 150 ans, du milieu du IXe siècle à la fin du VIIIe siècle, les régions ourartéennes d’Iran n’ont connu aucune attaque de la part des Assyriens.
Ce n’est que sous le règne de Sargon II que des affrontements éclatèrent entre l’Ourartou et l’Assyrie.
La raison en était qu’Urartu s’immisçait de plus en plus dans les affaires du royaume de Mannea, que l’Assyrie considérait comme un tributaire.
C’est dans la première moitié du VIIe siècle que Mannéen s’empara du pouvoir dans cette région.
C’est à cette époque que s’est développée plus que jamais Mannean, en particulier sa domination sur la plaine d’Ourmia, d’où; le château de Bari appartenait à l’empire mannéen.
https://jcp.modares.ac.ir/article-27-25380-en.pdf
https://en.civilica.com/doc/2198905/
*
Ainsi que le Château d’Urartu à Hasanlu dans la province iranienne de l’Azerbaïdjan occidental.
Hasanlu se trouve au sud du lac d’Urmia, c’est une région qui a été habitée en plusieurs étapes depuis le sixième millénaire av. J.-C.
-Les destructeurs d’Hasanlu IV étaient probablement des Urartiens du nord-ouest qui, au cours du 8ème siècle avant J.-C., ont construit une colonie fortifiée sur les ruines d’Hasanlu IIIB (non publié); Dinkha Tepe a été abandonné.
https://www.iranicaonline.org/articles/iron-age
-Hasanlu, le Caucase du Sud et l’Urartu ancien
https://www.academia.edu/39125163/Hasanlu_the_Southern_Caucasus_and_Early_Urartu
-La culture Hasanlu VII dans le bassin méridional du lac Urmia, au nord-ouest de l’Iran: Un nouvel aperçu archéologique
https://jarcs.ut.ac.ir/article_81167.html
*
-Fortifications urartiennes en Iran
https://www.academia.edu/2449695/2012_Urartian_Fortifications_in_Iran
-Forteresses et châteaux du premier millénaire av. J.-C. sur la partie sud du lac Forteresses et châteaux du premier millénaire av. J.-C. sur la partie sud du lac d’Ourmia, Iran
Pendant longtemps, le nord-ouest de l’Iran a joué un rôle très particulier dans l’histoire de l’Iran en raison de son importance politique et culturelle et de ses réserves minérales.
En raison de ses conditions écologiques et stratégiques spécifiques, cette région a connu de nombreux changements économiques et militaires au cours de son histoire et, par conséquent, a été une cible importante pour les invasions des voisins. À la fin du IXe siècle av. J.-C., le pouvoir économique, politique et culturel d’Ourartu s’est accru et ils se sont emparés d’une partie de Manna, une région autour du lac d’Ourmia. L’influence ourartéenne dans le nord-ouest de l’Iran était due à des raisons stratégiques et à l’empêchement d’une puissance assyrienne dominante. Depuis la fin du IIe millénaire av. J.-C. et la première moitié du Ier millénaire av. J.-C., cette région a été fréquemment envahie par les Assyriens. Afin de faire face à ces invasions, les peuples d’Urartée et de Mannéen ont construit de nombreux châteaux dans la région. Il semble que les châteaux construits par des gens contemporains des Ourartéens, en particulier les Mannéens, étaient des imitations des châteaux ourartéens.
https://www.academia.edu/35646523/Fortresses_and_castles_of_the_first_millennium_BC_on_the_southern_part_of_lake_Fortresses_and_castles_of_the_first_millennium_BC_on_the_southern_part_of_lake_Urmia_Iran
-Ancienne région habitée par le peuple urartien
Des archéologues iraniens ont découvert une ancienne habitation dans le nord-ouest du pays, près de Beygush Tepe, un site archéologique situé dans le comté de Chaldoran, dans la province de l’Azarbaïdjan occidental.
Les preuves archéologiques suggèrent que le site était autrefois habité par des habitants du royaume d’Urartu et qu’il a probablement prospéré pendant le nouvel âge du bronze au cours du premier millénaire avant J.-C., ce qui a été confirmé par les poteries qui ont été mises au jour dans la région.
https://www.tehrantimes.com/news/453500/Ancient-settlement-attributed-to-Urartu-kingdom-identified-in
https://www.ancientpages.com/2020/10/13/ancient-settlement-inhabited-by-urartian-people-unearthed/
Oshnavieh qui est située dans la province de l’Azerbaïdjan occidental, compte une centaine de sites inscrits sur la liste du patrimoine culturel national.
Elle abrite également des sites archéologiques et des collines, des chambres funéraires et des bas-reliefs appartenant au royaume d’Urartu (860 av. J.-C. – 590 av. J.-C.).
-Ochnaviyeh
https://mapcarta.com/fr/12589268
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Outre, en Iran, il existe aussi plusieurs catacombes Urartuiens (858 – 585 av. J.-C.) mais aussi de l’époque des Mèdes (625 – 585 av. J.-C.), ainsi que des catacombes de l’époque de l’Empire Iranien/Perse Achéménide (556 – 330 av. J.-C.).
Le mot « catacombe » vient du latin « catacumbæ » qui veut dire « cimetière souterrain ».
Et le terme persan « Dakhma » désigne une catacombe ou une tombe.
Les catacombes sont en général des passages souterrains artificiels principalement utilisés à des fins funéraires et religieux.
Il y a des catacombes qui se composent de seulement un trou comme dans le cas des catacombes Urartuiens, dans le cas des Mèdes les catacombes vont être plus grandes avec deux à trois pièces dont des gens pouvaient y entrer.
Et sous l’empire Iranien/Perse, Achéménide, les catacombes seront encore plus grands avec d’impressionnantes sculptures entourant l’entrée de l’ catacombe.
Ailleurs dans le monde, il existe des catacombes bien plus grandes, dont certains peuvent faire plusieurs kilomètres.
Il n’y a pas beaucoup d’informations sur les rites funéraires des Urartuiens mais les indices laissés par les Mèdes qui ont pris le pouvoir de la région et qui avaient aussi pour habitude d’utiliser des catacombes à des fins funéraires laisse croire que les rites funéraires des Urartuiens et des Mèdes étaient plus ou moins similaires.
Pour les Mèdes comme pour les Zoroastriens, les cadavres étaient considérés comme impurs et afin d’éviter scrupuleusement toute contamination de la terre, du feu et de l’eau les cadavres étaient exposés aux vautours, les cadavres étaient placés sur des rochers afin qu’aucun autre animal ne se contamine et que seuls les vautours pouvaient les atteindre.
Une fois les cadavres réduit à l’état de squelette considéré comme purifiés, les os sont placés dans un trou. Sous le Zoroastrisme, des tours de silence ont été bâties, l’exemple le mieux préservé est la tour du silence à Yazd.
Ici en photos, les catacombes urariennes, datant du 8e siècle avant J.-C.
Ces catacombes sont situées à 7 km au nord-ouest de la ville de Maku, près du village de Sangar, dans la province iranienne de l’Azerbaïdjan.
Ces catacombes sont étonnamment lisses; sculpter des murs aussi lisses au milieu des roches dures de la montagne semble vraiment difficile, même à l’heure actuelle.
Ces catacombes se composent de deux pièces imbriquées creusées au cœur de la montagne et dans un grand rocher, qui est relié à la montagne par un escalier en pierre de 30 marches.
L’une de ces catacombes a une entrée qui mesure environ 1,5 mètre sur 2 mètres, et les pièces sont grandes (environ 3×4) et l’autre plus petite (environ 2×2), qui sont reliées par une porte de 1×1,5 mètre.
Des niches ont été sculptées sur les murs et des torches ont été utilisées pour l’éclairage.
Ce monument a été inscrit au patrimoine national de l’Iran le 21 mars 1968.
Malheureusement, toutes ces catacombes ont été pillées au fil du temps, motivées par la découverte absurde du trésor, brisant la plupart des parties intérieures des tombes, causant des dommages irréversibles.
Depuis un certain temps, il existe un mythe sur ces catacombes, les locaux attribuent ces catacombes à Farhad. Farhad est un personnage célèbre de la littérature et de la mythologie persane.
L’histoire de son amour avec Shirin est l’un des poèmes d’amour les plus célèbres de la culture persane et du monde iranien, achevé en 1180 de notre ère, par le célèbre poète iranien Nizami (né en 1141, mort en 1209 de notre ère).
Cette oeuvre est une version fictive très élaborée de l’amour du roi iranien sassanide Khosrow II pour la princesse arménienne Shirin, qui devient reine de l’Iran/Perse.
Et les locaux pensent que Farhad aurait sculpté une des tombes et que Farhad et Shirin sont enterrés là. Mais ce n’est pas vrai.
Mais d’où pourquoi ces catacombes d’origine Urartuienne sont connues sous le nom de (Tombeau de Shirin et Farhad).
Photos
43-Urartu Catacomb Azerbaijan Iran
https://en.irancultura.it/tourism/attractions/Azerbaijan-West/the-tomb-of-shirin-and-farhad/
-Le tombeau de Shirin et Farhad
Il s’agit d’une tombe rocheuse creusée dans la paroi d’une montagne et comportant plusieurs pièces. Elle remonte au premier millénaire avant J.-C. et appartient à la période d’Urartu.
https://en.irancultura.it/tourism/attractions/Azerbaijan-West/the-tomb-of-shirin-and-farhad/
-Tour du silence
https://www.jjdejeunes.com/iran/yazd/zoroastre/yazd_tour_silence_4.jpg.html
-Tour du silence Map
https://mapcarta.com/fr/W239508111
-Nezami Ganjavi, le célèbre poète iranien
https://bs.icro.ir/Celebrities/Nezami-Ganjavi-the-Renowned-Iranian-Poet
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Les Inscriptions en écriture cunéiforme ourartéennes en Iran
Deux siècles de présence d’Urartu dans le nord-ouest de l’Iran ont beaucoup influencé cette région dans les domaines culturel, social et civil.
Ishpuini, le fils de Sardori, le troisième roi d’Urartu, a été le premier à entrer dans la région du nord-ouest de l’Iran et il a laissé des inscriptions dans cet endroit. Après lui, d’autres rois de l’Urartu ont également créé des inscriptions dans cette région de l’Iran.
Le texte de ces inscriptions comprend principalement des prières, des sacrifices aux dieux, des offrandes, des actions de guerre, des descriptions de campagnes et la construction de temples et de lieux publics et civils.
Ces inscriptions sont en écriture cunéiforme ourartéenne et parfois bilingues (ourartén et assyrien).
Dans la province iranienne de l’Azerbaïdjan occidental, jusqu’à présent, au cours des recherches par des archéologues nationaux et étrangers, dix inscriptions ourartéennes importantes et queles inscriptions plus petites ont été trouvées.
Parmi les inscriptions ourartéennes en dehors de la province iranienne de l’Azerbaïdjan occidental, d’autres inscriptions ourartéennes ont aussi été trouvées.
Plusieurs de ses inscriptions peuvent être vues dans le musée d’Urmia.
Photos
44-Urartu Inscriptions Iran.1
https://paymanonline.ir/%da%a9%d8%aa%db%8c%d8%a8%d9%87-%d9%87%d8%a7%db%8c-%d8%a7%d9%88%d8%b1%d8%a7%d8%b1%d8%aa%d9%88%db%8c%db%8c-%d8%af%d8%b1-%d8%a2%d8%b0%d8%b1%d8%a8%d8%a7%db%8c%d8%ac%d8%a7%d9%86-%d8%ba%d8%b1%d8%a8%db%8c/
-Musée d’Urmia Iran
https://epiciran.com/place/urmia-museum/
-Inscription urartienne des rois Ishpuini et Menua, provenant de la surface de Qalatgah Iran.
https://www.penn.museum/sites/expedition/qalatgah/
-Inscription du roi urartien Menua
https://www.worldhistory.org/image/7113/inscription-of-the-urartian-king-menua/
-L’Urartien nouvellement donné dans une inscription de Bastam par Rusa II
https://jarcs.ut.ac.ir/article_88271_7651138218cf845164c162a2be4cda51.pdf
-Présentation de l’art rupestre nouvellement documenté dans le comté de Mianeh de la province de l’Azarbaijan oriental dans le nord-ouest de l’Iran
https://publikace.nm.cz/en/file/6c669320ca69643dc459eaed952d2a56/35273/ANNALS_43-01-2022_Ramin.pdf
-LES INSCRIPTIONS RUPESTRES URARTIENNES DE RAZLIQ ET NASTEBAN (EST DE L’AZERBAÏDJAN, IRAN)
http://smea.isma.cnr.it/wp-content/uploads/2016/02/Salvini_The-Urartian-Rock-Inscriptions.pdf
-Inscription Urartu Segendel
https://www.kojaro.com/attraction/7010-seghendel-epigraphy/
https://www.wikiloc.com/trails/outdoor/iran/azarbayjan-e-sharqi/saqam-del
-L’inscription du village de Shisha
Le village de Shisha est situé près du sud du village de Shirbit dans la province iranienne de l’Azerbaïdjan oriental.
Dans les recherches archéologiques qui ont été menées dans cette zone en 1998, une inscription rupestre a été découverte. L’inscription a été écrite en écriture cunéiforme et en langue ourartéenne. La traduction du texte survivant de l’inscription remonte au règne d’Argisti II. Il fut le neuvième roi d’Urartu, qui régna entre 714 et 680 av. J.-C. Les Urartu étaient des rois à l’âge du fer dont le territoire englobait les terres autour du lac d’Ourmia, du lac de Van, des montagnes d’Arménie et de certaines parties de la Turquie actuelle.
Ils ont régné de 860 à 600 av. J.-C. et ont contrôlé le commerce de la région du Caucase et de la mer Caspienne. Cela a conduit à beaucoup de richesse entre les mains de ce gouvernement. Cette richesse se retrouve dans l’architecture particulière et majestueuse des bâtiments vestiges de cette époque. L’existence de ces bâtiments montre que le peuple d’Urartu avait une civilisation avancée par rapport à son temps. Les effets de cette civilisation sur l’architecture et la civilisation des Mèdes et des Achéménides, qui régnèrent plus tard sur l’Iran, sont évidents.
L’inscription du village de Shisha ont été inscrits sur la liste des monuments nationaux d’Iran en 2001.
https://seeiran.ir/%D9%82%D9%84%D8%B9%D9%87-%D8%B4%DB%8C%D8%B1%D8%A8%DB%8C%D8%AA/
-La diffusion de la culture cunéiforme dans le nord de l’Urartu (IXe-VIIe siècle av. J.-C.)
https://www.mprl-series.mpg.de/proceedings/7/16/index.html
https://www.mprl-series.mpg.de/media/proceedings/7/16/proc7chap14.pdf
*Au sujet de l’écriture en cunéiforme, un système d’écriture a utilisé en Iran il y a 4400 ans.
Elamite linéaire, un système d’écriture utilisé en Iran il y a 4400 ans
Un Français « craque » une écriture non déchiffrée de plus de 4 000 ans, remettant en cause la seule invention de l’écriture en Mésopotamie.
François Desset est parvenu à déchiffrer l’élamite linéaire, un système d’écriture utilisé en Iran il y a 4400 ans.
Dans sa version archaïque proto-élamite (dès 3 300 avant J.-C.), celle-ci rejoint les deux systèmes d’écritures les plus anciens connus au monde, le proto-cunéiforme des Mésopotamiens et les hiéroglyphes égyptiens.
De quoi modifier les connaissances que l’on avait jusque-là sur l’origine de l’écriture !
https://www.archeorient.mom.fr/annuaire/desset-fran%C3%A7ois
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Bulle ourartéenne découverte à Ziwiye dans nord-ouest de l’Iran
Les bulles sont de petits morceaux d’argile, souvent de la taille d’un ongle et en forme de disques plats, qui étaient généralement attachés à un cordon liant une marchandise ou un document, puis estampillés d’un sceau.
Les bulles, ou sceaux d’argile, étaient utilisées dans l’ancienne Mésopotamie et en Iran également, mais à proprement parler, les bulles sont devenues d’usage courant après la fin de l’écriture cunéiforme.
Photo
45-Urartian Bulla in Ziwiye Iran
https://journals.akademicka.pl/saac/article/view/5739
-L’origine de la bulle ourartéenne découverte à Ziwiye
Plusieurs artefacts ourartéens ont été découverts, parmi lesquels se trouvent les bulles. Ils sont parfois inscrits et scellés avec des sceaux cylindriques et/ou des tampons.
Les empreintes contiennent parfois une inscription accompagnée d’une scène royale, mythique ou rituelle. Les impressions royales comprennent la figure et l’inscription du roi Rusa II. Il y a une bulle ourartéenne de Ziwiye avec une empreinte de sceau représentant la figure de Rusa, un parasol au-dessus de sa tête et une inscription qui ressemble aux impressions d’Ayanis bullae. De plus, des empreintes de sceaux-cylindres avec une iconographie et une inscription similaires sont découvertes à Bastam et Toprakkale. Il y a des contributions antérieures sur la bulle de Ziwiye, mais aucune ne concerne son inscription ou le détail de l’impression par rapport à d’autres bulles. L’inscription sur la bulle de Ziwiye comme Dḫal-di URU (la cité du Dieu Ḫaldi). Il y avait plusieurs villes de Ḫaldi dans le royaume d’Urarté, mais comme l’impression de la bulle Ziwiye ressemble aux bulles d’Ayanis, il est possible que la ville d’où provenait cette bulle était proche ou sous le contrôle d’Ayanis.
https://journals.akademicka.pl/saac/article/view/5739
-Débris archéologiques Aperçus de l’histoire à Ziwiye – Publié à l’origine en 1963
https://www.penn.museum/sites/expedition/archaeological-scrap/
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«Un bracelet en bronze avec inscription urartéenne de Toul, Gilan», (en persan) Fouilles archéologiques dans les sites antiques de Talesh, Toul de Gilan, par M.R. Khalatbari, publié par le Bureau du patrimoine culturel de la province du Gilan : 91-97.
https://www.academia.edu/2390475/_A_Bronze_Bracelet_with_Urartian_Inscription_from_Toul_Gilan_in_Persian_Archaeological_Excavations_in_Ancient_Sites_of_Talesh_Toul_of_Gilan_by_M_R_Khalatbari_published_by_Cultural_Heritage_Office_of_Gilan_Province_91_97
Photos
46-Un bracelet en bronze avec inscription urartéenne de Toul, Gilan
https://www.academia.edu/2390475/
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Cartographie de l’Ourartu antique
Une histoire interactive de l’archéologie et du déchiffrement ourartéens, 1826-1996
https://storymaps.arcgis.com/stories/7c8f30b861084bd7a59d50de908b7430
Déportation massive d’Urartiens: Punition ou politique ?
L’objectif principal de cette recherche est de déterminer l’approche de la déportation de masse par l’État d’Urartu. Sur cette base, les questions suivantes ont été soulevées: Quelles sont les raisons et la signification de la déportation massive par l’État d’Urartu ?
Comment expliquer l’approche et les conséquences des déportations massives à l’époque d’Urartu ?
https://www.jaco-sj.com/jufile?ar_sfile=2591981