Iran Bakhtiari Histoire

Iran, l’incroyable histoire des nomades bergers de la tribu Bakhtiari.
(Récit composé par IranPersiaVoyage avec des références que vous trouverez tout au long des récits)
SUJETS
-Documentaires
-Comprendre qui sont les Bakhtiari
-Iran Habitat des Lur-Bakhtiari
-Origine des Bakhtiari (Peuple de la Bible ?)
-Vêtement Traditionnel Bakhtiari
-Mariage Bakhtiari
-Anciennes Pratiques des Bakhtiari
-Iran Visiter les Bakhtiari
-Pour en savoir plus sur les Bakhtiari

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Voici l’histoire fascinante de la tribu iranienne « Bakhtiari ». Plusieurs documentaires leur sont consacrés mais dont deux sont exceptionnels et historiques.
Le célèbre documentaire (Grass – Lutte d’un peuple pour la vie) en anglais (Grass: The Battle for the Life of a Nation) réalisé en 1925, raconte l’histoire de la migration des Bakhtiari des pâturages d’hiver de la province iranienne du Khuzestan aux pâturages d’été dans la province iranienne Chaharmahal. Le film raconte également comment ces personnes ont conduit 125 000 animaux à travers le fleuve Karun en Iran.
Selon des récits le fleuve Karun correspond au fleuve Biblique Gihon, mentionné dans le deuxième chapitre du livre de la Genèse (avec le Tigre, l’Euphrate et le Pishon) sortant du jardin d’Éden qui se ramifiaient à partir d’un seul fleuve dans le jardin.
Le fleuve Karun est le plus grande et le plus riche en eau d’Iran qui a divisé la ville d’Ahvaz en deux moitiés, l’une Orientale et l’autre Occidentale. La longueur de ce fleuve est d’environ 900 km et traverse les provinces de Chaharmahal et de Bakhtiari ainsi que la province du Khuzestan.
Le fleuve Karun a été inscrit sur la liste du patrimoine naturel de l’Iran.

Et le documentaire (Peuple du vent) en anglais (People of the Wind) réalisé en 1976, retrace ce même parcours cinquante ans plus tard.

⚠️IMPORTANT ces deux documentaires peuvent heurter la sensibilité des gens⚠️
Voire des humains et des animaux parcourir tant de kilomètres avec une météo instable, à devoir franchir des rivières dans des eaux froides, devant aussi grimper dans les montagnes et tout ce qui s’ensuivent, sont difficiles à voir.

Il existe également un documentaire iranien intitulé « Bazgasht-e Dobare » qui veut dire (Retour) produit par le réalisateur iranien Farhad Varharam.
Il raconte l’histoire de plusieurs générations de la tribu Bakhtiari et leur retour sur leurs terres ancestrales. Ce film est une sorte de retour au film « Grass ». Varharam a aussi réalisé le documentaire « Taraz » sur le même sujet.
https://www.tiwall.com/news/cinematheque.akhbar14

Il existe aussi des documentaires en français sur les Bakhtiari qui sont moins heurtant à voir, que vous trouverez sous (Iran Visiter les Bakhtiari).

Photos:
Grass-Nation’s Battle For Life-1
https://milestonefilms.com/products/grass-a-nations-battle-for-survival
Grass-Nation’s Battle For Life-2
https://milestonefilms.com/products/grass-a-nations-battle-for-survival
Grass-Nation’s Battle For Life-3
https://www.pointculture.be/mediatheque/documentaires/grass-a-nation-s-battle-for-life-tj4604

People of the Wind-1
https://milestonefilms.com/products/people-of-the-wind
People of the Wind-2
https://www.imdb.com/title/tt0075052/

Bazgasht-e Dobare (Retour)
https://www.tiwall.com/news/cinematheque.akhbar14

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Mais avant de voir ces deux documentaires, vous serez peut-être intéressé à revenir en arrière dans l’histoire pour comprendre qui sont les Bakhtiari.

Les difficultés du traçage de l’ancienneté des Bakhtiari sont dues que des indigènes vivaient déjà dans les plaines du Mont Zargros il y a plus de 40’000 ans, et aussi parce que aux files de l’histoire la tribu a changé de nom. C’est donc une région habitée avant même l’existence de tout nom que nous connaissons actuellement.
Et justement, les Bakhtiari habitent les régions du Mont Zagros depuis la nuit des temps.

En Iran, le Mont Zagros regorge de trésors et dont il reste encore beaucoup à découvrir. Pour l’heure, les découvertes de pétroglyphes datant de 40’000 à 4’000s ans gravés sur des rochers dans le Mont Zagros prouvent la continuité de la présence humaine dans cette région jusqu’à nos jours. (Les derniers pétroglyphes de 4’000 ans se sont arrêté dus au processus de l’émergence de l’écriture cunéiforme).
Les Bakhtiari sont des nomades bergers depuis des milliers d’années et de génération en génération les Bakhtiari procèdent deux fois par an (entre les mois d’avril et de mai) au déplacement avec le bétail à pied et à dos d’animaux (ânes, mulets, chevaux), devant passer des cols de montagne du Mont Zagros à plus de 3’000 mètre d’altitude, passant ainsi de l’hivernage vers l’estivage, un parcours de deux cents kilomètres en huit semaines.
L’idée moderne d’une vie tranquille d’un berger en haut dans ses Alpages est loin d’être celle des Bakhtiari.
En effet, la vie de nomade berger dont les Bakhtiari continuent de pratiquer est extrêmement difficile et cruelle, il y a peu de place aux sentiments, il s’agit de survivre dans des conditions difficiles.
Dans les anciens temps pendant le déplacement avec le bétail de l’hivernage vers l’estivage des gens y mouraient ainsi que des animaux. De nos jours heureusement il est plus rare que des gens y meurent mais les animaux sont toujours mis à rude épreuve comme dans le passé.
Et ces deux documentaires sans faux montages et sans filtrages montrent la dureté de la vie et le courage humain qu’il faut lors des déplacements de pâturage des Bakhtiari. Cité dans les deux documentaires comme; l’une des épreuves les plus dangereuses de l’endurance humaine.
Et justement, voire des humains et des animaux parcourir tant de kilomètres avec une météo instable à devoir franchir des rivières dans des eaux froides, devant aussi grimper dans les montagnes et tout ce qui s’en suit, est difficile à voir.

Un autre aspect intéressant, à travers ces deux documentaires on peut se faire une idée réalistique de ce qu’était la vie des nomades bergers dans le passé lors des déluges dans cette région, et du processus de comment les animaux ont été domestiquer dans le mont Zagros iranien il y a plus de 10’000 ans.
Par le fait que les nomades bergers ont commencé à se déplacer de plaines en plaines avec leurs troupeaux d’animaux, a mené l’invention de la domestication des animaux.

-Empreintes génomiques de la domestication des chèvres dans les montagnes du Zagros, il y a environ 10 000 ans.
https://www.inee.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/empreintes-genomiques-de-la-domestication-des-chevres-dans-les-montagnes-du-zagros-il-y

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⚠️ IMPORTANT ce documentaire peut heurter la sensibilité des gens ⚠️
Voire des humains et des animaux parcourir tant de kilomètres avec une météo instable, à devoir franchir des rivières dans des eaux froides, devant aussi grimper dans les montagnes et tout ce qui s’ensuivent, sont difficiles à voir.

(Lien en anglais traduit en français)
VERSION COURTE
Grass : la bataille d’une nation pour la vie
La bande-annonce de Milestone Film & Video pour le film de Merian C. Cooper, Ernest B. Schoedsack et Marguerite Harrison,
GRASS: A NATION’S BATTLE FOR LIFE. Chaque année, 50 000 personnes et 500 000 animaux entreprendraient ce voyage de 42 jours de leurs terrains d’été à leur habitat d’hiver, ce qui impliquait plus de 15 000 pieds d’altitude au-dessus des montagnes Zardeh Kuh.
Ce documentaire classique de 1925 a été nommé par le National Film Registry de la Bibliothèque du Congrès.

⚠️ IMPORTANT ce documentaire peut heurter la sensibilité des gens ⚠️
Voire des humains et des animaux parcourir tant de kilomètres avec une météo instable, à devoir franchir des rivières dans des eaux froides, devant aussi grimper dans les montagnes et tout ce qui s’ensuivent, sont difficiles à voir.

(Lien en anglais traduit en français)
-1925 FILM DOCUMENTAIRE ETHNOGRAPHIQUE  » GRASS  » MIGRATION DE LA TRIBU BAKHTIARI DE PERSE / IRAN – Par PeriscopeFilm
Datant de 1925, ce film muet « Grass : A Nation’s Battle for Life » est l’un des premiers films documentaires ethnographiques jamais réalisés. Cette version dure 57 minutes. Le film a également été publié dans une version légèrement plus longue de plus de 70 minutes par Paramount, et sous forme de condensé de Kodak dans le cadre de sa bibliothèque Kodascope.
Le film suit les membres des Bakhtiari, une sous-tribu des Lurs, en Perse – l’Iran moderne – alors qu’eux et leurs troupeaux font leur voyage saisonnier vers de meilleurs pâturages. Le film a été réalisé et filmé par Merian C. Cooper et Ernest Schoedsack, avec le financement de Marguerite Elton Harrison et de la famille de Cooper.
C’était le premier voyage jamais entrepris par des Occidentaux avec les Bakhtiari. La première partie de « L’herbe » documente l’ancienne route caravanière d’Angora (aujourd’hui Ankara, Turquie) vers les terres de Bakhtiari en Perse (l’ouest de l’Iran dans la province de Chaharmahal et Bakhtiari et la partie orientale du Khuzestan).
Il montre ensuite le chef Haidar Khan alors qu’il mène 50 000 de ses compatriotes et d’innombrables animaux dans une randonnée éprouvante à travers la rivière Karun et sur Zard Kuh, le plus haut sommet des montagnes Zagros.
Le film a été réalisé à un moment critique, car à peine 20 ans plus tard, ce type de migration se faisait avec des camions et en train, plutôt qu’à pied. De plus, la position de la tribu a beaucoup changé dans les années qui ont suivi la réalisation du film.
Reza Shah Pahlavi (r. 1925-1941) a fait de la destruction de l’influence Bakhtiari en Perse une partie de sa mission, en partie à cause de l’existence de pétrole sur le territoire Bakhtiari Quelques chefs tribaux ont été exécutés par Pahlavi afin d’écraser l’autonomie Bakhtiari.
Le documentaire a précédé et influencé un autre film plus célèbre réalisé par Cooper et Schoedsack, à savoir King Kong (1933). Grass a été distribué par Paramount Pictures et montré publiquement à New York le 30 mars 1925.
Marguerite Elton Harrison (1879-1967) était une journaliste, espionne, cinéaste et traductrice américaine qui fut l’un des quatre membres fondateurs de la Society of Woman Geographers. Merian Caldwell Cooper (1893 – 1973) était un aviateur américain, officier de l’armée de l’air des États-Unis et de l’armée de l’air polonaise, aventurier, scénariste, réalisateur et producteur. Il était membre de l’Explorers Club et est crédité comme co-inventeur du procédé de projection de films Cinerama. Le film le plus célèbre de Cooper est le film King Kong de 1933.
Ce film fait partie des archives de Periscope Film LLC, l’une des plus grandes collections historiques d’archives militaires, de transport et d’aviation aux États-Unis. Entièrement soutenu par film, ce matériel est disponible sous licence en 24p HD, 2k et 4k. Pour plus d’informations, rendez-vous sur http://www.PeriscopeFilm.com
https://archive.org/details/xd-13934-grass-feature-version-mos-vwr

(Lien en anglais traduit en français)
-INSTITUT AMÉRICAIN DU CINÉMA
Grass: The Battle for the Life of a Nation (1925)
Selon les historiens du cinéma moderne, Grass et Nanook of the North ont été les deux documentaires les plus importants de l’ère du muet, créés avant qu’il n’y ait des normes prescrites pour le genre, et sont donc devenus le modèle pour les documentaires ultérieurs. Selon AmCin, Cooper voulait produire un remake de Grass en Technicolor. En 1956, il envoie une équipe en Iran, financée par C. V. Whitney Productions, mais ce projet ne sera jamais achevé.
Cinquante ans plus tard, après la sortie de Grass : A Nation’s Battle for Life, Anthony Howarth et David Koff ont revisité la tribu Bakhtiari et ont réalisé le documentaire de 1976 People of the Wind, qui a été raconté par l’acteur britannique James Mason et nominé pour l’Oscar du meilleur documentaire.
https://catalog.afi.com/Catalog/moviedetails/9475

(Lien en anglais traduit en français)
-GRASS: LA BATAILLE D’UNE NATION POUR LA VIE
Une aventure classique des créateurs de King Kong. En 1924, les cinéastes néophytes Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack s’associent à la journaliste et parfois espionne Marguerite Harrison et se lancent dans le tournage d’une aventure. Ils ont trouvé de l’excitation, du danger et un drame sans précédent dans la migration de la tribu Bakhtiari de Perse (aujourd’hui l’Iran). Deux fois par an, plus de 50 000 personnes et un demi-million d’animaux franchissaient des obstacles apparemment insurmontables pour emmener leurs troupeaux au pâturage.
Les cinéastes ont capturé des images inoubliables de courage et de détermination alors que les Bakhtiari bravaient les eaux déchaînées et glacées de la rivière Karun, large d’un demi-mile. Cooper et Schoedsack se sont presque figés lorsqu’ils ont filmé la vue à couper le souffle, presque incroyable, d’une rivière sans fin d’hommes, de femmes et d’enfants – les pieds nus ou enveloppés dans des haillons – serpentant sur le flanc de la paroi rocheuse abrupte et enneigée de la montagne Zardeh Kuh, haute de 15 000 pieds.
Bien que de nombreux historiens du documentaire considèrent « Grass » comme le deuxième après « Nanook of the North », peu de gens ont vu ce film légendaire. Cette version restaurée et intégrale, accompagnée d’une nouvelle partition iranienne authentique, étonnera le public d’aujourd’hui par sa belle photographie et son aventure à couper le souffle.
https://milestonefilms.com/products/grass-a-nations-battle-for-survival

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⚠️ IMPORTANT ce documentaire peut heurter la sensibilité des gens ⚠️
Voire des humains et des animaux parcourir tant de kilomètres avec une météo instable, à devoir franchir des rivières dans des eaux froides, devant aussi grimper dans les montagnes et tout ce qui s’ensuivent, sont difficiles à voir.

VERSION COURTE, vidéo avec la traduction automatique
Le peuple du vent
Nominé aux Oscars® et aux Golden Globes dans la catégorie Meilleur documentaire, l’étonnante photographie grand écran et la bande-son brillamment enregistrée de People of the Wind emmènent le spectateur dans les dangereux précipices de la montagne Zardeh Kuh et dans les eaux glacées de la rivière Cholbar. Le film est un document étonnant et époustouflant sur la migration la plus incroyable sur terre.
Il y a deux cents milles de rivières déchaînées et de montagnes infranchissables à traverser. Il n’y a pas de villes, pas de routes, pas de ponts. Il n’y a pas de retour en arrière possible.
La migration de Bakhtiari est l’une des épreuves les plus dangereuses de l’endurance humaine que l’humanité ait connues. Chaque année, 500 000 hommes, femmes et enfants, ainsi qu’un million d’animaux, luttent pendant huit semaines exténuantes pour gravir les massifs monts Zagros – une chaîne aussi haute que les Alpes et aussi large que la Suisse – pour atteindre leurs pâturages d’été.
Bande-annonce éditée par Faith Blackinton. http://www.milestonefilms.com

Le documentaire complet (Le peuple du vent) peut se voir dans un blog persan mais la vidéo est parlée en anglais et il n’y a pas de traduction mais le film se comprend par les images.
PEOPLE OF THE WIND
https://www.aparat.com/v/6QAIX

(Lien en anglais traduit en français)
LE PEUPLE DU VENT
Nominé aux Oscars® et aux Golden Globes dans la catégorie Meilleur documentaire, l’étonnante photographie grand écran et la bande-son brillamment enregistrée de People of the Wind emmènent le spectateur dans les dangereux précipices de la montagne Zardeh Kuh et dans les eaux glacées de la rivière Cholbar. Le film est un document étonnant et époustouflant sur la migration la plus incroyable sur terre.
Il y a deux cents milles de rivières déchaînées et de montagnes infranchissables à traverser. Il n’y a pas de villes, pas de routes, pas de ponts. Il n’y a pas de retour en arrière possible.
La migration de Bakhtiari est l’une des épreuves les plus dangereuses de l’endurance humaine que l’humanité ait connues. Chaque année, 500 000 hommes, femmes et enfants, ainsi qu’un million d’animaux, luttent pendant huit semaines exténuantes pour gravir les massifs monts Zagros – une chaîne aussi haute que les Alpes et aussi large que la Suisse – pour atteindre leurs pâturages d’été.
Productrice exécutive : Elizabeth E. Rogers. Producteurs : Anthony Howarth et David Koff. Réalisateur : Anthony Howarth. Musique de G.T. Moore et Shasha Guppy. Avec la voix de James Mason en tant que voix de Jafar Qoli, Kalantar (chef) de la tribu Babadi.
https://milestonefilms.com/products/people-of-the-wind

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(La vidéo est parlée en anglais)
Migration des tribus Bakhtiari Iran (1972)
https://www.dailymotion.com/video/x15tnw4

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Les Bakhtiari comptent parmi les peuples iraniens qui se sont le moins mélangé aux étrangers non seulement du point génétique, mais également linguistique pendant très longtemps, (leur langue est le Lori, qui était à la base du vieux dialecte iranien archaïque avant de s’assimiler aux files de l’histoire avec d’autres dialectes iraniens pour donner sa forme linguistique actuelle).
Les Bakhtiari appartiennent à la famille iranienne de Lur, qui est aussi une tribu nomade mais maintenant bien plus sédentarisée, contrairement aux Bakhtiari qui continuent d’avoir une vie nomadique.
Avec une population estimée à environ 1 500 000 individus, les Bakhtiari sont divisés en deux branches, les Haft Lang et les Tchahar Lang, elles-mêmes subdivisaient en nombreuses sous-branches.

Le système de vie des Bakhtiari est patriarcal. La culture des Bakhtiari est complexe, par le fait que c’est une tribu qui existe depuis des milliers d’années, les Bakhtiari se sont dès lors adapté selon les époques mais tout en préservant une vie extrêmement difficile de nomade.
L’agriculture, pratiquée presque exclusivement de manière non irriguée est une source de revenue importante pour les Bakhtiari. Elle permet, en outre, de produire leur propre farine et d’approvisionner le bétail en foin et en paille l’hiver.

La majorité des nomades Bakhtiari utilisent les Siah-Chador (tentes noires géantes) comme habitation mobile lorsqu’ils se déplacent d’un endroit à l’autre lors de leurs deplacement saisonnières.
Les tentes noires sont généralement tissées par des femmes à partir de poils de chèvres noires, qui ne laissent pas passer l’eau. Et les hommes sont responsables de l’installation des tentes.
Les nomades peuvent produire eux-mêmes tous les composants de la tente car elle est principalement fabriquée à partir de poils de chèvre. Le poil de chèvre a la longueur et la force nécessaires et il est résistant. L’une des principales caractéristiques d’une tente noire est sa ventilation naturelle. Lorsque le soleil frappe le toit noir de la tente, l’air chaud commence à monter au-dessus de la toile et force l’air à être aspiré de l’intérieur de la tente. Cela crée un effet de vent rafraîchissant pendant les journées chaudes. Les jours de pluie ou de neige, les fibres absorbent l’eau et gonflent, créant une housse de tente plus épaisse et plus serrée. Ainsi, il fournit aux nomades une ombre dense pendant la journée et une protection contre le vent, le sable, la pluie, la poussière et le froid la nuit.
Habituellement, les familles installent leurs tentes les unes à côté des autres. Cela facilite leur communication et laisse également suffisamment d’espace pour que les animaux puissent passer la nuit près de chaque tente.

Le terme Bakhtiari signifie « compagnon chanceux » ou « porteur de bonne aventure ».
Le terme a de profonde racine persane et est le résultat de la combinaison de deux de ses petits mots, « baft et yah ». Bakht signifie « fortune » et « yar, iar, iari » signifie littéralement « camarade ».
Cette désignation est en lien avec le déplacement périlleux de pâturage par la tribu. En ce sens, les Bakhtiari se considèrent comme une tribu travailleuse, confrontée à de nombreux obstacles chaque jour, mais heureusement capable de surmonter chacun de ces défis, donc chanceux aussi.

Les Lurs comme les Bakhtiari étaient connu dans l’Antiquité comme de redoutables guerriers et cavaliers, les Bakhtiari ont acquis la réputation d’être les meilleurs cavaliers d’Iran.
Outre, les Bakhtiari sont connus pour la production de haute qualité de tapi persan.

-(Lien en anglais) Les Lurs de l’Iran
Les territoires actuellement occupés par les Lurs sont habités par l’homme depuis environ 40 000 ans (Hole, 1978).
Jusqu’à présent, les recherches archéologiques au Luristan ont mis au jour des outils et des artefacts du Paléolithique moyen, du Paléolithique supérieur, du Mésolithique et de l’âge du bronze.
Cependant, les premiers peuples connus à habiter les territoires actuellement occupés par les Lurs étaient les Élamites, qui se sont installés dans la région dès 3000 av. J.-C.
Plus tard, les Kassites, qui sont bien connus pour leurs artefacts en bronze, ont vécu au Luristan dès le deuxième millénaire avant JC, tandis que les Élamites ont continué à tenir le reste de leurs territoires.
Les Kassites ont formé une dynastie, ont conquis la Babylonie en 1747 av. J.-C. et ont dominé la Mésopotamie pendant 576 ans (Ghirshman 1978).
Les dynasties élamite et kassite ont été dépassées par les Indo-Iraniens au cours du premier millénaire av. J.-C. Ainsi, les ancêtres des Lurs, en tant que segment de la population perse, se sont installés sur leurs territoires actuels et ont dominé les habitants indigènes dans la dernière partie du premier millénaire avant JC (Cameron 1936).
Malheureusement, peu d’informations sont disponibles sur l’histoire des Lurs pendant les périodes grecque (331-192 av. J.-C.), parthe (129 av. J.-C.-226 apr. J.-C.) et sassanide (226-641 apr. J.-C.).
https://www.culturalsurvival.org/publications/cultural-survival-quarterly/lurs-iran

-A la découverte de l’écriture pehlevi
L’écriture pehlevi est une écriture qui servait à transcrire diverses langues du Moyen-persan. C’est une écriture qui découle de l’alphabet araméen. De la sorte, à la fin de la période achéménide, l’écriture pehlevi existait déjà sous diverses formes de l’alphabet araméen. Elle n’a néanmoins été généralisée qu’en 224, à la période sassanide. Les premières inscriptions pehlevi connues ont été retrouvées sur des graffitis découverts à Persépolis. Cette écriture a donné lieu à une littérature zoroastrienne importante. Le zoroastrisme était en effet la religion qui prévalait en Perse, à cette époque sassanide En outre. Le terme « pehlevi » vient de Parthes, une région à l’est de la mer caspienne. Au début, ce mot désignait la langue des Parthes avant de devenir plus tard l’écriture du moyen-persan.
https://edu.academy/alphabets-monde/lecriture-pehlevi-les-bases/
-Les langues iraniennes
https://www.cosmovisions.com/languesIraniennes.htm
-Langues et religions indo-iraniennes
https://www.college-de-france.fr/sites/default/files/documents/jean-kellens/UPL52082_KellensR01-02.pdf
-TITRES ET NOMS PROPRES EN IRANIEN ANCIEN
https://www.azargoshnasp.net/languages/rootwords/titresnomspropres2.pdf
-Grammaire du vieux Perse
https://ia902600.us.archive.org/11/items/grammaireduvieux00meiluoft/grammaireduvieux00meiluoft.pdf

-(Lien en anglais) La tente noire du nomade
https://nomad.tours/nomads/14237/the-nomads-black-tent-a-traditional-transportable-dwelling/
-(Lien en anglais) À l’intérieur de la tente Bakhtiari
https://collections.peabody.harvard.edu/objects/details/519211

-Chevaux Bakhtiari
https://www.aucoeurdeschevaux.com/b/bakhtiari-4446.php?s=TqXsAtIls44njUNQBCGl2zkHd9LRGotrjVS9MTMi,7,2,239397,jBSe6AyBEwIwunn50CTwu9t8X574ZlqmGOUPkVH4,0,1661345587,1706146744,66249664,7422,3,1,1

-ZAGROS parcourt la création artisanale de tapis à travers les montagnes Zagros d’Iran de l’ouest, la terre des Bakhtiaris. La laine est le fil conducteur reliant les univers des tisseuses, teinturiers et bergers. Révélant une culture à la fois nomade et sédentaire par le labeur, les tapis trament le tissu social de leur vie, y donnant forme et couleur. Le travail est dur, et est graduellement dévalué par le monde extérieur – mais leur vie est honorée de par l’amour qu’ils ressentent pour leurs traditions.
https://f3m.ca/film/zagros/
-Les tapis Bakhtiar
https://www.toutsurlestapis.fr/styles-et-origines/tapis-persans/bakhtiar

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Série de photos des bronzes du Luristan Iran
https://www.alamyimages.fr/photos-images/luristan-bronze.html
Les bronzes du Luristan sont de petites pièces décorées de bronzes sculptés du début de l’âge du fer que l’on trouve en grande quantité dans la province de Lorestan et de Kermanshah en Iran.
Il s’agit notamment de nombreux ornements, outils, armes, accessoires pour chevaux et d’un petit nombre de récipients, y compris des situres, trouvés dans des fouilles documentées, généralement trouvés dans des sépultures. Les représentations d’animaux, en particulier de chèvres et de moutons à grandes cornes, sont courantes, et leurs formes et leurs styles sont uniques et originaux.
Le motif d’un « maître des animaux » dans lequel un homme est positionné entre deux animaux opposés et les saisit est courant, mais généralement très stylisé. Une femelle « reine des animaux » est également vue.
Pour en savoir plus sur ces objets: https://iranpersiavoyage.com/objets-antiques/

Iran Habitat des Lur-Bakhtiari
Le Luristan qui signifie littéralement « Pays des Lurs » en connotation avec la tribu nomade Lur, était une large étendue des montagnes du Zagros, aux files du temps cette partie du Mont Zagros sera divisée, puis dans les temps modernes plusieurs comités seront créés.
Certains noms des villages etc., sont très anciens tant dit que d’autres noms vont changer aux files de l’histoire pour être connues sous ses formes actuelles.
Depuis, la province du Luristan a une superficie de 29 308 kilomètres carrés avec une population de plus de 1 760 000 personnes.
Les villes principales de la province sont: Boroudjerd, Aligoudarz, Doroud, Koudacht, Azna, Delfan, Selseleh, et Pol-e Dokhtar. Et sa capitale est Khorramabad. Ses zones sont principalement habitées par les Lurs.
Le peuple Lur est divisé en 2 sous-groupes:
L’un d’entre eux est le Lure Kuchik (petits Lurs) qui constitue la région du Luristan.
Et l’autre groupe est Lure Bozorg (Grands Lurs) qui composent Charamahal Bakhtiyar et ses environs.

Et les Bakhtiari vivent principalement dans les zones de Chaharmahal&Bakhtiari, aussi dans la province du Luristan.
Mais les zones des Bakhtiari se composent également de plaines d’été et de lieux d’hiver. Les zones d’hiver se trouvent principalement dans des villes dans la province du Khuzestan. Et les zones d’été dans les zones de Chaharmahal&Bakhtiari.
De plus en plus de Bakhtiari se sédentarise et habite aussi des régions dans la province Ispahan.
Avec une population estimée à environ 1 500 000 individus, les Bakhtiari sont divisés en deux branches, les Haft Lang et les Tchahar Lang, elles-mêmes subdivisées en nombreuses sous-branches.

Dans les temps très anciens, la région montagneuse du Luristan fut habitée par divers peuples indigènes qui vont successivement laisser des marques et dont l’archéologie ne cesse de faire des découvertes.
L’importance de cette zone se prouve par la domestication des moutons et des chèvres d’y il y a environ 10’000 ans, comme déjà cité plus haut.
Outre, une quantité d’objets en bronze de l’Âge du fer (4ème millénaire avant J.-C.) on était découvertes, ces objets sont connus comme étant « Les bronzes du Luristan ».
Il est intéressant de noter, qu’une partie de ces objets en bronze représente la vie des peuples nomades, pour qui tous les biens devaient être légers et portables pour effectuer des déplacements.
Exactement comme les Bakhtiari dont leur mode de vie nomade fait que tous leurs biens doivent être mobile.
La civilisation du Lorestan est principalement connue pour ses objets fabriqués selon la technique de la cire perdue, et plus particulièrement pour ses mors de chevaux ouvragés et décorés de chevaux ou d’animaux fabuleux. Ceux-ci ont été retrouvés principalement dans des tombes mégalithiques.
(Les tombes mégalithiques sont des chambres funéraires en surface, construites avec de grandes dalles de pierre (mégalithes) posées sur la tranche et recouvertes de terre ou d’autres pierres plus petites).

Le Luristan possède 263 sites d’importance culturelle et historique répertoriés par l’Organisation de l’héritage culturel d’Iran.

La vue époustouflante de la vallée Khazineh dans la ville Poldokhtar dans le Luristan Iran, d’ici des mythes et légendes seront racontés et transmis oralement de génération en génération (l’écriture n’existant pas encore).

Photo:
Pol Dokhtar County – Lorestan Province – Khazineh Valley
https://golrizpix.com/Photo/11

-Pol-e Dokhtar (en Iran) est une ville de la province du Lorestan en Iran.
Les ruines d’un pont sassanide sur la rivière Kashkan sont encore visibles aujourd’hui à quelques kilomètres au nord de la ville; cette structure faisait partie d’une route royale sassanide qui reliait les capitales perses Istakhr et Bishapur aux villes du centre et du nord de la Mésopotamie.
En 1992, une horde d’objets anciens a été trouvée dans la grotte voisine de Kalmakareh (également appelée grotte Kalmakarra).
https://pleiades.stoa.org/places/413309734

(Lien ien en anglais)
-Tang-e Sheerz dans la province du Lorestan
Si vous aimez admirer des attractions naturelles immaculées et majestueuses, les formations rocheuses de Tang-e Sheerz vous captiveront sans aucun doute.
Cette région, nichée au cœur de la chaîne de montagnes du Zagros, remonte à des millions d’années, et des merveilles naturelles similaires à cette gorge sont rares dans le monde.
L’érosion naturelle de la terre pendant des millions d’années a façonné ces formations rocheuses dans leur apparence étonnante actuelle, ce qui a valu à Tang-e Sheerz et à d’autres régions similaires dans le monde la réputation d’être parmi les plus anciens musées naturels de la planète.
D’autres exemples de telles gorges naturelles incluent « Kings Canyon » en Australie et « Grand Canyon » aux États-Unis.
Tang-e Sheerz englobe à la fois des attractions historiques et naturelles
Pour en savoir plus:
https://medium.com/@shadi.jahazi92/tang-e-sheerz-1f18a74e5397

-Lorestan
https://mapcarta.com/fr/Lorestan

-RÉSUMÉ – Art rupestre de Houmian, province du Luristan, Iran
Premiers résultats de la mission archéologique menée par l’Université de Liège en 2005 et consacrée à l’étude de l’art rupestre de la vallée de Houmian, dans le Luristan (Iran).
Une vingtaine d’abris-sous-roche renferment des motifs principalement peints, pour la plupart des scènes de chasse aux chèvres sauvages, attribuables à l’âge du Fer et aux époques ultérieures, notamment par comparaison avec les célèbres « bronzes du Luristan », fabriqués dans la région au début du premier millénaire av. J.-C.
https://sciencepress.mnhn.fr/sites/default/files/articles/pdf/az2006n2a2.pdf

-Le Luristan à l’âge du Fer
http://www.arscan.fr/vepmo/programmes-de-recherche/iran-ive-iie-millenaire-av-j-c/le-luristan-a-lage-du-fer/

-La culture du Luristan à l’âge du Fer : étude de cas de site de Sangtarashan
https://www.gis-reseau-asie.org/these/la-culture-du-luristan-lage-du-fer-etude-de-cas-de-site-de-sangtarashan

-Résumé
Les pétroglyphes ont de tout temps occupé une place particulière dans l’histoire de la civilisation humaine de telle façon qu’ils ont été examinés dans toutes les parties du monde.
L’Iran est également dotée d’une longue histoire en matière de création de pétroglyphes. Jusqu’à présent, de nombreux exemples ont été identifiés dans différentes parties de ce pays.
Dans les études archéologiques de l’Iran, l’une des régions culturelles les plus importantes est la plaine d’Azna, dans la province de Lorestan.
De nombreux pétroglyphes ont été identifiés sur les murailles rocheuses au cours de fouilles archéologiques.
D’un point de vue géographique, ces motifs ont été créés à proximité d’une source saisonnière dans une vallée du village oriental de Tazeran. Parmi les pétroglyphes,
on observe essentiellement le bouquetin, mais d’autres représentations zoomorphes comme le cerf, le chien et un nombre limité d’anthropomorphes sont également relevés.
Compte tenu des observations d’études de typologie en rapport portant sur d’autres pétroglyphes anciens et des collines dans la regione de Japelaq d’Azna,
on peut déclarer que les pétroglyphes de Tazeran datent d’une période se situant entre l’ère préhistorique et la période historique iranienne.
https://link.springer.com/article/10.1007/s11759-019-09387-2

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Origine des Bakhtiari (Peuple de la Bible ?)
En ce qui concerne les origines des Bakhtiari, il existe plusieurs hypothèses mais pour les Bakhtiari, ils sont les descendants de Cyrus le Grand qui a vécu de 559 à 530 av. J. -C., fondateur de l’Empire Achéménides, ou des tribus mentionnées dans le Shahnameh (le Livre des Rois).
Le Livre des Rois est une épopée retraçant l’histoire du Grand Iran depuis la création du monde jusqu’à l’arrivée de l’Islam, en plus de 60 000 distiques écrits aux alentours de l’an mille par le grand poète persan Ferdowsi. Ferdowsi a mis trente ans pour écrire son livre historique et mythologique.
Selon le Livre des Rois, dans la mythologie Zoroastrienne, les Lurs, qui seraient la première lignée des Bakhtiari, ont échappé aux griffes du démon Zahhak dans les Monts Zagros.
Grâce à leur fuite, ces personnes se considéraient comme chanceuses. Ainsi, ces membres se désignaient eux-mêmes sous le nom de Bakhtiari ou Bakhtiyar, ce qui signifie « compagnon chanceux » ou « porteur de bonne aventure ».

L’une des autres hypothèses est que les Bakhtiari sont les descendants des Élamites du Royaume d’Élam. Le Royaume d’Élam est cité dans la Bible, notamment la Genèse ainsi que dans les livres de Jérémie et de Daniel.
Cette thèse est tenue par le fait que les Lurs sont les descendants des Élamites. (La tribu Lur était une seule grande famille avant de se diviser aux files du temps en plusieurs groupes, dont les Bakhtiari en faient partie).
Élam est la désignation Biblique d’un peuple et d’un pays situés dans la zone méridionale du plateau iranien, dans les Monts Zagros, à l’est et au nord-est de la vallée du Tigre.
Le récit Biblique fait remonter les Élamites jusqu’à Élam, un fils de Sem (Genèse 10: 22; 1 Chron 1: 17). « Après le déluge, les fils de Noé ont repeuplé la terre. Le premier fils de Sem était Élam ».
Dans les temps les plus reculés, le territoire des Élamites, Mèdes et Iraniens/Perses ne formaient qu’une seule région sous les descendants d’Élam, le fils aîné de Sem et le petit-fils de Noé.
Et selon des récits antiques, les Bakhtiari se sont déplacé du Levant pour les hautes plaines du Mont Zagros à cause d’un changement climatique majeur.
Dès lors, comment ne pas faire un lien de la pratique annuel de la traverser des pâturages par les Bakhtiari avec de lointaines traces de leurs ancêtres indigènes, qui ont dû aussi faire face à des déluges ainsi que celui du Levant..

L’histoire du déluge du Levant n’est qu’une parmi d’autres, en effet dans cette région historique, il y a eu d’autres déluges bien plus anciens que le déluge Biblique, comme le déluge dans la Genèse d’Eridu, qui est un texte mythologique en sumérien, un mythe de création relatant notamment une histoire de déluge; il est aussi appelé « Déluge sumérien ».
Puis, aussi, le déluge d’Atrahasis (Mythe du Supersage), en langue akkadienne. Et le déluge dans l’épopée de Gilgamesh.
Ces divers récits du déluge qui ont tous eurent lieu dans cette région du Tigre, l’Euphrate (Mésopotamie) ainsi que dans le Golfe Persique, nous son connu grâce au commencement de l’écriture en cunéiforme mais les autres déluges bien avant l’écriture sont dans l’oubli.
Mais des études approfondies de météorologie peuvent retracer certains événements du passé.

Outre, dans un texte sacré des Iraniens/Persans Zoroastriens, il y a une transcription de récits oraux très anciens, qui ne décrit pas spécifiquement un déluge, mais un épisode de « mauvais hivers qui faisaient tomber la neige à gros flocons », d’un « froid féroce et mortel ».
Le héros avestique Yima, prévenu par le Dieu Ahura Mazda de l’imminence d’une catastrophe climatique, et sauvant de la mort une poignée d’hommes, ainsi que les différentes espèces végétales et animales; toutefois, il est question dans ce récit, non pas d’une arche, mais d’une gigantesque caverne aménagée par Yima, sur les conseils d’Ahura Mazda.
On ne peut exclure que l’origine orale de ce récit remonte de la dernière glaciation (glaciation de Würm), qui s’était terminée à environ 8000 av. J. -C. pour laisser place à la période interglaciaire actuelle, l’Holocène.

Il est donc fort probable, que les premiers ancêtres des Bakhtiari soient les indigènes du Mont Zagros, comme cité plus haut, des traces humaines de plus de 40’000 ans existent dans le Mont Zagros, même région où les Bakhtiari habitent.
Ces indigènes se sont déplacé au gré des événements climatiques du Mont Zagros au Levant pour plus tard revenir dans le Mont Zagros, leurs habitats d’origine.
En ces temps anciens, il n’y avait pas de frontière telle que nous connaissons aujourd’hui, pour les indigènes du Mont Zagros il ne s’agissait pas d’immigration ou de toute autre idée moderne superflue, c’était juste un déplacement temporaire d’une région à l’autre pour cause majeure, et les Bakhtiari sont une continuité de leurs ancêtres lointains avec des pratiques similaires.
De plus est, pas tous les déluges furent dévastateurs, il eut aussi des monté d’eaux progressives, ce qui mena à un déplacement naturel des habitants.

Bien évidemment, l’histoire est bien plus complexe et il faut savoir faire un tri entre mythe et réalité mais avec les connaissances actuelles, nous savons qu’il y a bien eu des déluges dans cette région mais loin d’avoir tué tout le monde, il eut bien sûr des survivants lors de ces déluges, forçant ainsi les déplacements des peuples pour des plaines en hauteur dans les montagnes ou ailleurs dans des endroits plus secs pour pouvoir survire.
Et l’histoire a suivi son cours…

Photos:
Elam et région environnante
https://bibleatlas.org/full/elam.htm
Carte des peuples et des nations dans l’Ancien Testament
https://bible-history.com/old-testament/map-old-testament-peoples

-Le “Shahnameh”, le manuscrit des rois de la Perse antique
Ecrit durant une période d’instabilité politique, le « Shahnameh » ou Le Livre des Rois, est une œuvre persane vieille de quelque 800 ans. Une épopée qui raconte, en une séries d’histoires, les vies des rois iraniens jusqu’à la conquête arabe de l’Iran. Des versions de cet ouvrage, complètes ou parfois incomplètes, sont conservées en Italie, au Royaume-Uni, mais surtout en Iran, où le « Shahnameh » est aujourd’hui encore très apprécié des lecteurs.
https://actualitte.com/article/101529/livres-anciens/le-shahnameh-le-manuscrit-des-rois-de-la-perse-antique
-Le Livre des rois ou Shâhnâmeh
https://www.unige.ch/campusjunior/files/2115/7564/2129/Arts-Livre_des_rois_CJ21.pdf
-Zahhāk : Une étiologie du mal
Il y a plus de 1 000 ans, le grand poète persan Ferdowsi racontait la légende du tyran Zahhāk, un souverain cruel qui conquiert l’Iran et à qui des serpents sortent des épaules…
https://themarkaz.org/fr/zahhak-an-etiology-of-evil/
-(Lien en anglais) Personnages du Shahnameh de Ferdowsi
https://www.heritageinstitute.com/zoroastrianism/shahnameh/characters.htm

-AVESTA LIVRE SACRÉ DU ZOROASTRISME
https://ia803208.us.archive.org/10/items/avestalivresacre00harl/avestalivresacre00harl.pdf

-(Lien en anglais) Mythes persans « Le Création du monde »
http://www.artarena.force9.co.uk/cotw.htm
-AVESTA : VENDIDAD (anglais) : Fargard 2. Yima (Jamshed) et le déluge.
http://www.avesta.org/vendidad/vd2sbe.htm

-ÉLAM, Un des cinq fils de Sem desquels descendirent des “ familles, selon leurs langues, dans leurs pays, selon leurs nations ”. (Gn 10:22, 31 ; 1Ch 1:17.)
Les noms des fils d’Élam ne sont pas précisés ; néanmoins, le nom Élam désigne à la fois un peuple et une région à la frontière sud-est de la Mésopotamie.
https://wol.jw.org/fr/wol/d/r30/lp-f/1200001274
-Les peuples de la Bible : les Mèdes, descendants de Noé
https://fr.aleteia.org/2023/05/30/les-peuples-de-la-bible-les-medes-descendants-de-noe/

-L’histoire de l’Elam
https://www.cosmovisions.com/ChronoElam.htm
-Les Elamites
https://cliolamuse.com/spip/spip.php?rubrique32

-La musique à Suse et en Élam aux âges du Bronze et du Fer
http://www.arscan.fr/vepmo/programmes-de-recherche/iran-ive-iie-millenaire-av-j-c/la-musique-a-suse/

-(Lien en anglais) Sous la loupe: sanctuaire élamite taillé dans la roche à Kurangun (1650 av. J.-C.)
Les Élamites (2700-646 av. J.-C.) étaient un peuple pastoral qui habitait les hautes terres des montagnes du Zagros, à l’est du Tigre (dans l’Iran actuel). Dans leur propre langue, ils étaient Heltam-ti, ce qui signifiait « montagnards ».[1] La Bible décrit l’Élam comme un pays d’archers, de chars et de cavaliers (Ésaïe 22 :6). Fréquemment en guerre avec leurs voisins (les Sumériens, les Akkadiens, les Babyloniens, les Kassites et les Assyriens), ils ont finalement été assimilés à l’Empire perse.
https://lynnchildress.substack.com/p/under-the-magnifying-glass-elamite

-La chronologie de la Genèse [article]
https://www.persee.fr/doc/rjuiv_0484-8616_1895_num_31_61_4054

-«Il n’y a pas eu un mais plusieurs déluges»
https://wp.unil.ch/allezsavoir/il-ny-a-pas-eu-un-mais-plusieurs-deluges/

-Le récit du déluge dont le premier texte date de 1700 avant notre ère avec l’épopée d’Atrahasis (« Super sage ») a été repris dans l’Epopée de Gilgamesh (Tablette XI) avec comme héros Outnapishtim (« il a trouvé la vie ») chez les babyloniens ou nommé Ziousoudra (« longue vie ») dans les sources sumériennes. Il existe aussi une version avec Ziusudra, le dernier des rois anté-diluviens de Sumer.
https://www.nccri.ie/mesopotamie/deluge.htm
-Atrahasis est le héros du déluge, dans le mythe qui porte son nom.
Dans ce texte légendaire akkadien, dont la première composition serait antérieure à 1645 avant notre ère, Enki (ou Éa) dieu de l’Apsu, prévient Atrahasis qu’Enlil (dieu de l’Atmosphère) projette d’éliminer l’humanité en déclenchant un déluge de sept jours et sept nuits, et lui explique comment construire un bateau. Également connu sous le nom d’Uta-Napishtim; Atrahasis, qui signifie le « super sage », est considéré comme le « Noé babylonien » comme nous allons le voir dans la légende qui suit.
https://mythologica.fr/mesopotamie/atrahasis.htm
-Légende d’Atrahasis: le Déluge et le Sens de la Souffrance
La Légende d’Atrahasis est l’épopée akkadienne et babylonienne du grand déluge envoyé par les dieux pour détruire la vie humaine. Seul l’homme de bien, Atrahasis (dont le nom se traduit par « extrêmement sage »), fut averti de l’imminence du déluge par le dieu Enki (également connu sous le nom d’Ea), qui lui demanda de construire une arche pour se sauver. Atrahasis écouta les paroles du dieu, chargea deux animaux de chaque espèce dans l’arche et préserva ainsi la vie sur terre.
https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-227/legende-datrahasis-le-deluge-et-le-sens-de-la-souf/

-Le Mythe du Déluge Biblique: Atrahasis et Utanapishtim, les Noé mésopotamiens
https://lesitedelhistoire.blogspot.com/2011/12/atrahasis-et-utanapishtim-les-noe.html
-Dans les sources mésopotamiennes, le survivant du déluge, précurseur du Noé biblique, s’appelait Ziusudra, Atrahasîs ou Ûta-napishtî.
Le premier nom signifiait « Vie de jours prolongés », le second « Le Supersage », le troisième « J’ai trouvé ma vie ».
Ce qui le distinguait de tous les autres êtres humains, c’était le destin d’être immortel qui lui était réservé au sortir de l’épreuve. Le franchissement du déluge était une forme d’épreuve.
La Mésopotamie connaissait deux héros civilisateurs, Sargon et Ziusudra/Atrahasîs/Ûta-napishtî. Leurs expositions respectives n’eurent pas même signification.
L’un était élu avant l’épreuve, l’autre après. Pour le premier, on a affaire à un rite de probation ; pour le second on est en présence d’un rite d’institution, mais qui diffère des rites de passage.
https://journals.openedition.org/rhr/8460

-Le récit sumérien du déluge (également connu sous le nom de Genèse d’Eridu, récit du déluge, mythe de la création sumérienne, mythe du déluge sumérien) est le plus ancien texte mésopotamien relatant le récit du grand déluge qui apparaîtrait dans des œuvres ultérieures telles que la légende d’Atrahasis (17e siècle av. J.-C.) et l ‘Épopée de Gilgamesh (c. 2150-1400 av. J.-C.).
Le récit est aussi – et surtout – l’histoire de Noé et de son arche dans le livre biblique de la Genèse (date la plus ancienne possible vers 1450 av. J.-C., la plus récente vers 800-600 av. J.-C.). L’histoire est datée d’environ 1600 avant notre ère dans sa forme écrite, mais on pense qu’elle est beaucoup plus ancienne, conservée par la tradition orale jusqu’à ce qu’elle n’ait été mise par écrit.
https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-18910/genese-deridu/

-Le Plateau Iranien, berceau originaire de l’épopée de Gilgamesh
https://relf.ui.ac.ir/article_20310_88027a7e82633570c6b6f3cab7115da0.pdf
-Épopée de Gilgamesh: résumé en 10 points intéressants
https://anciennescivilisations.com/histoire-mesopotamie/epopee-de-gilgamesh-en-10-points

-La mythologie mésopotamienne et les récits du Déluge
https://www.normalesup.org/~pcuvelier/wwwmythes/Exposemythologiemesopotamienne.pdf

-(Lien en anglais) Comment le changement climatique a provoqué l’effondrement du premier empire du monde
La grotte de Gol-e-Zard se trouve à l’ombre du mont Damavand, qui, à plus de 5 000 mètres d’altitude, domine le paysage du nord de l’Iran.
Dans cette grotte, les stalagmites et les stalactites poussent lentement au cours des millénaires et conservent en elles des indices sur les événements climatiques passés.
Les changements dans la chimie des stalagmites de cette grotte ont maintenant lié l’effondrement de l’Empire akkadien aux changements climatiques il y a plus de 4 000 ans.
https://theconversation.com/how-climate-change-caused-the-worlds-first-ever-empire-to-collapse-109060

-La température et le climat en Mésopotamie ancienne
http://fr.scienceaq.com/Nature/100112074.html

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Vêtement Traditionnel Bakhtiari
Le vêtement traditionnel bakhtiari est le vêtement porté par les hommes et femmes de la tribu bakhtiari d’Iran. Certaines pièces sont portées lors de festivités comme les mariages ou lors de cérémonies de deuil alors que d’autres sont portées au quotidien.
Femmes
-Le lachak (persan : لَچَک) est un béguin porté à même la chevelure, formé d’une bande de velours qui couvre le dessus du crâne et des oreilles, et à laquelle est cousu un fond d’étoffe qui descend jusqu’à la nuque.
-Le collier band souzan (persan : بندسوزن), un long collier composé de perles et autres ornements attaché avec des épingles à nourrice derrière la tête sur le lachak et tombant jusqu’au bas du dos.
-Le voile meynā (persan : مَینا) est fixé sur le lachak et est fait d’une étoffe légère plus ou moins transparente et de couleur vive.
-La longue chemise joweh (persan : جُوِه) est le modèle le plus courant de vêtement féminin prenant appui sur les épaules. Celle-ci à manches longues et encolure droite descend jusqu’aux genoux. Une autre variante est composée d’un corsage à manches longues et d’une jupe cousue au bas du corsage
-Le shalvār gheri (persan : شلوار قِری) une longue robe colorée à multiples plis.
-Un bandeau noir (persan : دستمال مشکی) porté autour du front et fixé derrière la tête est revêtu lors de cérémonies de deuil.
Hommes
-Le pantalon dabit (persan : شلوار دَبیت), est un long pantalon noir, serré à la taille et dont les plis flottent librement jusqu’à terre. Ils sont généralement portés par-dessus un autre pantalon (zir-shalvāri) et accompagnés d’une ceinture en cuir à grosse boucle.
-Le shāl (persan : شال), est une longue étoffe en coton de couleur blanche, portée en lieu et place de la ceinture, enroulée sur elle-même et nouée autour de la taille, traditionnellement par-dessus le vêtement porté. Les bakhtiaris y logent les divers objets qu’ils portent sur eux : couteau, téléphone portable, pipe, tabac.
-La tunique chughā (persan : چوقا) est porté par-dessus la chemise. Celle-ci est sans manche, ouverte devant et tombe jusqu’au genou. Elle est en laine de mouton et de couleur blanche naturelle avec des rayures noires ou bleu foncé, dont le motif est censé rappeler la ziggourat de Chogha-Zanbil. Il s’agit de la seule pièce du costume masculin entièrement fabriquée dans la tribu. Auparavant porté uniquement par les Lors du Lorestan, celui-ci a été introduit au sein de la tribu par un khān bakhtiari qui après avoir reçu un chughā en cadeau par un khān de la tribu Lor, décida que celui-ci deviendra la tunique des chefs (kalāntar)1. Les chughā les plus renommés, sont les chughā kiārsi-baf (persan : چوقا کیارسی بف) du nom de la tribu Kiārsi de la branche Haft Lang qui les produit.
-Le manteau en épais feutre noir ou marron kordin (persan : کُردین) ou shenel (persan : شنل), sert aux bergers ou aux hommes gardant les campements la nuit. Il constitue une protection contre le froid et la pluie et se porte simplement jeté sur les épaules.
-Le kola (persan : کلاه), calotte en feutre de forme ronde et fabriqué en poils de chèvre que portent les hommes sur la tête.
-Les giveh (persan : گیوه), sorte d’espadrilles à la semelle très épaisse, faite de bandelettes de chiffon maintenues très serrées par des lanières de cuir sur lesquelles elles sont enfilées transversalement. Les giveh les plus réputées sont produites dans la ville de Najafabad.
https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%AAtement_traditionnel_bakhtiari

(À Persépolis en Iran dans l’ancienne cité de l’Empire Achéménide, il y a des reliefs représentants des hommes Médians de la Médie, identifié par leur style vestimentaire et qui ressemblent à l’habillement des hommes Bakhtiari. La Médie fut une des régions centrales de l’Empire Achéménide).
Photo:
-(Lien en anglais) Relief: figure en procession, Achéménide, Persépolis Iran, vers 405-359 av. J.-C.
L’art monumental et l’architecture de la période achéménide sont parfaitement illustrés par les ruines de Persépolis, la grande capitale cérémonielle de l’empire construite à l’origine par Darius Ier (r. 521-486 av. J.-C.) et agrandie par ses successeurs. Persépolis est située à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de Chiraz, dans la province iranienne du Fars, au sud-ouest de l’Iran. Là, des structures comme la « Salle des cent colonnes » et la « Salle du trône de Darius et Xerxès » présentent des caractéristiques de l’architecture des palais achéménides – de grandes salles carrées, avec des plafonds soutenus par de nombreuses colonnes. Certaines des colonnes de la salle du trône ont été reconstruites et mesurent plus de soixante-cinq pieds de haut.
Les caractéristiques les plus caractéristiques de la sculpture achéménide sont les dalles sculptées en bas-relief qui décorent les différents escaliers menant aux bâtiments cérémoniels.
Des représentations de centaines de serviteurs perses et mèdes apportant de la nourriture et des boissons pour un festin royal sont sur les murs de plusieurs escaliers du palais de Persépolis.
Datant du règne d’Artaxerxès II (r. 404-360 av. J.-C.), ce relief faisait partie d’un escalier le long du côté ouest du palais de Darius. Le relief représente un Médian, identifié par son style vestimentaire : une tunique ceinturée et un bonnet de feutre arrondi. Il est dirigé par un homologue persan, et les personnages sont montrés main dans la main.
https://www.metmuseum.org/art/collection/search/323723

Mariage Bakhtiari
Le mariage bakhtiari est considéré comme l’un des évènements majeurs au sein de la tribu bakhtiari, d’Iran. Celui-ci est indépendant du mariage religieux et peut avoir lieu bien après ce dernier. Il est empreint de traditions et de culture bakhtiari. Il peut parfois rassembler plusieurs milliers de personnes quand celui-ci à lieu entre deux tribus importantes.
La société bakhtiari étant une société tribale, constituée de différents groupes et sous-groupes (ex: Haft Lang, Chahar Lang), le mariage y est perçu comme le moyen de consolider le lien au sein d’une tribu ou entre deux tribus différentes, ou au contraire de nouer des liens avec une autre tribu. Le mariage est traditionnellement arrangé par les familles avec une adhésion minimale des futurs époux, qui ont l’occasion de se parler et donner leur avis, lors de la cérémonie préalable du khāstegāri.
Avant le mariage
De nombreuses étapes ont lieu avant la cérémonie même du mariage:
-Khāstegāri (persan : خواستگاری). La demande formelle de la famille du prétendant auprès de la famille de la fille. Durant cette visite, le prétendant est accompagné de un ou plusieurs membres de sa tribu, une demande est faite en son nom par les personnes qui l’accompagnent. Le prétendant et la fille convoitée ont l’occasion de se parler seul-à-seul et d’échanger leur point de vue sur leur union et leur vie future. La famille de la fille donne en général sa réponse quelques jours après, le temps de s’informer sur le prétendant et sa famille auprès d’autres personnes.
-Azmayesh-khoon (persan : آزمایش خون). Si la réponse de la famille de la fille est positive, un test sanguin obligatoire est pratiqué dans une clinique spécialisée pour vérifier de possibles risques liés à la consanguinité. Si le test s’avère négatif, le futur époux offre une bijou à sa future femme que celle-ci doit porter pour marquer la future union auprès des proches.
-Dastboosoon (persan : دست بوسون). Durant cette cérémonie de fiançailles, la famille du futur époux accompagnée de nombreux rish-sefid (persan : ریش سفید) et katkhodāh (persan : کدخدا), personnes respectées au sein de la tribu et représentant l’époux, rend visite à la famille de la femme.
Durant cette cérémonie s’apparantant à un marchandage ponctué de nombreuses formules de politesses (taarof) entre les deux familles et tribus, le prix de la dot (persan : شیربها) ainsi que le mehriye (persan : مهريه) (forme d’appréciation permettant d’offrir certaines garanties à la femme en cas de divorce) est fixé. Le contrat est ensuite signé par les futurs époux ainsi que des témoins. Le futur marié offre ensuite or et bijoux à sa future femme ainsi que tissus et autres cadeaux (persan : برچه) à la famille de sa future épouse. Cette cérémonie est suivi d’une fête avec musique toshmāl et danse traditionnelle. Ces étapes peuvent avoir lieu parfois avec plusieurs mois d’intervalle suivant la situation des familles (ex: service militaire du futur époux, situation financière précaire etc.). Elles sont suivies de la fête du mariage.
Déroulé du mariage
Les faire-parts sont distribués uniquement quelques jours avant le mariage, par des membres de la famille. Les tribus bakhtiaris étant particulièrement liées entre elles, un décès d’un membre de la tribu peut entrainer une période de deuil allant jusqu’à 40 jours et annuler toute festivité.
Veille du mariage
La veille au soir du mariage les deux époux, habillés en costume traditionnel, ainsi que leur famille respective se retrouve dans la maison de la mariée pour la cérémonie de à lieu le hanabandān (persan : حنابندان).
Jour du mariage
La cérémonie a traditionnellement lieu dans un grand terrain en pleine nature en journée. Ils ont essentiellement lieu au printemps durant la période de vacances scolaires de Norouz dans le Khouzistan, lorsque les températures sont clémentes et la nature verdoyante, et durant l’été dans la province de Tchaharmahal-et-Bakhtiari. La cérémonie particulièrement rythmée et colorée peut rassembler de quelques centaines jusqu’à plusieurs milliers de personnes et est entrecoupée d’un repas servi sur place.
Cadeaux
Chaque famille détient une liste des mariages auxquels elle a participé et contribué financièrement. Les personnes invitées à un mariage se doivent de répondre financièrement en retour en donnant au minimum la même somme qu’ils ont reçu lors de leur festivité. Une personne de chaque tribu est chargée de noter la liste des contributeurs de sa tribu et de remettre cette liste et l’argent amassée à la famille du marié.
Danses
Le chub bāzi’’ (persan : چوبازی) (litt. jeu du bâton) est un jeu chorégraphié accompagné de musique qui a généralement lieu au début du mariage (avant la première danse) et après le repas. Dans ce jeu, deux adversaires masculins s’affrontent à tour de rôle, l’un avec un bâton court avec comme objectif d’atteindre l’adversaire en dessous des genoux et l’autre avec un bâton long avec comme objectif se protéger de l’attaque de son adversaire.
Après chaque attaque, les rôles sont inversés, et d’autres participants peuvent demander à entrer dans le jeu.
La danse du dastmāl bāzi’’ (persan : دستمال بازی) (ou danse des mouchoirs) est l’élement central du mariage bakhtiari. Lors de cette danse, hommes et femmes dansent côte-à-côte sur le son de la musique toshmāl en formant un grand cercle et tournant dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Ils sont vêtus de leur vêtements de fête et effectuent différents pas de danses qui vont crescendo dans le déroulement du mariage et qui sont accompagnés de mouvements coordonnés des mouchoirs colorés qu’ils agitent en l’air.
Musique
La musique tochmāl (persan : تشمال) est composée de deux instruments: le karnā (persan : کرنا), un long instrument à vent de la famille des cuivres et le dohol (persan : دهل), un tambour à deux peaux, joué avec les deux mains; l’une frappant un côté de la peau à l’aide d’un bois courbé et l’autre frappant l’autre côté à l’aide d’une fine baguette. La musique est parfois accompagné d’un chanteur.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mariage_bakhtiari

Photos:
Traditional Bakhtiari-5
Traditional Bakhtiari-6
Traditional Bakhtiari-7
https://iranwonders.com/en/articles-en/319-the-great-nomads-of-bakhtiyari-and-bardshirs-the-stone-lions

Découvrez les traditions fascinantes lors d’un mariage local à Chaharmahal et Bakhtiari

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Anciennes Pratiques des Bakhtiari
Le processus d’incorporation de chaque nouvelle religion et culture fut extrêmement complexe.
Le Mithraïsme de la religion indo-iranienne Mehr, suivit du Zoroastrisme du philosophe Iranien Zarathushtra, deux religions pratiquées pendant des milliers d’années par les peuples iraniens/persans et qui auront eu une telle influence que certaines de ces traditions de ces époques perdurent encore de nos jours en Iran.
Ce qui donnera aussi aux files du temps une riche culture diversifier.
(Ses deux religions par ailleurs, auront aussi eu une grande influence en dehors de la sphère du monde Iranien, des ruines des temples Mehr peuvent encore être vue dans plusieurs régions de l’Occident (actuel Europe).

Les anciens Bakhtiari, pratiquaient donc le Mithraïsme et le Zoroastrisme (pour ne parler que de ses deux religions, étant donné qu’il y a eu d’autres cultes avant).
Entre autres, ce qu’on sait par divers récits du passé, les Bakhtiari seront les plus opposants et résistant à chaque nouvelle religion jusqu’à l’invasion des Musulmans du Grand Iran, dont les Bakhtiari seront parmi les derniers citoyens à se convertir à l’Islam, processus de conversion sur plusieurs générations avant d’intégrer totalement l’Islam et dont à l’intervalle des pratiques du Zoroastrisme continueront chez les Bakhtiari.

Outre, spécifiée des Bakhtiari sont les pierres tombales de lion.
En effet, les Bakhtiari utilisent des lions sculptés pour marquer leurs pierres tombales.
Le symbole du lion a toujours eu une place importante dans l’histoire iranienne. Le lion symbolisait le soleil, symbole du pouvoir divin. Et l’utilisation du terme lion (šir) comme désignation d’un héros est aussi courante dans la littérature persane.

Selon les récits, les lions étaient fabriqués principalement par des tailleurs de pierre professionnels, non-Bakhtiari, qui voyageaient de façon saisonnière entre les territoires Bakhtiari.
Les lions de pierre peuvent être divisés en deux groupes en fonction de leur forme: certains ont un corps rond ou cylindrique, tandis que d’autres sont en forme de boîte, avec des angles aigus plus visibles sur leurs flancs.
À l’exception de ces deux distinctions, les lions partagent généralement des caractéristiques communes dans leur composition.
Des inscriptions sur les tombes donnent des indices sur la raison pour laquelle un lion de pierre a été placé sur une certaine tombe.
Par exemple, la référence à une bataille majeure, dont l’occurrence peut être confirmée par d’autres sources, peut expliquer la présence de lions de pierre dans une zone particulière.
De plus, les tendances dans l’utilisation des titres peuvent être révélatrices du statut social ou du rang politique de la personne dont la tombe est marquée par un lion.
(Des liens ci-dessous pourront vous aider à en savoir plus)

Photos:
Bakhtiari Lion Tombstones-1
https://khosronejad.wordpress.com/lion-tombstone/
Bakhtiari Lion Tombstones-2
Bakhtiari Lion Tombstones-3
https://iranwonders.com/en/articles-en/319-the-great-nomads-of-bakhtiyari-and-bardshirs-the-stone-lions
Bakhtiari Lion Tombstones-4
https://www.kojaro.com/news/117512-80-works-from-the-paleolithic-era-was-discovered-in-the-northern-city-of-mehran/
Bakhtiari Lion Tombstones-5
Bakhtiari Lion Tombstones-6
https://irantrawell.com/2019/04/12/%D8%B4%DB%8C%D8%B1-%D8%B3%D9%86%DA%AF%DB%8C/
Bakhtiari Lion Tombstones-7
Photography HabibNarimani

(Lien en persan)
-Une étude du mithraïsme dans la culture du peuple Bakhtiari
L’un des enjeux les plus importants dans la préservation des valeurs autochtones d’une région est de retrouver des traces du passé.
Les rituels de Bakhtiari, en tant que patrimoine immatériel du peuple Bakhtiari, ont été transmis d’une génération à l’autre pendant une longue période.
Les rituels sont remplis de concepts symboliques qui ont pris naissance dans leurs mythes, leur culture et leurs croyances au fil du temps.
Le but de cette étude est d’identifier les symboles du mithraïsme ainsi que d’autres symboles picturaux dérivés du concept et des histoires de Mehr dans la culture du peuple Bakhtiari.
Cette étude s’appuie sur une étude comparative de documents et de recherches sur la mythologie, l’histoire des religions et l’Iran ancien.
Le rituel Mehr est l’un des rituels dans lesquels des images symboliques ont été utilisées comme langage visuel pour transmettre les concepts et les principes de ce rituel et de ses adeptes.
Au fil du temps, ces images ont été préservées avec les mêmes significations cachées et les siècles suivants ont été utilisés de la même manière.
https://www.noormags.ir/view/fa/articlepage/1786119/%D8%A8%D8%B1%D8%B1%D8%B3%DB%8C-%D8%A7%DB%8C%DB%8C%D9%86-%D9%85%D9%87%D8%B1%D9%BE%D8%B1%D8%B3%D8%AA%DB%8C-%D8%AF%D8%B1-%D9%81%D8%B1%D9%87%D9%86%DA%AF-%D9%82%D9%88%D9%85-%D8%A8%D8%AE%D8%AA%DB%8C%D8%A7%D8%B1%DB%8C

(Lien en anglais)
-Une trace du rituel Mehr dans la culture du peuple de Chaharmahal va Bakhtiari: une étude de cas des deux grottes de Pireghar et Aghaseyed Issa.
La province de Chaharmahal-Va-Bakhtiari occupe une position particulière en raison de son arrière-plan culturel et ancien. L’existence de certaines attitudes et croyances parmi les habitants de cette région est liée à des rites et des religions anciens comme le rituel Mehr.
Les lieux qui sont référencés aux seigneurs avec des thèmes religieux dans la province de Chaharmahal-Va-Bakhtiari sont beaucoup à trouver.
https://jjhjor.alzahra.ac.ir/article_4491.html?lang=en

(Lien en anglais)
-Le Lion Persan Dans Les Récits Artistiques Et Culturels De L’Assyrie Et De La Perse
Il était souvent représenté comme un gardien, un protecteur et un symbole du pouvoir divin. Le lion perse pouvait être vu dans l’architecture palatiale, les pièces de monnaie et les objets cérémoniels, incarnant l’essence de la grandeur royale et la puissance de l’empire.
https://www.craftestan.co.uk/legacy-of-the-persian-lion-history-art-symbolism/

(Lien en anglais)
-Pierres tombales de lion
Les pierres tombales de lion, appelées bard-i shir ou shir-i sangi dans le dialecte Bakhtiari, représentent l’un des deux types de pierres tombales animales en Iran et se trouvent principalement dans l’ouest, le sud-ouest et certaines parties du sud de l’Iran, parmi les nomades Lor et Qashqai.
Bard en dialecte Bakhtiari signifie « pierre », et shir signifie « lion », comme en persan.
Ces lions de pierre sont des sculptures tridimensionnelles de taille énorme et sont sculptées dans une seule roche.
En général, ils représentent un lion debout ou peut-être sur le point de sauter en avant. Les lions sont placés sur les tombes et font face à la même direction que les autres pierres tombales qiblih.
https://khosronejad.wordpress.com/lion-tombstone/

-Les Lions en Pierre Sculptee chez les Bakhtiari : Description et significations de sculptures zoomorphes dans une société tribale du sud-ouest de l’Iran
https://www.academia.edu/3455341/Les_Lions_en_Pierre_Sculptee_chez_les_Bakhtiari_Description_et_significations_de_sculptures_zoomorphes_dans_une_soci%C3%A9t%C3%A9_tribale_du_sud_ouest_de_l_Iran_The_Anthropology_of_Persianate_Societies_Volume_2_Sean_Kingston_Publishing_U_K

-La Thématique des Lions en Pierre dans la Société et la Culture Nomades Bakhtiaris et Lurs
https://www.academia.edu/1621793/La_Th%C3%A9matique_des_Lions_en_Pierre_dans_la_Soci%C3%A9t%C3%A9_et_la_Culture_Nomades_Bakhtiaris_et_Lurs_Orient_Express_Notes_et_Nouvelles_d_Arch%C3%A9ologie_Orientale_Mail_2002_ISSN_1161-0344

-(Lien en anglais) Représentation des lions dans la tradition orale et la culture matérielle funéraire de Bakhtiari
https://www.academia.edu/1624978/Lions_Representation_in_Bakhtiari_Oral_Tradition_and_Funerary_Material_Culture

-(Lien en anglais) Apprendre à connaître les nomades Bakhtiari en Iran à travers leurs structures matérielles et orales de la mort et de la fin de vie
https://www.academia.edu/1621864/Learning_About_the_Bakhtiari_Nomads_in_Iran_Through_Their_Material_and_Oral_Structures_of_Death_and_Dying

-(Lien en anglais) «Réflexions sur la diversité et les fonctions religieuses des lieux saints et des pierres sacrées chez les nomades Bakhtiari»,
https://www.academia.edu/6293923/Reflections_on_the_Diversity_and_Religious_Functions_of_Holy_Places_and_Sacred_Stones_among_Bakhtiari_Nomads

-Aspect des Cimetières et des Pierres Tombales sur le Plateau Iranien,
https://www.academia.edu/1621795/Aspect_des_Cimeti%C3%A8res_et_des_Pierres_Tombales_sur_le_Plateau_Iranien_Orient_Express_Notes_et_Nouvelles_d_Arch%C3%A9ologie_Orientale_Juillet_2002

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Iran Visiter les Bakhtiari
Sachez qu’il est tout à fait possible de visiter les Bakhtiari et même de participer à la leur vie nomade pendant quelques jours si vous le souhaitez.

-Iran Nomad Tours
Voyage immersif pendant la transhumance d’une famille nomade
Reportage vidéo de 4 minutes et reportage photo
https://www.linkaproduction.com/irannomadtour
https://nomad.tours/
https://www.instagram.com/iranomadtours/
https://www.facebook.com/IranNomadTours/
https://in.linkedin.com/company/persia-authentic-nomad-tours
http://www.youtube.com/@IRANomad
For emails: info@nomad.tours
-Migration with Bakhtiari Nomads | Kooch | Nomadic lifestyle
https://www.youtube.com/watch?v=thvlLwu5Msc

-Iran | Chahar Mahal va Bakhtiari | Mountains & Valleys
https://www.youtube.com/watch?v=M3odvG6s5-Y

Les Derniers Nomades d’Iran – Documentaires Complet – AMP
Dans les montagnes du Zagros, au centre de l’Iran, les Bakhtiaris comptent parmi les derniers grands nomades de la planète. C’est un peuple fier de bergers qui continuent à pratiquer un estivage long, épuisant et spectaculaire. Ils restent fidèles à des siècles de traditions ainsi qu’à un mode de vie qui remonte au plus profond de la Perse ancienne. Ces vallées immenses encadrées de montagnes et de glaciers dévoilent une tout autre face de l’Iran. Réalisé par Eric Bacos
Iran: L’ Instituteur Des Monts Zagros | SLICE PEUPLES l DOC COMPLET
Dans les monts Zagros, au sud-ouest de l’Iran, un instituteur accompagne une famille de bergers nomades bakthyaris dans leur transhumance de printemps. Pendant trois semaines, il marche à leurs côtés et, le soir venu, fait la classe aux enfants. Sa mission : leur transmettre une éducation élémentaire, indispensable pour trouver un travail en ville où ils espèrent s’installer.
Documentaire : NOMADES D’IRAN, L’INSTITUTEUR DES MONTS ZAGROS
Réalisation : Louis Meunier, Production : ZED pour ARTE France
(Vidéo avec la traduction automatique)
Premier jour dans les montagnes : immersion dans la vie nomade avec la tribu Bakhtiari
Rejoignez-nous dans un voyage extraordinaire alors que nous vivons le premier jour de la vie dans les montagnes avec la célèbre tribu Bakhtiari.
Dans cette vidéo captivante, assistez à la transition impressionnante alors que nous adoptons le mode de vie nomade au milieu des paysages de montagne majestueux. Plongez dans la richesse de la culture, des traditions et de la résilience de la tribu Bakhtiari alors que nous entamons ce nouveau chapitre. Découvrez les routines quotidiennes, les rituels et le sens de la communauté qui définissent notre existence nomade. Découvrez la beauté à couper le souffle de la nature en naviguant sur les terrains accidentés et en établissant notre maison temporaire en harmonie avec l’environnement. Laissez-vous séduire par la chaleur, l’hospitalité et l’unité qui imprègnent la tribu, créant ainsi une expérience inoubliable. Rejoignez-nous alors que nous relevons les défis et embrassons la liberté et la sérénité qu’offrent les montagnes. Ce n’est que le début d’une aventure nomade extraordinaire avec la tribu Bakhtiari.

-Expérience insolite: à la rencontre des Bakhtiaris, derniers nomades d’Iran
Les Bakhtiaris, tribu nomade composée de plusieurs familles, se déplacent toujours dans les montagnes du Zagros, en Iran, au rythme des migrations qu’ils effectuent deux fois par an (printemps et automne) avec leurs troupeaux de chèvres et moutons.
Leur mode de vie est aujourd’hui en grand danger: les décisions politiques, la précarité et les difficultés poussent de plus en plus de nomades à se sédentariser. Saba nous explique qu’une des pistes envisagées pour aider économiquement ces nomades est le développement d’un éco-tourisme. Au-delà du côté financier (qui ne doit pas remplacer la première source de revenus de ces nomades, à savoir l’élevage), nous comprenons que l’intérêt des touristes porté aux Bakhtiaris et leurs traditions permettrait à ceux-ci de leur redonner confiance; de les rendre plus fiers, plus enclins à perpétrer ce mode de vie si particulier… Malgré notre réticence à se faire offrir un tour contre de la publicité pour son agence, ses arguments en faveur d’un tourisme éthique et responsable semblent sincères… Nous finissons par accepter le deal proposé (après tout, l’expérience mérite d’être tentée!): réaliser un reportage photo et vidéo sur les Bakhtiaris, en échange d’un tour organisé de 5 jours.
Jour J, « à l’aventure! »
https://www.serialhikers.com/bakhtiaris-nomades/

(Lien en anglais)
-Les enfants du Zagros
Dans la partie sud de l’Iran, dans les districts de Chaharmahal et de Bakhtiyari (en persan : Ostān-e Chahār-Mahār-o Bakhtiyārī), vit une communauté très spéciale et peu connue. Ils comptaient autrefois plus de 500 000 et des millions d’animaux, mais aujourd’hui, il y a environ 200 000 personnes qui vivent encore l’ancien mode de vie avec leur bétail. Ce sont les Bakhtiyari – les nomades de l’Iran.
https://www.thetravelclub.org/articles/travelogues/732-children-of-the-zagros

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Pour en savoir plus sur les Bakhtiari

-Ancienne région de Bakhtiari dans le sud-ouest de l’Iran
Les hautes montagnes du pays Bakhtiari ont été largement laissées de côté dans l’équation archéologique malgré leur proximité avec le cœur de la civilisation mésopotamienne et élamite. Les travaux dans la région témoignent de la longue histoire de peuplement de ces montagnes. La région a été utilisée probablement dès le Paléolithique moyen et certainement par l’Épi-Paléolithique supérieur.
La région a connu une phase néolithique unique illustrée par les sites de la région. Les villages deviennent de plus en plus fréquents au cours du Chalcolithique inférieur et atteignent un point culminant au cours du Chalcolithique moyen.
Les preuves de colonies sur l’une des principales routes à travers les montagnes avec des liens avec les communautés du plateau central iranien et des basses terres du Khuzestan sont particulièrement intéressantes. Les matériaux de l’âge du fer sont beaucoup moins courants, bien que la cache de Gandomkar soit particulièrement intéressante
Des poteries mésopotamiennes ainsi que des récipients typiques du plateau central iranien (Tepe Sialk III) sont présents.
Les deux groupes semblent être des intrusions dans la région de Bakhtiari et pourraient représenter des tentatives en série d’avant-postes sur une route majeure reliant le plateau central iranien et le Khuzestan. Notez que cela suggère que la tentative liée à Sialk précède l’intrusion mésopotamienne.
De toute évidence, les hauts plateaux du centre de Bakhtiari n’étaient pas sous le contrôle direct des communautés mésopotamiennes.
La coopération des élites tribales locales représentait la condition préalable nécessaire à la présence in situ d’enclaves étrangères et de leurs marchandises.
Le site clé de la Mésopotamie – Sharak – contient également de grandes quantités de céramique de la fin du Sialk III – qui est tout aussi étrangère aux tribus indigènes de la région de Bakhtiari.
Cela suggère soit une domination antérieure de la route commerciale par les communautés du plateau central, soit un port de commerce où les deux régions échangeaient des marchandises (page 600 en 1).
https://ancientneareast.tripod.com/Bakhtiari_Region.html

-Accompagner les nomades du Zagros en Iran.
https://www.cairn.info/revue-cahiers-d-anthropologie-sociale-2020-2-page-47.htm&wt.src=pdf

-Les tribus perses et leur formation tripartite [article]
https://www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_1973_num_117_2_12869

-Les tribus nomades, les Bakhtyâri en particulier, et l’État iranien, des Qâjâr à la République islamique
https://journals.openedition.org/bagf/2440?lang=de

-Les nomades avant l’Histoire
https://www.researchgate.net/publication/303759978_Les_nomades_avant_l%27Histoire

-Les derniers nomades d’Iran
https://www.nationalgeographic.fr/histoire/les-derniers-nomades-diran

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